Situation sociopolitique : Que veut enfin l’association Yèrèwoloton ?

Ce mardi 7 août, certains dirigeants de l’association Yèrèwoloton  doivent  répondre à la barre pour troubles à l’ordre public ayant provoqué l’agression du Président de la transition dans son bureau du Palais présidentiel. Comme si cela ne suffisait pas, les éléments de cette même association ont tenté, hier,  de marcher encore sur le Palais présidentiel. Mais que diable veut enfin cette association ? Au moment où les Maliens s’accordent pour la recherche collective de solutions pérennes, voire définitives, de sortie de crise pour le pays, l’association Yèrèwoloton signe et persiste avec des actes qui compromettent les propositions  de sortie de crise proposées et déjà appréciées par le peuple qui en a mare aujourd’hui et n’aspire plus qu’à l’apaisement de la situation et espère la libération de nos parents vivant sous le joug des extrémistes du Nord. En fait, les membres de l’association voulaient marcher sur le Palais présidentiel à Koulouba. Mais après leur rassemblement, les forces de l’ordre et de la sécurité ont « pris le taureau par les cornes » en dégageant ces éléments qui voulaient troubler davantage l’ordre publique. C’est que les agissements de cette association n’ont que trop durer. Mais ça suffit ! L’heure est  maintenant au redressement du pays et non au désordre. Les mouvements déstabilisateurs de Yèrèwoloton doivent donc cesser pour de bon. Pourtant, certains dirigeants de cette association sont à la barre aujourd’hui au Tribunal de première instance de la commune III.  Ils sont interpellés pour troubles à l’ordre public suite à l’agression du Président de la transition, le Pr. Dioncounda Traoré, dans son bureau du Palais de Koulouba. Comme si de rien n’était, ils se sont en plus permis d’initier une autre marche sur le même Palais. Toute chose qui pourrait encore conférer une autre mauvaise image à notre pays et aux forces de sécurité si jamais ça tourne en défaveur du Président  de la République. Aussi, le département de la Sécurité doit prendre toutes les dispositions idoines pour freiner cette association dans ses actions pour créer un soulèvement populaire. Le plus urgent, c’est la reconquête des territoires occupés du Mali, une reconquête qui ne peut pourtant se faire sans un réel apaisement  social à Bamako. Au lieu de se tirer dessus, le peuple doit plutôt chercher à relever les défis liés à la libération du Nord-Mali. Malheureusement, on constate amèrement autre chose qui met  davantage le pays en retard. Mais que cherche enfin l’association Yèrèwoloton ?! Oumar Diakité