Vie chère : Le panier de la ménagère désempli
A l’approche du mois de Ramadan, le prix des denrées de première nécessité grimpe, et le panier de la ménagère désempli.
A cet effet, nous nous sommes rendus dans plusieurs marchés pour savoir ce qu’il en est réellement.
Au marché de Magnambougou en Commune VI, comme dans plusieurs autres marchés de Bamako, le constat est réel. Le prix de la viande est passé de 1700 à 1800 F CFA, soit une hausse de 100 F CFA.
Selon, un boucher, il a souligné la hausse du prix/kilo aux revendeurs qu’ils sont, qui de 1600 est passé à 1700 F CFA. A l’abattoir, on évoque la diminution du cheptel et la hausse du prix des aliments bétails. Pourtant, notre pays réputé pour être l’un des principaux fournisseurs de la sous région ouest-africaine est l’endroit où le prix au kilo est l’un des plus élevés.
S’agissant du riz, le sac de 50 kilo de la variété Gambiaca, la plus consommée, vendu à 17000 F CFA il y a seulement trois mois, est passé à 18500 F CFA, soit une augmentation de 1500 F CFA.
Le ministre du commerce et des investissements, après sa récente tournée, a fixé le prix du kilo de riz à 300 F CFA. Un prix non respecté par les commerçants qui le revende à 350 F CFA avant le début du mois de ramadan. Plusieurs produits alimentaires sont touchés par cette hausse des prix, les légumes notamment. Le cas des laitues (salade) et du concombre qui sont très consommées pendant le ramadan en est un exemple patent.
Les détaillants ne respectent pas les prix fixés par les autorités sans être inquiétés. Si ceux qui ont en charge la régulation et le plafonnage des prix ne prennent pas les sanctions qui s’imposent, les prix continueront de grimper. Avec la stabilisation du prix de la bouteille de gaz, les services des affaires économiques ont démontré qu’avec un peu de fermeté, cette situation peut être maitrisée.
Ousmane Daou, stagiaire
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