FMOS-FAPH : Tout savoir sur l’Association des Étudiants futurs médecins et pharmaciens ressortissants de Kita

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Le Confident : Qui êtes-vous ?

 

AKD : Je réponds au nom d’Abdoul Kassim DIARRA, étudiant en 4ème année ODONTO-STOMATOLOGIE à la faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS). Je suis l’actuel Secrétaire général de l’AEMK (Association des Étudiants en Médecine en pharmacie et en odontostomatologie, ressortissants du cercle de Kita et sympathisants).

 

Le Confident : Comment devient-on membre de l’AEMK ?

 

AKD : Pour être membre de l’AEMK, il suffit d’être un ressortissant de Kita ou d’être un sympathisant.

 

Le Confident : Du début de ton mandat à nos jours, quelles sont les activités menées ?

 

AKD : Les activités que nous avons eu à mener sont : une formation sur EPI-Info à la faculté de médecine le 23/03/19 ; L’organisation des devoirs à nos cadets qui font la première année Médecine ; Le concours de meilleur anatomiste en Médecine et chimiste en pharmacie ; La rupture collective au siège de l’AEMK derrière l’école fondamentale du point-G, le 29/05/19 ; La confection de 168 Lacoste pour les membres de l’AEMK ; Nous avons remporté la coupe de la coordination régionale des étudiants en santé de Kayes (CRESKA) pour une 4ème fois, le 22/06/19 sur le complexe sportif Massa sanogo à la faculté de médecine ; La remise d’une attestation de reconnaissance à Mahamadou Kamissoko et Adama Namory KEÏTA, le jour de leur soutenance.

 

Le Confident : Quels sont les activités programmées ?

 

AKD : les activités programmées sont : La création d’un compte bancaire au nom de l’association ; Une séance de formation en art oratoire ; L’organisation de l’examen blanc en Médecine qui aura lieu du 08 au 13 juillet 2019 à la faculté de médecine ; L’organisation de la 20ème édition de la semaine de santé à kita.

 

Le Confident : Quels sont vos partenaires et que souhaiteriez-vous leur dire ?

 

AKD : On a plusieurs partenaires, je leur remercie beaucoup pour leur soutien, on a toujours besoin de ça, car l’association c’est une continuité nous sommes à la 20ème édition. Merci encore à eux.

 

Le Confident : Votre mot de fin ?

 

AKD : En conclusion je remercie beaucoup monsieur KANTAO pour son action humanitaire,

Les aînés qui n’ont ménagé aucun effort pour promouvoir l’association, resserrer les liens d’amitié, de fraternité et de solidarité entre nous étudiants, ressortissants de Kita et sympathisants. Je souhaite une très bonne chance aux étudiants des deux premières années. Vive Kita, vive la faculté de médecine, vive le Mali. Je vous remercie

 

FMOS-FAPH : La déception du Collectif des étudiants associés à l’IFM contre le comité AEEM

 

Qu’est ce qui s’est passé ?

En septembre 2018, le CNECE a lancé le concours d’entrée dans les différentes IFM dont tous les candidats ayant remplis les critères d’éligibilités ont été autorisés à concourir. Après 5 mois de cours dans les IFM et 4 mois de cours dans les facultés, approximativement 2000 étudiants, inscrits également dans d’autres facultés, ont constaté une restriction sur leurs cartes bancaires, sans être informé au préalable. Et cela, juste après le payement d’une première tranche de 6 mois de bourses plus le trousseau. À noter que les étudiants concernés dans certaines facultés comme la FST avaient déjà reçu leur première tranche avant la restriction. Cependant, après ladite restriction, tous ceux qui avaient des sommes d’argent sur leur compte, ont été privé de leur argent jusqu’au jour d’aujourd’hui.

 

Après des investigations au près du comité local de la FMOS/FAPH, on nous a fait savoir que la restriction était une politique de l’Etat pour économiser beaucoup d’argent. Pourtant, il n’y a aucune pièce justificatif informant qui de droit. Autrement, nous n’avons jamais vu un document indiquant que les étudiants inscrits dans les IFM et dans les Facultés en même temps, ne doivent pas bénéficiers des deux bourses.

 

Enfin, il a été demandé aux étudiants concernés de faire une demande de transfert de bourses de l’IFM à la faculté sous l’accord du CENOU. Une semaine plus tard, on a constaté la réactivation des cartes de certains de nos camarades dans la même situation. D’autres ont fait une demande au niveau de certaines agences ECOBANK pour la levée de la restriction sur leurs cartes et cela a été faite. Malgré ces multitudes actions, la majeure partie des étudiants inscrits à l’IFM et à la faculté ont malheureusement toujours une restriction sur leurs cartes bancaires. Nous nous sommes regroupés en collectif pour la restauration de nos bourses au niveau des facultés. Après quelques démarches, on a constaté à l’arrivée de la 2ème tranche, que certains comptes réactivés, ont été alimentés.

 

Qu’est-ce que nous avons fait ?

Nous avons essayé de joindre plusieurs fois la coordination nationale afin de leur exposer le problème, mais cela fut impossible suite à leur indisponibilité. Ainsi on a eu à mener des démarches administratives au CENOU, à la DNEN et au ministère de l’enseignement supérieur, sans suite.

 

Que voulons-nous ?

Nous demandons  la levée des restrictions sur nos cartes bancaire dans un bref délai afin de récupérer les sommes qui se trouvaient sur nos comptes ; Avoir nos bourses en intégralité dans les différentes facultés, puisque nous n’étions pas informés de leur politique ; De mettre en place un système d’information pour informer tous les candidats des modalités et des politiques en vigueurs.

 

Aux dires d’un responsable du collectif, après une série de démarches  sans succès, ils ont fait un sit-in à la faculté de médecine et d’odontostomatologie et à la faculté de pharmacie, pour étaler leur mécontentement face à la situation.

 

Selon la même source, le comité Aeem dirigé par Hamidou Diakité et la coordination nationale dirigé par Moussa Niangaly ont montré leur limite par rapport à ce dossier. Il estime que les deux responsables estudiantins cités, ne sont pas à la hauteur. Et qu’ils manquent d’engagement en faveur des étudiants.

 

Joint au téléphone pour en savoir d’avantage, M. Ahmadou Z Traoré, chargé à la communication et chef de service informatique du CENOU confirme qu’il s’agit bien entendu d’une décision des plus hautes autorités du pays. À l’en croire, la plupart des étudiants en question faisaient le concours d’entrée dans les IFM, juste pour bénéficier de deux bourses. Le pire dans cette histoire, est qu’ils empêchaient plusieurs jeunes à accéder aux IFM. Selon lui, avec cette nouvelle mesure, il y’ aura désormais moins d’étudiants qui vont s’inscrire à la faculté et dans les IFM.

 

Drissa Kantao

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