Le ministre Abdoulaye Diop sur le document de préaccord d’Alger : « Nous avons franchi un pas mais ce document ne suffit pas pour faire la paix… »

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Débat à l’ONU sur la situation au Mali : Le ministre Diop demande un renforcement du mandat de la MINUSMA
Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop

Le chef de file de la délégation gouvernementale aux pourparlers d’Alger, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération  Internationale, et ses deux collègues Hamadoun Konaté des Affaires Sociales de l’Action Humanitaire, et de la Reconstruction des Régions du Nord, et Mohamed Zahabi Ould Sidi de la Réconciliation Nationale ont fait la restitution du 5ème round des négociations aux Hommes de média. C’était lors d’une conférence de presse, hier lundi à l’hôtel Radisson Blu.

D’entrée de jeu, le ministre Diop, a exprimé la satisfaction du gouvernement par rapport au contenu du document paraphé le dimanche 1er  février entre d’une part le gouvernement   malien, et d’autre part  plusieurs groupes armés de la plateforme.

« C’est un document de compromis qui préserve l’essentiel et qui permettra aux Maliens de retrouver la paix. A notre avis il est acceptable »  déclare le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop. Qui poursuit en ajoutant que  le document respecte les lignes directrices qui avaient été tracées par le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Il s’agit selon lui, de la préservation de l’intégrité territoriale du Mali, et de son caractère laïc et républicain. «  Au delà de ces principes clés tout le reste était négociable et dès le départ nous sommes partis sur cette base » dit-il. Selon lui, la signature définitive du document est prévue d’ici fin mars, et aucune modification n’est possible d’ici cette date. « Nous avons franchi une étape importante du processus, mais le document à lui seul ne suffit pas pour faire la paix. Il va falloir créer des conditions nécessaires pour aller de l’avant » a-t-il précisé.

Avant d’ajouter que  toutes les parties voulaient encore plus, mais ce sont des vies humaines qui sont en jeu et le temps presse pour que le pays retrouve sa situation normale.

Interrogé sur l’éventualité d’un plan B au cas où la Coordination des Mouvements Armés de l’Azawad (CMAA) qui a émis des réserves pour parapher le document, le temps  dit-on de consulter sa base, refuserait finalement de ne plus revenir en arrière. Le ministre Hamadoun Konaté répond « jusque là rien ne nous atteste que la CMAA ne paraphera pas. Ils ont juste demandé un laps de temps entre 72heures et deux semaines, pour consulter, selon leur propre terme, leur base ».

Mohamed Ould Zahabi, de poursuivre en ces termes : « ne soyons pas des oiseaux de mauvaises augures, mais dans ce cas le monde entier sera témoin que le gouvernement du Mali a toujours privilégié la solution négociée à celle de la violence ».

Quant au terme ’’Azawad’’ le ministre Zahabi révèle que les représentants du gouvernement tout comme la société civile malienne, se sont tous opposés au terme ‘’Azawad’’ comme une entité politique et géographique devant désigner les trois régions du Nord du Mali. Raison pour laquelle selon lui, la question a été remise à plus tard pour être  soumise à une assise nationale, par la médiation internationale.

Lassina NIANGALY 

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1 commentaire

  1. Mais biensure mon ministre,tant que vos coeurs sont remplis d’interêts personnels ,vous ne pourrez jamais signer un accord de paix pour ma patrie. Tant que vous avez tout ces avantages de missions,vous aller toujours prolonger le match.mais il faut savoir que,après les prolongations c’est les tir aux buts;pan pan pan c’est le song des balls. Donc fais viteeee tonton.

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