La baisse du niveau des élèves : A qui la faute?

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Les causes sont diverses,   faisons l’état des faits et mettons les hommes devant les faits accomplis. Depuis l’avènement de la politique “un village une école” et l’instauration de la PC (pédagogie convergente) et le Curriculum nous avons assisté a la prolifération des écoles. A cela il fallait des enseignants pour ces milliers d’écoles, donc n’importe qui pouvait enseigner et les enseignants eux mêmes n’étaient pas bien formés à ces nouvelles techniques d’enseignement, donc toute une génération fut sacrifiée. Bien vrai que les maitres n’ont pas dans la plupart des cas bénéficié une base de formation pédagogique, les élèves eux aussi manquent de courage. Après les classes, rare sont les fameux élèves qui se donnent la peine de réviser les maigres leçons qu’on leurs a donné la veille. Le phénomène n’est pas fréquent seulement dans les écoles classiques mais on le rencontre aussi dans les medersas. Rare sont ces élèves qui savent construire une phrase en arabe à plus forte raison en français.

De l’avis des parents leur rôle se limite à faire enrôler l’enfant à l’école et le reste incombe à l’élève et à son maitre. Non! Le suivi doit être continuel jusqu’à un certain niveau où l’enfant sait pour quoi il va à l’école. Nous assistons à une démission totale des parents dans l’éducation des enfants. Seuls les enseignants ne peuvent résoudre à encadrer ces enfants sans l’implication des parents. En définitif, cette épineuse question  qui commence à couper le sommeil demande l’implication de tous.

 

A cet effet nous devons joindre les coudes afin de mener ce bateau à bon port pour que notre école puisse revenir à la place qu’elle occupait jadis dans la sous région.

 

Bréhima Sangaré, Professeur d’Anglais.

Source: La sirene

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