Mali : plus de 72 milliards FCFA investis dans la planification familiale en 2019-2023

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C’est le  ministre de la Santé et des affaires sociales du Mali, Michel Hamala Sidibé, qui  a procédé, le mardi 16 juillet,  au lancement du plan d’action national budgétisé (PANB) de planification familiale pour la période 2019-2023.

-Maliweb.net- C’était  en présence du chef de file des partenaires techniques et financiers, Joviane Yaguibou, non moins représentante du  Fonds des Nations Unies pour la Population  (UNFPA).

Ce document national souligne, selon les concepteurs du plan, l’importance de la mise en œuvre d’une approche multisectorielle et inclusive permettant à divers secteurs d’apporter leurs contributions à l’atteinte de l’ambitieux objectif de prévalence contraceptive moderne de 30% d’ici 2023.

Le PANB s’articule sur cinq axes stratégiques, notamment la création de demande ; l’offre et l’accès aux services ; la sécurisation des produits ; la politique, l’environnement habilitant et le financement ; la supervision, la coordination et le suivi-évaluation.  La mise en œuvre du PANB  dans la  période 2019-2013 coutera 72 186 854 157FCFA.

Pour le ministre chargé de la santé, Michel Hamala Sidibé,  il permettra à 1 513 000 de femmes qui utilisent actuellement une méthode moderne de contraception, d’éviter 208 000 avortements risqués, 582 000 grossesses non désirées et 2 500 décès de mères. Le ministre d’affirmer que le PANB est une stratégie efficiente pour sauver des vies et améliorer la santé des jeunes filles et des femmes.  Selon lui, les femmes en Afrique noire ont une chance sur vingt-deux de mourir pour des causes liées à la grossesse et à l’accouchement. Alors que, indique Michel Hamala Sidibé, le taux de mortalité lors de l’accouchement a baissé de plus de 20% en Amérique latine. Ainsi, évoquant les statistiques nationales sur cette matière, il a indiqué que le gouvernement s’est engagé d’atteindre un taux de prévalence contraceptive de 15% en 2018, mais il est passé jusqu’à 16%. Malheureusement ce taux de 16% de femmes utilisant les méthodes modernes contraceptives sont dans les zones urbaines et ont directement accès aux centres de santé.

Dans la réforme du système de la santé,  adopté récemment, le gouvernement malien  a exprimé sa volonté de changer cette tendance en faisant le traitement de planification familiale une gratuité et en annonçant le recrutement de 1 500 000 formées déjà dans les méthodes contraceptives qui seront déployées certainement dans les centres de santé communautaires (CSCOM).

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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