Fatoumata Sako, Secrétaire chargée des relations extérieures du PDES : «L’Algérie, ce voisin qui nous veut du mal»

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Fatoumata Sako
Fatoumata Sako

Les ” gaillardissimes” déclarations  sont du candidat à la présidentielle 2013 et du PR IBK qui a été depuis trimbalé, piétiné et humilié par ses amis du MNLA. Amitié qui a été célébrée en ces termes par “l’insubmersible” candidat IBK! “Ils me font confiance car ils voient en moi un homme sérieux” confiait- il au micro de RFI à la veille du scrutin présidentiel en parlant des bandits armés du MNLA et leurs alliés terroristes qui avaient appelé à voter pour lui! Tout comme la soldatesque de Kati et les religieux du Haut Conseil Islamique!

Qu’il est bien  loin le temps, ne lui en déplaise ou le candidat IBK, est allé tenir aux diplomates algériens un discours d’une insupportable flagornerie!  C’était  en juillet 2012.

Pour rappel, les péripéties de l’engagement du Mali aux côtés des Moudjahidines algériens sont assez connues pour qu’il soit besoin d’y revenir. Mais j’ai eu l’agréable surprise à la lecture, il y a un peu plus d’un an, d’un ouvrage intitulé : ” Histoire secrète du pétrole algérien ” de Hocine MALTI, de mesurer combien les premiers dirigeants du Mali, de l’US-RDA, ont pesé dans l’échec du projet français de concéder l’indépendance formelle à une Algérie du Nord et de créer une Organisation Commune des Etats Riverains du Sahara (OCRS) pour noyer l’annexion du Sud algérien et son pétrole dans une entité qui devait regrouper aussi le Sahara malien et nigérien. L’auteur note, pour notre fierté, que la réponse du Mali fut intransigeante.

Mais la graine de la division qui avait été ainsi semée au Sahara contribuera pour une large part à la première rébellion de l’Adrar des Ifogas contre laquelle, pour faire droit à la justice et à la vérité, l’Algérie prit résolument fait et cause pour l’unité du Mali. Et, à bien des égards, c’était la première et la dernière fois que notre voisin du Nord marqua de la considération pour notre pays.

Tout le reste de notre compagnonnage peut se résumer à une succession de coups bas, de chantage et de fourberie que le Mali, dur au mal, n’a eu de cesse d’encaisser jusqu’à l’apologie récente de la partition de notre pays à travers un soutien forcené aux groupes armés.

Le régime du Général Moussa Traoré a poussé jusqu’à la caricature cette démarche de subordination à l’Algérie, avec la reconnaissance en 1984 de la fantomatique république arabe sahraouie démocratiquesous la pression de notre puissant voisin qui réussissait à l’occasion un coup double : faire admettre le POLISARIO comme membre à part entière de l’Organisation de l’Unité Africaine et chassant, du même coup, le Royaume du Maroc. Dans son dépit, Hassan II avait eu cette note d’humour : ” après cette décision inqualifiable, je n’aurai plus à subir les discours de chefs d’Etats aussi analphabètes les uns que les autres. Il y a bien longtemps que le niveau du débat avait baissé à Africa Hall “ (ancien site qui abritait les sommets de l’OUA).

Le Président Alpha Oumar Konaré, entre 1992 et 2002, a joué la stratégie de l’évitement. Il faut bien reconnaître qu’il n’avait pas lésiné dans l’abondement des fonds de réinsertion prévus par le Pacte national du 11 avril 1992 et qui se sont révélés un vrai tiroir-caisse pour les chefs rebelles de tous poils. La foucade de Bahanga qui, dans un mouvement d’intimidation, avait réussi à imposer sa fraction commune nouvelle Commune après la fixation de la liste définitive du découpage a été une des escarmouches qui n’ont jamais véritablement débouché sur de crises graves.

Le Président ATT n’a pas, lui, n’a pas eu la chance de son prédécesseur. En 10 ans, il a tour à tour eu à faire face à la rébellion du 23 Mai 2006 sous la houlette du même Bahanga et à celle du 17 janvier 2012, qui va se révéler être la pire crise sécuritaire vécue au Mali en plus d’un demi-siècle d’indépendance.

En mai 2006, l’Algérie sert de pays de repli pour les bandits armés après les assauts multiples et répétés contre l’armée malienne. Le pyromane algérien va plus tard se draper dans le manteau du pompier, offrant le gîte et le couvert à des négociations qui vont accoucher de l’Accord portant le nom de sa capitale. L’Accord d’Alger n’aura aucunement servi de panacée contre la résurgence de l’irrédentisme des groupes extrémistes tourareg même s’il ne mérite pas le sort indigne qui lui est parfois fait dans les jugements. Tamanrasset, le Pacte National, l’Accord d’Alger, l’Accord intérimaire de Ouagadougou sont de la même veine. Ce n’est pas tant leurs contenus qui sont en cause que le manque de fiabilité des protagonistes d’en-face.

Mais le vrai visage de l’Algérie apparaîtra au Malien après l’attaque du 17 janvier 2012 contre Ménaka, revendiquée par le MNLA. La Sécurité militaire algérienne fait rapidement la revue des acteurs de cette énième rébellion et constate que la France, avec le soutien actif de Sarkozy a pris une longueur d’avance dans la déstabilisation de notre pays à travers un soutien appuyé au MNLA et un coaching adroit des diplomates et membres de services français. L’Algérie déclenche immédiatement l’opération de remise en selle de Iyad Aghali dont les jeunes du MNLA se méfient comme de la peste et qui, de son côté, n’a aucune envie de se mettre sous la coupe de gamins plus doués pour animer des blogs que pour conduire une guerre au long cours. L’Algérie n’ignore rien des tribulations islamo-djihadistes de son poulain, mais elle connaît trop le passé de l’homme pour croire à la sincérité de son revirement. Après tout, le MNLA ayant brandi la bannière laïque et libérale, le choix le plus porteur pour Iyad, par asymétrie, était de hisser l’étendard de l’islam dans cette bande sahélo-saharienne où un noyau dur du mouvement Al Qaida avait réussi à s’implanter dans chacun des pays.

Ils sont nombreux aujourd’hui parmi nos compatriotes à se convaincre que l’Algérie n’est ni un pays ami du Mali, ni un voisin qui lui veut du bien.

La désillusion est, pour nous, si terrible qu’elle intervient au bout d’une course de plus de 50 ans où tous les dirigeants maliens ont eu à cœur de ménager le ” délicat et ombrageux” voisin, souvent, le plus souvent au mépris de notre sens de l’orgueil.

Notre cher voisin dont sont originaires les terroristes engendrés par le FILS et le GIA de Abassi Madani et du GSPC de Hassan Hattab préfère voir Bel Moctar, Droudkel et Abou Zeid semer la terreur dans le Nord Mali et avoir un œil sur eux. Au moment où le Mali se consumait, avec un risque mesurable que l’incendie se propage dans la case des voisins algérien et mauritanien, nos compatriotes eurent l’effroyable sensation d’étourderie en écoutant les dirigeants de ces deux pays nous convier au dialogue comme seule voie sortie de la crise. Et comme si cela ne suffisait pas, l’Algérie ouvrit la voie aux trafics les plus extravagants en direction du Nord où les produits de consommation courante coûtaient deux fois moins chers qu’à Bamako qui s’enfonçait dans les affres de l’après-putsch. ” Cette relative abondance “ avait largement contribué à créer un courant de sympathie d’une frange de la population autour de Ansardine et du MUJAO.

Quand survint l’attaque de Ina Menas, le site pétrolier, à l’initiative du groupe terroriste “les signataires par le sang” conduit par Belmoktar, les Maliens s’attendaient à un exercice pratique des bons conseils qu’Alger nous avait prodigués, à savoir dialoguer avec les preneurs d’otages pour éviter toute effusion de sang. Sans en référer même aux pays dont les otages étaient ressortissants, les forces de sécurité algérienne lancent l’assaut meurtrier qui laissera plus de 50 étrangers.Cela veut tout simplement dire que l’Algérie qui a toujours boycotté les différentes initiatives prises par le Président ATT dans le sens de stabiliser le Nord du Mali( CEMOG, création d’une force alternative des Pays du Champs ) est le premier ennemi de notre pays.

Le Mali, à défaut de rejeter le document intitulé ACCORD POUR LA PAIX ET LA RÉCONCILIATION AU MALI ISSU DU PROCESSUS D’ALGER, aurait dû y apposer le contreseing après le paraphe des autres Parties et notamment celui de la CMA.

Après deux semaines de théâtre des rues, la Médiation se déplace à Kidal pour rencontrer le monstre qu’elle a enfanté.

Les Maliens doivent comprendre que par cette visite, La Médiation qui a déjà reconnu l’AZAWAD comme REALITÉ SOCIOCULTURELLE MÉMORIELLE ET SYMBOLIQUE vient de conférer à Kidal le Statut d’un Etat bis.

Telle est mon intime conviction.

 

Fatoumata SACKO

Commentaires via Facebook :

11 COMMENTAIRES

  1. SI LES AUTORITES MALIENNES AVAIENT ENTRETENU NOTRE ARMEE COMME DANS LE PASSE, ON ALLAIT PAS VOMIR SUR LES AUTRES.
    LA FAUTE A ALPHA ET ATT QUI N’ONT RIEN FAIT POUR METTRE NOTRE ARMEE DANS DES CONDITIONS POUR DEFENDRE LE MALI.
    LE TCHAD AVAIT UNE PETITE ARMEE ET DES QUE LE REGINE S’EST SENT MENACE PAR DES TENTAIVES INCESSANTES DE REBELLIONS OU COUP D’ETAT. ILS A UNE ARMEE QUI PEUT COMBATTRE SUR LE FRONT UKRAINIEN.
    ALORS C’EST PAS LE BURKINA, ALGERIE CE SONT NOS AUTORITES MALIENNES INCOMPTENTES.

  2. Très bonne analyse qui pose bien le caractère fondamentalement nuisible de la politique algérienne dans le Sahel. Beaucoup de lucidité quant à l’impasse voulue par l’Algérie concernant la stabilité du Mali et du Sahel. Quand on dîne avec le diable, il faut se munir d’une longue cuiller. Malheureusement la cuiller du Mali n’était pas assez longue pour éviter le diktat algérien. Car c’est de cela dont il s’agit : un diktat algérien (une régence) sans foi ni loi. Mais, l’histoire est comme la rivière. Même quand on la détourne de son court naturel, elle fini toujours par retrouver son lit. Pour contrer ce diktat algérien, le Mali doit s’appuyer sur ses liens ancestraux avec les autres pays du voisinage, notamment la Mauritanie ou le Sénégal, et surtout le Maroc. Oui, avec le Maroc, le Mali doit activer cette profondeur de liens historiques, culturelles, cultuelles, spirituelles, familiales, géographiques qui l’unissent avec ce grand pays. Oui, ils sont encore là les routes de ces liens ancestraux qui de Marrakech, de Fès, de Sijilmassa, de Tamanrasset, passant par Tombouctou, vont jusqu’au coeur du Mali et plus loin encore, jusqu’au Ghana. Sachant que l’erreur (ou l’aveuglement) des doctrinaires de la politique algérienne, c’est leur conviction sans limites en la force pure et dure des pétrodollars. Ceci, au-delà de tout bon sens et au détriment du savoir faire et de l’expertise commerciale, bancaire, agricole et des solidarités réelles entre pays africain.
    L’Afrique n’a pas besoin d’un leadership à coup de pétrodollars, mais d’une intégration à des ensembles économiques africains solidaires, qui permettent des solutions à ces problèmes au quotidien.
    Un proverbe africain rappelle : si la pêche était un médicament, elle aurait été un remède d’abord pour elle-même. Le drame de cette superpuissance en pétrodollars est qu’elle est impuissante à assurer le quotidien de sa propre population. Mis à part la soumission à son diktat politique et hégémonique qu’elle tente d’imposer aux pays du voisinage, cette économie de rente en pétrodollars ne peut rien apporter aux Africains, que la misère et l’humiliation qu’elle impose au peuple algérien lui-même.

    PS : Je vis au Maroc, mon deuxième pays.

  3. L’analyse est fondéee, elle est simplement déséquilibrée, elle ne fait simplement pas ressortir nos propres tares…
    Quand nous aons eu des problèmes, nous avions pensé que les autres nous aideraient: ils disent non, tout simplement. Et certains sont tout à fait nos ennemis. A nous aussi de prendre nos responsabilités, avec des dirigeants et des populations un tout petit peu patriotes…

  4. hakili yé mayayé il ya quelques instants

    Kiaaaaaaaakiaaaaaaa walayi bèbi babôlô…….Kiakiaaaaaaa……naw koén …..vivement le retour DU BIEN FAUX SOLDAT DE LA DEMOCRATIE…..Walayi Mali KADDDDDDDDDISSA….Bèèèèèèèèèèèèè bi Babôlô…Dèèèèh. Ankan sigui ankôladjè……Hariniyé Toumaaani Tèkèfa Bouré sanouna ….Atèh son kana yan….Barissa môghô ma Gwèn dèh …..Ayèrè déyéh isenfa bri bri …..Kabako Faduniya….Fafarakaba…..Tchè tè bori Tchè gna…..Nga Touré kèya Karô bri bri iiiii Fôh Sènègali…..Nga Harissa Djougoussako dôwouko Kabèna …..Ayiwa kômi amyé fôlô …..AW TITA ANOFEH…….Ni min KILIYA KA KOULOUSSI FA WO KATAGA TA KANA NAYE JAMA GNANA! 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 🙄 🙄 🙄 🙄

    Wa Salam !

  5. Très bonne analyse. Elle ne pèche, que par la minimisation de la naïveté de votre mentor dans notre descente aux enfers.

  6. Salif
    “Malheureusement, c’est toujours la même histoire lorsqu’on est incapable de contrôler ses frontières et que les autorités ont démissionné de tout : « le mal c’est toujours les autres ». Il est temps de mettre fin au procès injuste des autres et à balayer devant notre porte. ”

    Hélas
    Hélas
    Hélas… 😥 😥 😥 😥

    Comme tu le dis si bien mon frère, “Le mal, c’est TOUJOURS les autres” et…………..on n’arrive visiblement pas à sortir de cette “logique victimo-pleurnicharde” INFANTILE et IMMATURE, et surtout: AUSSI IMPRODUCTIVE! 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    Dans n’importe quel pays MATURE, quand un problème (quel qu’il soit!) se pose, le 1er réflexe des populations et des autorités consiste à définir et identifier précisément la cause du problème et……. à en chercher les solutions!

    Chez nous, quand survient un problème quel qu’il soit (et surtout si l’origine dudit problème NOUS incombe!), le 1er (et le seul!) réflexe de 80% de la population consiste à s’inventer d’urgence des “coupables” quels qu’ils soient……………pourvu qu’ils soient ETRANGERS! 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

    C’est toute la différence entre des nations MATURES capables de s’assumer, voire d’assumer leurs propres défaillances pour mieux les corriger,
    et
    des nations “IMMATURES” qui, par amour propre mal placé et par vanité nationaliste, préfèrent systématiquement s’inventer des “coupables” et s’ériger en éternelles “VICTIMES DE”…. 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

    C’est ainsi qu’au Mali, et en fonction du problème ET RIEN QUE SUR CES 3 DERNIERES ANNEES A PEINE, nous “avons été” tour à tour VICTIMES DE LA MECHANCETE GRATUITE ET DES COMPLOTS SOURNOIS DE:
    la cedeao
    La Mauritanie
    La Guinée bloqueuse d’armes
    La Cote d’ivoire pourvoyeuse de mercenaires
    L’algérie
    La france (mais ça, c’est habituel 😛 !)
    Le Sénégal
    Les pays bas
    La Suisse
    L’Italie
    Les USA
    R.F.I
    La communauté internationale
    Le journal Français Le Monde
    La force Serval
    La Minusma
    La force Barkhane
    Le FMI
    L’UE etc etc etc etc etc etc………………………………………………………………………… 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

    Et cette liste des comploteurs-ennemis-du-maliba, (tous aussi sournois et méchants les uns que les autres! 😀 ) est loin d’être complète!

    Et dire que cette “paranoia infantilo-xénophobe” 🙄 🙄 🙄 (qui fait que nous n’avançons pas! 👿 ) se retrouve dans une forte (beaucoup trop FORTE! 👿 ) proportion de nos populations… 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

    On doit la célèbre citation “L’ENFER C’EST LES AUTRES” au philosophe Français Jean-Paul Sartre; A mon avis, Sartre aurait pu naître chez nous! 8)

  7. LAISSEZ MOI RIRE UN PEU ET A GRAND ECLAT 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 Avec tous mes respects mais je m’exprime tout cru.
    Voila encore une fois une de nos policardes qui n’a plus son CUL assis quelque part et ses mains dans les butains qui apprait maintenant pour nous raconter un point de vue, pas seulement elle mais beaucoup dans la giron des politi-chiens savent comme elle. Je suis tres desole mais notre analyse n’est pas mal mais ne m’impressionne pas du tout, du tout car ils y a des faits qui sont la dont le Mali traienent depuis M.K qui sont connus, on n’a pas besoin d’une espece de votre race pour Nous en rappeler. On dirait que vos Nous politi-chiens et cheinnes n’etaient pas aux commandes quand le Maliba commencait sa descante aux enfers depuis M.K, GMT, AOK, ATT et aujourdhui IBK, que VOUS POUVEZ ETRE PLUS QUE DES HYPOCRITES MANIPULATEURS ET DES DOUBLE-LANGUES. 👿 👿 👿 .
    Nous connaissons deja les Causes et les Consequences mais Nous cherchons aujourdhui des solutions a cette crise qui cruciales pour le futur du Maliba.
    👿 👿 👿 .

  8. Malheureusement, c’est toujours la même histoire lorsqu’on est incapable de contrôler ses frontières et que les autorités ont démissionné de tout : “le mal c’est toujours les autres”. Il est temps de mettre fin au procès injuste des autres et à balayer devant notre porte. Qu’est ce que l’Algérie peut bien vouloir du Mali? Je trouve l’analyse de cette dame vraiment insensée. Avant on reprochait à l’Algérie son mutisme dans le dossier malien aujourd’hui on oublie que c’est IBK lui-même qui a couru demandé l’aide de ce grand pays après avoir joué au gaillard.
    Je pense qu’il faut au moins être reconnaissant pour le rôle joué par l’Algérie qui pendant huit mois a pris en charge toutes les dépenses y compris celles des officiels maliens pour parvenir à la paix dans le nord de notre pays. Mais bon comme la personne est ingrate envers son Seigneur cette attitude n’est pas surprenante. Rappelez vous aussi quand les rebelles ont commencé leur descende après le fiasco de la visite de Moussa Mara, IBK a demandé le secours du président mauritanien alors qu’on accusait ce pays d’être de mèche avec les rebelles. Et quel est le régime malien qui n’a pas géré un accord de paix avec le soutien de l’Algérie? Je pense qu’il faut commencer à soigner nos propres erreurs et arrêter de nous en prendre aux gens qui veulent nous aider. Pourquoi ne pas diaboliser le Maroc qui abrite un siège du MNLA dans un quartier chic de Rabat et permet aux leaders de ce mouvements de s’exprimer librement? D’ailleurs, le roi marocain est le seul dirigeant à recevoir officiellement et même s’offrir le “luxe” de prier avec le bandit de Bilal Ag Acherif. Alors il faut d’abord que l’on s’en prenne à nous même au lieu de continuer éternellement à accuser les autres. Je me demande qu’est ce qui peut vraiment intéresser l’Algérie au Mali? Si c’est le pétrole l’Algérie est l’une des première producteur de l’or noir. Alors de grâce arrêtons. Si nos élites se permettent de penser de façon aussi ridicule, que peut penser le malien lambda.

  9. TOUT LES PROBLEMES DU MALI C’EST L’ALGERIE
    L’ALGERIE EST UN PAYS INGRAT ET EGOISTE.
    TOUT CELA A CAUSE DE NOS RESSOURCES MINIERES, MINERALES ET SURTOUT HUMAINES.
    LE MALI C’EST LE PAYS DES GRANDS HOMMES.
    LE MALI ET LES DIRIGEANTS MALIENS DE L’EPOQUE ET EN PARTICULIER MODIBO KEITA ONT TOUT FAIT POUR L’INDEPENDANCE DE L’ALGERIE.
    NOS DIRIGEANTS DOIVENT FAIRE LA MEME CHOSE QUE LE MAROC POUR LE CAS DU SAHARA OCCIDENTAL QUE L’ALGERIE A VOULU FAIRE DE FORCE UN ETAT.
    IL FAUT FAIRE CETTE GUERRE C’EST LA SEULE ALTERNATIVE POUR LA PAIX IL Y AURA DES MORTS MAIS NOTRE HONNEUR ET NOTRE DIGNITE SERONT RESTAURES.

  10. TRES BELLE ET RICHE ANALYSE MME SAKHO..

    NOUS ATTENDONS LES REPONDEURS AUTOMATIQUES, KASSIM TRAORE, IZAC CAMARA,MRENTOU, LAM
    CES ENERGUMENES DRESSES PAR IBK, L’INCOMPETENCE PERSONNIFIEE.

    CES IN DIVDUS INCAPABLES DE RAISONNER, S’ADONNENT A COEUR JOIE A DES INSULTES, ET S’EN PRENNENT A QUICONQUE NE SOUFFLE PAS DANS LA MEME FLUTE QUE LE TONNEAU VIDE DE KOULOUBA.

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