Coordination des cadres de l'Azawad (CCA) Communiqué n°001-PCA/01/14

20 Jan 2014 - 11:55
20 Jan 2014 - 20:19
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  [caption id="attachment_152370" align="aligncenter" width="615"]Groupe MNLA (photo archives) Groupe MNLA (photo archives)[/caption] Face à son incapacité à respecter ses engagements, l’Etat malien franchit un pas de plus dans ses manœuvres dilatoires en tentant de rapatrier la médiation à Alger.   En agissant ainsi, le régime malien manifeste encore une fois de plus son mépris de la communauté internationale, de l’ONU, de la CEDEAO et de l’Union Africaine et étale de façon dédaigneuse son ingratitude, notamment, envers la France.   Ces nouvelles tentatives de pollution du règlement du conflit opposant l’Azawad à l’Etat malien depuis plus de 50 ans, en y réintroduisant la médiation algérienne sont inacceptables et devraient être rejetées par la CEDEAO, la Minusma, la France et la communauté internationale comme l’ont fait les mouvements nationalistes de l’Azawad (MAA, HCUA et MNLA) en refusant de signer la feuille de route d’Alger.     Tout en reconnaissant le poids immense et la place centrale de l’Algérie dans la question de l’Azawad, nous rappelons que ce n’est pas le médiateur ou la médiation qui bloque le processus mais plutôt la mauvaise foi du régime malien. Nous demandons à la Minusma, à la France, à la CEDEAO et à l’UE d’exiger du Mali, qu’ils soutiennent à bout de bras, de s’engager au respect strict des accords de Ouaga et de cesser de manipuler les communautés de l’Azawad, de créer insidieusement des divisions intra mouvements, dans le seul but d’obtenir momentanément une stabilité de façade.   A l’instar des mouvements nationalistes de l’Azawad, des organisations civiles et des communautés de l’Azawad, nous cadres de l’Azawad sont fermement attachés à la médiation de la CEDEAO portée par le Burkina Faso et la République Fédérale du Nigéria.   Toute tentative d’imposer une autre médiation est sans issue comme l’a démontré l’échec de la tentative algéro-malienne du 16 janvier dernier.   Nous encourageons la Minusma, qui fait un excellent travail, à davantage de neutralité entre le Gouvernement malien et les mouvements nationalistes de l’Azawad et plus singulièrement à assurer la sécurité des azawadiens sur le terrain contre l’armée malienne et ses milices.   Les négociations doivent démarrer sans délais selon une métrologie et un agenda de commun accord des parties dans le respect des accords de Ouaga sous l’égide des Nations Unies et de la médiation de la CEDEAO.     Le 19 janvier 2014   Ansari Habaye, Porte parole

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