Le mardi, 2 avril 2019 dans l’après-midi, la jeunesse de N’tomikorobougou et de Badialan étaient très remontés. Ils manifestaient, en effet, leurs mécontentements, par rapport à la vente de l’espace sis non loin du GMS et qui sert de parking. Pour la circonstance, ils ont brûlés des pneus et ont barré des routes pendant plusieurs heures. Un doigt accusateur est pointé sur Madame Djiré, la maire de la Commune III.
La grande partie de l’espace dont il est question, est utilisé comme parking par un groupe de vendeur de voiture, il y a également des stations de vente d’essences et autres petites structures qui occupent une partie, mais il s’agit d’un espace public.
Pourtant, récemment, un Monsieur est venu de nulle part pour donner un délai de déguerpissement aux occupants dudit espace, arguant que ça lui a été vendu. Quelques jours après, il est venu avec des plaques pour délimiter l’espace public. Aussitôt, la jeunesse des deux quartiers cités ci-haut, a décidé de s’investir pour la sauvegarde de l’espace en question. Dans un premier temps et pour montrer leur mécontentement, ils sont sortis massivement et cela, malgré une forte mobilisation de la police.
Aux dires d’un responsable des jeunes, aucune pression ne les fera abandonner cette lutte. ‘’Si nous devons mourir, qu’il en soit ainsi. Mais notre espace public ne sera vendu à qui que ce soit et pour aucun motif que ce soit’’, dira-t-il et de mentionner qu’ils resteront unis comme un seul homme pour faire face à la situation.
En tout cas, un doigt accusateur est pointé sur Madame Djiré Mariam qui semble-t-il depuis sa venue à la tête de la mairie, a suspendu toutes les actions liées aux fonciers, pour dit-on voir claire dans la gestion de son prédécesseur, Abdel Kader Sidibé. Pourtant, d’aucuns pensent qu’elle serait dans les manœuvres pour se tailler la part du lion. Cette affirmation sera confirmée par une autre habitante de la Commune qui estime que Madame Djiré n’est pas blanche comme neige. ‘’Pendant qu’elle suspend les activités foncières au niveau de la Commune, elle se trouve elle-même en chantier dans la même Commune’’, a-t-elle affirmé. Dans nos futures publications, nous allons mener des investigations pour en savoir d’avantage sur ces acquisitions, qui, s’ils s’avèrent fondées terniront sans doute l’image de la maire de la Commune III.
Affaire donc à suivre…