Rencontre Poutine-Zelensky : le président ukrainien propose ces trois pays pour organiser les discussions

INTERNATIONAL - Les spéculations vont bon train autour des lieux susceptibles d’accueillir une potentielle rencontre Poutine-Zelensky. Le président ukrainien a indiqué mercredi 20 août lors d’une rencontre avec des journalistes qu’un échange avec son homologue russe était possible après un accord sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine. « Nous souhaitons comprendre l’architecture des garanties de sécurité d’ici sept à dix jours et, sur cette base, organiser une réunion trilatérale », a-t-il déclaré.

Le chef d’État s’est aussi exprimé sur les pays où pourraient avoir lieu, selon lui, les négociations. Il a cité la Suisse, l’Autriche et la Turquie, cette dernière ayant déjà accueilli plusieurs pourparlers russo-ukrainiens pour tenter de mettre fin à la guerre démarrée en 2022 avec l’invasion de l’armée russe. Ces discussions ne s’étaient pas tenues en présence des deux présidents.

Où la rencontre Volodymyr Zelensky-Vladimir Poutine pourrait-elle avoir lieu ?

Volodymyr Zelensky n’est pas le seul à avoir joué les tour-opérateurs cette semaine en proposant des lieux pour une rencontre avec Vladimir Poutine. Le maître du Kremlin avait évoqué la possibilité qu’elle se tienne à Moscou, tandis que Donald Trump semblait préférer Budapest. Emmanuel Macron s’était aussi exprimé, demandant que les échanges aient lieu dans « un pays neutre », citant l’exemple de la Suisse et plus particulièrement de la ville de Genève.

Zelensky écarte Budapest, dont le nom était avancé par Trump
« Nous estimons qu’il est juste […] que la rencontre ait lieu dans une Europe neutre », a expliqué Volodymyr Zelensky, excluant évidemment Moscou, mais aussi Budapest. Tenir la réunion dans la capitale hongroise « n’est pas facile » au vu du rapprochement de l’autocrate Viktor Orbán avec Vladimir Poutine, a-t-il poursuivi.

Organiser les négociations à Budapest aurait aussi été un symbole négatif pour Kiev : la ville est associée à de mauvais souvenirs pour les Ukrainiens à cause d’un Mémorandum signé sur place en 1994 avec Moscou, Washington et Londres. Le texte, censé protéger la souveraineté et les frontières ukrainiennes, n’a pas été respecté et il a été plusieurs fois critiqué par le président ukrainien.

Ce dernier a par ailleurs reproché à Viktor Orbán d’empêcher l’ouverture de négociations sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. « J’ai demandé au président Trump [allié de l’autocrate hongrois] que Budapest ne bloque pas notre adhésion à l’Union européenne », a affirmé Volodymyr Zelensky, précisant que le locataire de la Maison Blanche « a promis que son équipe y travaillerait ».

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