Chauffeurs maliens détenus au Sénégal : La justice malienne organise le transfert

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C’est officiel depuis le 3 octobre 2011 dernier. Le Mali et le Sénégal se sont engagés dans un partenariat judiciaire dont l’un des premiers actes forts sera le transfert des détenus Maliens condamnés dans différentes prisons sénégalaises. C’était donc à travers les Ministres de la Justice, Gardes des Sceaux des deux pays que cet accord a été signe.

En effet, c’est a travers l’arrêté No 010213/MJ/DAD/DLAI du 26 Septembre 2011 que le Ministre Sénégalais de la Justice a donne son accord au transfèrement de trente détenus, condamnés définitifs dans les différents établissements pénitenciers sénégalais. Cette action intervient après une longue période de négociation dirigée par le Ministre de la Justice du Mali, M.Maharafa Traore et qui a aboutit même a la création d’un cadre de partenariat judiciaire entre les deux pays.

Nous avons appris d’une source proche du dossier que dix (10) parmi les trente (30) détenus refusent catégoriquement de venir purger de leur peine dans les prisons d’accueil qui leur sera réservées à leur retour au bercail. De la même source, nous avons appris qu’une délégation malienne avec en leur tête un grand responsable du milieu carcéral quittera la capitale Bamako à la fin de cette semaine ou certainement la semaine prochaine pour escorter les dits détenus au Mali pour qu’ils viennent purger leurs peines.

Cet arrêté qui est le résultat d’un long processus de l’engagement personnel du président ATT, mené a bien par le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Maharafa Traoré est aujourd’hui considéré comme est un acte patriotique d’une ampleur illimitée, car le président est le père de tous les maliens, mêmes les ‘’mauvais’’. Cela montre l’engagement des hautes autorités pour les cas des concitoyens.

En tout cas, sans le savoir le Président ATT a travers le Ministre Traore, vient de soulager des familles impuissantes dont le seul et unique soucis de revoir même pour la dernière fois un fils, un mari ou un père avant la mort de ce dernier, car ils sont condamnés définitifs.

 

M.K

 

 

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