Conférence nationale de choix du candidat : "L’Adéma est menacée dans son existence", selon Iba Ndiaye

15 Avr 2013 - 00:01
15 Avr 2013 - 11:53
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C’est à travers une conférence nationale empreinte d’une atmosphère tumultueuse que l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) a investi hier dimanche 14 avril 2013 son candidat à la présidentielle de juillet 2013 en la personne de Dramane Dembélé. [caption id="attachment_139721" align="alignleft" width="350"]Iba N'Diaye, vice-président de l'Adema-Pasj Iba N'Diaye, vice-président de l'Adema-Pasj[/caption]  C’est dans un contexte de crise au Mali et une atmosphère quelque peu tumultueuse au sein du parti suite à la désignation du candidat que l’Adéma a investi hier dimanche 14 avril 2013 Dramane Dembélé comme son porte-étendard à la présidentielle de juillet prochain. Cet ingénieur de 46 ans, ancien directeur national de la géologie et des mines (DNGM), a été proposé par la commission de bons offices et accepté par le comité exécutif (CE). Mais il fallait attendre cette conférence nationale, qui est une instance souveraine, pour voir la question définitivement tranchée. On le sait, ces moments ont toujours été difficiles pour le parti de l’Abeille parce que très sensibles à cause du fait que le clash peut arriver à tout moment. Le président du parti par intérim, Ibrahima Ndiaye tâtant bien le pouls de cette conférence interpellait les participants à l’ouverture des travaux en ces termes : "Nul doute que cette conférence de désignation de candidat n’est pas ordinaire ! Parce qu’elle n’obéit pas au schéma habituel des conférences annuelles. Elle n’est pas ordinaire aussi et surtout par l’enjeu qu’elle représente pour le parti et le pays tout entier. Son objet est plus que sensible, délicat et pouvant être périlleux dans certains cas. Choisir un candidat pour présider le parti ou pour assurer le premier rôle à la tête de l’Etat, a toujours été un exercice difficile et très difficile. Souvenez-vous en 1994, avec le départ du président par intérim de l’époque pour créer le Miria ; souvenez-vous du départ du président du parti de l’époque, suivi de la création du RPM en 2000 ; souvenez-vous aussi de 2002 qui a vu le départ du 3e vice-président du parti qui sera suivi de la création de l’URD. Trois évènements douloureux qui occasionneront de véritables hémorragies. Nous voilà de nouveau en face d’une épreuve similaire, mais cette fois-ci dans un contexte plus que périlleux que traverse le Mali dans toutes ses composantes. Notre pays est toujours menacé dans son existence et l’Adéma aussi. A moins de trois mois du 1er tour de l’élection présidentielle, l’Adéma est encore à ce jour à se demander qui sera son candidat". Dans tous les cas, pour le président du parti par intérim, aux messages envoyés par le peuple Adéma, le comité exécutif a su trouver les réponses qui sont, entre autres : la décision tout d’abord de présenter un candidat interne à la présidentielle ; ceci est un acte courageux qui permet le retour du parti dans la normalité ; il constitue en même temps un risque certain et un défi majeur que le CE s’est proposé de vaincre, - l’engagement de mettre fin à l’angoisse et à la psychose du risque d’affaiblissement ou d’éclatement par la mise en place d’une commission de bons offices ; l’acceptation et la soumission à la conférence nationale d’un candidat du CE à la présidentielle de 2013. Abdoulaye Diakité

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