Démocratie constitutionnelle en Afrique :rnMieux appréhender la pratique politique

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Le Club Perspectives et Développement (CPD), dans le cadre de ses activités, a organisé un symposium international le samedi 08 et dimanche 09 décembre 2007 au Centre International de Conférence de Bamako. C’était sous la haute présidence du  Premier Ministre Modibo Sidibé. La cérémonie avait pour thème « Démocratie constitutionnelle en Afrique : l’expérience malienne depuis 15 ans : bilan et perspectives. »

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Selon M. Seydou Cissouma, vice président du CPD, en prenant l’initiative d’organiser la présente manifestation, le Club Perspectives et Développement  reste fidèle à l’objectif qu’il s’est assigné à sa création le 26 mars 2005, à savoir contribuer au débat d’idées et à la réflexion sur les questions nationales, africaines et internationales.

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«C’est dans ce cadre qu’il faut situer l’ensemble des activités que nous avons menées jusqu’ici, dont le colloque International sur l’expérience de gestion consensuelle du pouvoir au  Mali, tenu en février 2007», a-t-il dit.
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M. Cissouma dira que pour le symposium qui s’est ouvert le samedi 08 décembre 2007, ils ont choisi de soumettre au regard croisé des experts, des hommes politiques et des participants d’horizons divers, le thème de la démocratie constitutionnelle en Afrique : l’expérience malienne depuis 15 ans, son bilan et ses perspectives ».

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rnDans la formulation, nous avons insisté sur le cas du Mali, pour pouvoir mieux parler du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger, du Bénin pour nécessiter que ces pays frères représentés au symposium par d’éminentes personnalités, dira M. Cissouma.
rnSelon M. Cissouma, dans cet exercice, ils ont à parler sans doute des institutions qui sont la colonne vertébrale de toute construction démocratique, mais qu’ils n’ont nullement oublié les acteurs, les hommes et les femmes dont l’engagement au quotidien, donnent corps au projet démocratique.

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Le profil des intervenants, leur riche expérience dans l’enseignement, la recherche, leur longue pratique des institutions et des responsabilités publiques ont constitué le bon présage de débats de qualité, les produits et les luttes sociales et politiques des Africains. »

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rnLe renouveau constitutionnel du continent africain est avant tout le fruit d’une dynamique interne aux  sociétés africaines, évolution marquée par le rejet des décennies de pouvoir de partis uniques », a conclu Souleymane Koné. Le coordinateur scientifique du Club Perspectives et Développement a fait un exposé sur la démocratie constitutionnelle en Afrique. Il a précisé que ces travaux auront pour objectif l’analyse de l’effectivité du constitutionnalisme sur le continent africain, d’éclairer les perspectives de modernisation des constitutions africaines. Poursuivant avec son exposé, le coordinateur scientifique a indiqué que « dans cette optique, les inévitables propositions d’actualisation des constitutions ne doivent pas avoir pour effet, ou pour conséquence de mettre en cause les bases mêmes des « lois fondamentales », construites par notre récente histoire politique sur le continent ; il ne s’agira certainement pas non plus, de trouver dans le passage à une nième république, car des changements, même notables, peuvent intervenir sans que la République ait changé de numéro.

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Il est vrai que jusqu’à la vague de démocratisation qui a emporté avec elle les régimes autoritaires qui avaient cours dans le continent, le titulaire original de la souveraineté, à savoir le peuple, était un acteur passif. Le recours au peuple était alors un moyen pour les gouvernants de se donner un vernis ou une bonne conscience démocratique.
rnMais, il faut aujourd’hui croire que cette Afrique a disparu, ou qu’elle est en voie de disparaître.
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L’Afrique, dira-t-il, semble avoir refait son retard dans le domaine des conquêtes démocratiques et les constitutions africaines sont sans aucun doute, issues des processus de démocratisation.

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Cette rencontre permettra également de faire comprendre les mécanismes de fonctionnement du système politique malien, de dégager ses traits caractéristiques, ses fondements, ses forces et ses limites, a dit le coordinateur scientifique du CPD, M. Souleymane Koné.

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rnLe dernier intervenant a été le Premier ministre Modibo Sidibé qui a félicité les initiateurs de la rencontre et indiqué que ce symposium s’inscrit dans une série d’activités, faisant ainsi du Club Perspectives et Développement, un creuset de réflexion regroupant en son sein des cadres et intellectuels maliens qui ont fait le  difficile pari d’être des agitateurs d’idées.

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rnPour le Premier Ministre « le présent symposium touche au cœur même des processus politiques dans lesquels nos Etats sont engagés ».

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Le Premier ministre Modibo Sidibé s’est réjouit de constater, à la lumière de la conférence inaugurale de M. Souleymane Koné, que le CPD a choisi d’interroger la pratique politique et institutionnelle pour mieux appréhender la démocratie constitutionnelle en Afrique.

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D.M. KONATÉ

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