En s’attaquant à la presse : Issaka Sidibé se trompe de combat

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Issiaka Sidibé diabolise la presse : Des députés désavouent le président de l’Assemblée nationale
Issiaka Sidibe, président de l'Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée Nationale a perdu le sens de la réalité et s’est trompé de combat en s’en prenant aux hommes de médias. En effet, le lundi 4 mars dernier, à la faveur de la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire du mois d’avril, il a lancé des flèches en direction de la Presse qu’il a accusée de tous les maux d’Israël. Saint Isaac s’est d’autant plus trompé de cible et de combat qu’il se devait lui-même d’être un exemple pour prétendre donner des leçons aux autres, surtout à la presse.

«Nous assistons quotidiennement dans la presse écrite et audiovisuelle, surtout celle dite libre ou privée, à des atteintes graves à l’honneur, à la dignité et à la réputation des personnalités publiques et privées, à des incitations à la violence ou même à la haine. Des excès qui sont totalement en déphasage avec le rôle que ces organes doivent jouer dans une société démocratique. Nous décrions donc haut et fort ces dérives médiatiques du monde de la presse», C’est en ces termes que le Président de la respectable institution de la République s’en est pris aux hommes de médias. La presse exerçant un métier  d’information, d’éducation, de dénonciation, de critique et de suggestion ne peut se refuser d’accepter des critiques. Oui aux critiques, oui aux suggestions. Mais non à des dénonciations calomnieuses, surtout celles venant de ceux-là qui ne constituent pas forcément des modèles pour notre société.  D’ailleurs, les journalistes et plus d’un observateur en sont encore à s’interroger qui sont ces personnalités auxquelles Saint Isaac fait allusion et dont l’honneur et la dignité ont été écornés par la presse ? Comment et quand la presse privée malienne a-t-elle incité à la haine et à la violence ? Voilà des questions auxquelles l’honorable Issaka Sidibé  est appelé à répondre. Lui Sidibé qui, faut-il le rappeler, doit le perchoir  suite à une réunion secrète à Sélingué où des responsables de son partis ont tordu le cou à la démocratie, en proposant Saint Isaac au poste de président de l’Assemblée nationale du Mali. Ce n’est pas parce que la presse en a fait un non événement qu’elle est en déphasage avec le rôle qu’elle doit jouer dans une société démocratique. Ce n’est pas parce que la presse n’a pas suffisamment d’éléments contre lui, surtout lors de certains de ses voyages à l’étranger. Par responsabilité, elle juge que certaines informations sur le «donneur» de leçon relèvent de la vie privée de ce dernier. Et cela, bien que la vie privée d’un homme public soit restreinte. Au lieu de saluer cette responsabilité combien salutaire, Issaka Sidibé se permet de tenter de ternir l’image de toute une corporation. Mais qu’il sache que la Presse malienne sait qui est qui dans ce pays. Partant,  nous tenons à préciser que le rôle de la presse est et demeurera la dénonciation des dérives et des errements des hommes politiques et surtout d’un régime qui affiche, jour à après jour, une gueule de bois.

Une calamité dénommée Issaka Sidibé

Jamais, de mémoire de Maliens, l’Assemblée nationale du Mali n’a connu un président aussi distrait pour ne pas dire carrant qu’Issaka Sidibé. A titre d’exemple, malgré les deux années et demi qu’il a passées au perchoir, le controversé Issaka Sidibé ne maîtrise toujours pas le règlement intérieur de l’institution qu’il dirige. Cette ignorance, il la met à nu à chaque plénière. Dans sa dérive autoritaire, il va jusqu’à traiter ses collègues honorables députés d’animaux de cirque. Justement, c’est parce que l’Assemblée nationale est devenue un cirque que lui Issaka la préside. C’est la pire erreur de l’histoire démocratique du Mali qu’un parti présidentiel ait commise en portant un tel homme à la tête d’une institution aussi respectable que l’Assemblée nationale. Donc, cette sortie hasardeuse ne surprend guère. Car, son rôle et même parfois le poids des responsabilités qui lui incombent lui échappent. L’accident de l’histoire qu’il est, le donneur de leçon qu’il veut être ne lui sied guère. Il faut être un amnésique pour ne pas voir que la presse libre et indépendante joue pleinement son rôle de veille. Lui Saint Isaac ne saurait nier cette évidence. Adviendra que pourra. L’Assemblée nationale n’est jamais tombée aussi bas que sous son règne, la procédure parlementaire n’y ayant jamais été respectée depuis le début de cette législature, en 2013. Son attitude, à chaque session, envers ses collègues et l’opinion publique est loin d’être honorable.  Prenant ses fantasmes pour des réalités et se croyant en terrain conquis, le Président Sidibé  n’a jamais cessé de surprendre des Maliens qui voient en lui un homme comique, pour ne pas dire un clown.

Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va apprendre à la presse son rôle. Ce rôle, la presse en a conscience et le joue pleinement et entièrement. Jamais cette presse responsable n’a incité qui que ce soit à la haine ou à la violence. Ce sont plutôt les pseudos responsables qui vont jusqu’à se battre ou à s’insulter comme des voyous qui déshonorent tout un peuple.

Aussi, force est de reconnaître que  lorsqu’on passe tout son temps à somnoler au perchoir, on ne peut être au courant de rien. Et l’honorable Moussa Timbiné ne dira pas le contraire pour l’avoir réveillé lors d’une séance plénière. L’éthique et la déontologie de la presse ne s’écriront pas aujourd’hui et ce n’est certainement pas Issaka Sidibé qui le fera. Car au lieu de tenter de faire ce qui ne lui réussira pas,  il fera mieux d’apprendre d’abord le règlement intérieur de  son institution.

A l’épreuve de l’arbre de la transparence

Au Mali, ils ne sont pas nombreux ceux qui osent monter sur l’arbre de la transparence, car les fonds des pantalons ne sont pas solides. La presse sait faire la différence entre vie publique et vie privée, contrairement à ce qu’Issaka Sidibé pense. Sinon, la  presse est au courant du penchant de certains pour l’eau de feu et le houblon. La presse sait également que d’aucuns sont des adeptes de Bahacus et des mineures. Mais cela s’appelle vie privée, c’est pourquoi la presse n’a cure de cela. Comment le fait de dénoncer des dérives autoritaires et faire des critiques constructives, peut être  qualifié d’atteintes à l’honneur et à la dignité ? Ne vous trompez pas de combat et de cible, Monsieur le Président. La Presse n’est pas votre ennemi.

Harber MAIGA

Commentaires via Facebook :

32 COMMENTAIRES

  1. Je pense qu’il serait très important qu’on apprenne aux journalistes maliens comment se comporter avec les autorités de ce pays car leur comportement fait honte à la presse malienne et partant tout le pays.
    Il faut que des mesures soient prises…

  2. Quand je vois les articles de certains pseudos journalistes comme les DAK,je me demande quel est le rôle de l’organe de régulation de la presse écrite dans notre pays.
    Je pense que cet organe doit être plus répressif de sorte à ce qu’il y ait un peu d’ordre dans la presse malienne.

  3. Moi je pense que le manque d’éthique et de déontologie dans le domaine de la presse malienne est dû au fait que la plus grande partie des journalistes maliens ne font pas de formation dans des écoles de journalisme avant d’embrasser le métier.
    Il est donc important de passer à un véritable recyclage pour assainir la presse malienne.

  4. La presse malienne est vraiment pourrie par certaines brebis galeuses comme les DAK et consorts.
    Moi je pense donc que les autorité doivent prendre des mesures pour que les pseudos journalistes maliens soient en phase avec l”éthique et la déontologie pour une presse qui fait honneur à notre pays…

  5. Lorsque le journaliste s’écarte de sa mission d’information pour se mettre à la solde de certains opposants malhonnêtes,cela ne peut résulter que de ce type de comportement irrespectueux des autorités.
    Mais moi je dirai honte à ces journalistes qui sont devenus des lèches bottes à cause de l’argent.
    Vraiment dommage pour notre presse…

  6. Huuummm Ahhhh 😆 😆 😆 😆 😆 😆 le baudet merite tout le poids dont on l’accablerait ici. S’il savait Ah s’il savait? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • Peut être que cet autre vampire se melange les pedales. Je comprends son point de vue mais la liberté depressions fsit partie integrante de la democratie, notre pseudo democratie je dirais. Mais en même temps ca quelques limites et je ne vois pas de differences entre pouvoir et opposition. Ce sont eux qui ont commencé depuis les autres et quand leur tour arrive ils ont la trouille lolololll 😆 :pintade: :hangman: 😛 😆 .
      Quelle hypocrisie de leurs parts. Ils Nous prennent pour qui ces vampires, requins et crocodiles? Chacun doit met de l’eau dans son Vin (pouvoir, opposition, presse, formnistes etc….). Donc nabusez pas au x, y ou Z nabusera pas. C’est tout. C’est la pseudo democratie non 😆 .

  7. Je pense que ce dont le président de l’Assemblée National a dit purement et simplement la vérité à la presse malienne. C’est la réalité de la presse malienne et aussi le problème qui range la presse malienne. La presse malienne depuis longtemps a arrêtez son bout primordiale qui reste la circulation d’information véridique.

  8. L’honorable Issiaka Sidibé est un homme qui ne marche pas ses mots, il a la réputation de dire la vérité comme bon le semble et à qui de droit. Issiaka est connu pour sa franchisse, seulement que la vérité est dure à accepter pour les malhonnêtes.

  9. Voilà un Monsieur qui est incapable de tenir correctement une séance à l’Assemblée Nationale et qui se permet de s’attaquer à la presse. Ne touchez pas à l’âme de la République! La liberté d’expression doit s’exprimer partout et d’ailleurs libérer ORTM!

  10. Les journalistes mal intentionnés racontent toujours des sordides sur tous les actions gouvernementales. Ils sont corrompus par les opposants et les détracteurs assoiffés de pouvoir. Nous avions besoin d’article informateur et non de baliverne.

  11. Des journalistes mal intentionnés qui se permettent de mentir sur le régime en place pour des miettes. L’information n’est plus devenue leur soucie primordiale. La presse malienne de nos jours est devenue plus diabolique et plus apatride que l’opposition.

  12. Le mensonge est devenu l’instrument d’attirance par les journalistes maliens. Ce titre diffère du contenue. Les journalistes maliens sont depuis très longtemps corrompus par les opposants malveillants qui sont prêt à tout pour porter atteinte au régime au pouvoir.

  13. La vérité est le totem de la presse malienne. La presse malienne est téléguidée que pour porter atteinte au régime d’IBK. Elle n’informe plus mais elle désinforme, elle devenu une arme contre la stabilité politique du pays.

  14. La presse malienne, depuis fort longtemps a stoppé son rôle primordiale qui reste celui de l’information, elle a maintenant pour rôle de perturber la conscience publique et stabilité politique. DAK, il faut savoir que la presse malienne court vers la perte.

  15. La presse malienne a perdue toute sa crédibilité et sa dignité, parce que le manque de professionnalisme manque le plus dans ce milieu. Les journalistes maliens racontent toujours des balivernes.

  16. Le président de l’Assemblée National Issiaka Sidibé a raison, la presse malienne est devenue l’un des facteurs primordiales qui porte atteinte aujourd’hui à la stabilité de ce pays. La presse malienne est aussi corrompus par des personnes de mauvaise fois voilà pourquoi la presse malienne est toujours e mauvaise foi.

  17. La presse malienne, contrairement à ce qu'elle doit représenter, est devenue une bande d'incapables et de fripouilles, je m'excuse du terme. Le président de l'Assemblée Nationale n'a rien dit de mal. Toit ce qui sort dans cet article sur les dires d'Issaka contre la presse fait objet d'actualité tous les jours qui passent dans ce pays. L'article de ce journaliste atteste cela.

  18. La presse malienne, contrairement à ce qu'elle doit représenter, est devenue une bande d'incapables et de fripouilles, je m'excuse du terme. Le président de l'Assemblée Nationale n'a rien dit de mal. Toit ce qui sort dans cet article sur les dires d'Issaka contre la presse fait objet d'actualité tous les jours qui passent dans ce pays. L'article de ce journaliste atteste cela.

  19. Les journalistes maliens sont en grande partie des personnes qui ne savent pas réellement ce qu’ils doivent dire dans les médias. Le président de l’AN a dit la vérité. Si cela ne vous plait, M. le journaliste, et bah allez-y au diable.

  20. Une presse tuée par l’incapacité d’analyse, est une coquille vide. Certains organes de notre presse se donnent à des critiques sans aucune preuve à l’appui. Et ces organes visent seulement à salir m’image de nos hauts cadres. Surtout ceux qui sont au pouvoir.

  21. Le Mali n’a plus de presse. On a une sorte de pièce remplie de bavards. Si le président de l’Assemblée Nationale a dit ce qu’il pense de la pratique en longueur de journée des hommes de médias à travers le comportement de ces gens, je ne vois pas de problème. Cela doit servir de leçon pour ces hommes pour qu’ils changent d’attitude.

  22. Quand une presse ne peut plus informer le peuple, elle doit disparaitre pour de bon. Si non elle risquerait de freiner le développement. C’est le cas de notre presse qui est remplie de journalistes sans aucune qualification en la matière.

  23. A la place d’IBK j’allais fermer la presse privée malienne, même si je sais que c’est impossible. Car elle ne joue aucun rôle d’information dans ce pays. Aujourd’hui encore le président de l’Assemblée Nationale qui indexe certains hommes de médias à cause de la maladresse.

  24. Monsieur je ne crois que vous avez pu dire une telle chose à la personne du président de l’Assemblée Nationale du Mali. Tout ce que ce dernier a dit à propos des médias de cette nation est vrai. Rares sont nos journalistes qui pensent à cette nation. Ils passent toute leur carrière à critiquer seulement.

  25. Le Mali n’a pas de médias depuis 1991. Il a une maison qui forme des vermines. Des critiques sans aucun fondement. Quel mauvais sort jeter sur le Mali. Ce n’est pas par le fait du hasard ou par manque de respect envers les hommes de médias que le président de l’Assemblée a dit ce qu’il voit dans le comportement de certains organes de la presse mais par constat de la réalité.

  26. La presse malienne n’est plus ce qu’elle fut dans le passé. Il y a peu de journalistes professionnelles. Ils sont moins formés et son moins inspirés. Les informations ne sont plus de qualité dans ce pays. Je pense que le président de l’Assemblée n’a pas indexé les hommes de médias par le simple plaisir mais par leur acte apatride et malappris.

  27. Certes il y a plusieurs tâche dont le président de l’assemblée nationale Issiaka devrait s’intéresser, mais il faut aussi savoir que la cas de la presse maliennes doit l’interpeller aussi et cela dérive de ses fonctions. Le président de l’Assemblé nationale est tout à dans ses droits et devoir quand il décide de mettre la presse malienne à sa place.

  28. Une presse incapable comme la mienne ne mérite aucun respect de la nation et/ou des grandes personnalités de cette même nation. Si le chef des élus à critiqué la presse c’est parce que certains journaliste font de la discourtoisie.

  29. Ce n’est pas une question d’éthique et/ou de déontologie mais une question de vérité. Le président de l’Assemblée Nationale a dit ce qui se passe dans les médias. Nos journalistes font tous du « journalier-lisme ». Ils sont payés par jour par certains hommes politiques de cette nation pour décrédibiliser certaines personnalités. Issaka ne s’est pas trompé de combat. La presse malienne n’est plus en mesure d’offrir des informations dignes de ce nom au peuple malien.

  30. Mais et pourtant le président de l’Assemblée nationale ne s’est pas tromper de combat. Les malveillants dont se dont à la presse malienne interpelle tous les maliens. La presse malienne est devenu un danger vivant pour la stabilité de ce pays.

  31. Wahout, wahout, wahout, quel article bien agencé, merci monsieur le journaliste pour avoir réveillé ce gros dormeur de président de l’assemblée malienne, le dernier de la classe du genre. Il doit avoir d’autre chat à fouetter dans les bars de Bamako que de s’en prendre à la presse oui. Un ivrogne polonais bombardé au Mali je ne sais par quel vol. La presse est au courant de ton voyage à Istanbul ou t’as gaspillé l’argent du contribuable pour rien, ton absence à la réunion à laquelle tu devrais assister, la presse connait la cause mais n’en a pas étalée sur la place publique sinon tu en pâtiras certainement car aucun peuple responsable ne jettera son dévolu sur un président ivrogne de ta carrure pour prendre son perchoir. Calamité Issiaka, épargne les journalistes sinon les secrets voleront en éclat et tu ramasseras les peaux cassées. On est au courant que tu es entrain de rénover ta maison aussi et cet argent vient d’où ?

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