Problématique de la gratuité et de l’application de la Césarienne : La RENAGEC ouvre une séance d’information à l’endroit des 6 communes du District de Bamako et de la commune de San

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L’application des dispositions relatives à la gratuité de la Césarienne dont l’interprétation et la mauvaise application divisent les professionnels de la santé qui appliquent les dispositions, les comités de la gestion en charge du suivi.

Le réseau national Gouvernance Genre et Citoyenneté a réuni les différents acteurs au sein des mécanismes de veille des 6 communes du District de Bamako et de la commune de San pour échanger et les informer sur le contenu des dispositions relatives à la prise en charge gratuite de la Césarienne et son décret d’application. C’était au siège de l’APROFEM, le mardi, 14 février 2017.

En prenant la parole, la directrice de l’APROFEM et coordinatrice du RENAGEC, Madame Traoré Awa Aly Traoré à ses côtés le Gynéco-obstétricien, incessamment à Gabriel Touré, le Dr Moussa Bakayoko  a indiqué qu’après deux mois du lancement des projets de leur organisation, elles ont lancé une étude pour récolter les informations sur le décret portant sur la Césarienne et son guide d’application. Selon elle, le réseau a compris que l’application de la Césarienne pose un réel problème entre les acteurs, les services techniques qui seront les relais pour que cette politique puisse atteindre ses objectifs. Elle a demandé aux uns et aux autres si toutefois, il n’est pas question  aujourd’hui d’aller au delà de cette politique de gratuité de la Césarienne. Par ailleurs, elle a rappelé aux différents acteurs présents que le rôle du réseau est de renforcer non seulement  leurs capacités mais aussi et surtout le leadership féminin afin que les organisations de promotion des femmes puissent participer à la veille et le contrôle citoyen de la gestion des ressources allouées aux collectivités en vue d’identifier les problèmes d’accès aux services sociaux de base. Pour elle, les problèmes ont été  identifiés dans trois secteurs, à savoir la santé, l’éducation, l’eau. Elle a invité donc les différents acteurs de se conformer au nouveau contexte qui a changé pour apporter leur contribution aux exigences  du moment.

Fakara Faïnké

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