Brèves infosept : Le ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne à bâtons rompus avec la presse : « la politique nationale de citoyenneté et du civisme rentrera bientôt en vigueur »

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Amadou Koita, ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, a animé un point de presse dans les locaux de son département sis à l’ACI 2000. Dans un entretien à bâtons rompus avec les hommes de média, il a abordé les principaux défis de l’heure touchant principalement la Jeunesse malienne. Un de ces défis est notamment la lutte contre le radicalisme et l’intégrisme violent. Pour y parvenir, son département, en étroite collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, entend mettre la Jeunesse au cœur de toutes actions de développement. Car il est bien connu que l’esprit de l’oisif est comparable à l’atelier du diable. D’où des tentations plus ou moins importantes de se laisser tomber dans l’escarcelle du terrorisme. La politique nationale de citoyenneté et du civisme qui s’articule autour de quatre politiques et sept axes stratégiques, devra le permettre. Egalement, le ministre Koita a annoncé le rétablissement du Service National des Jeunes élargi, cette fois-ci, à l’ensemble de la jeunesse malienne contrairement à l’ancienne version qui prenait en compte uniquement les fonctionnaires. Le Service comprendra trois volets, chacun d’une durée de six mois (militaire, professionnel, civique). Il concernera 1000 jeunes de 18 à 35 ans. Autre projet phare du département de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, c’est l’accord avec l’USAID d’un programme de volontariat sur trois ans,  de 600 jeunes maliens avec une enveloppe avoisinant 2 millions de dollars. Le ministre est également revenu sur la huitième édition des vacances citoyennes qui a été, selon lui, « des moments d’intégration, d’unité nationale et de brassage sociale ». L’évènement a été une grande réussite, a ajouté le ministre, puisque pour la première fois, il a entièrement été financé par le budget national.

Le ministre Amadou Koita a terminé le point de presse en exprimant son vœu ardent de voir le Mali dans la Paix par cette citation de Jean Jaurès : « l’affirmation de la paix est le plus grand des combats ».

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La Plateforme « Oui an Sonna » se transforme en mouvement « Arc-en-ciel » et se donne comme ambition de rassembler les Maliens autour de l’essentiel

 

Les responsables de la défunte plateforme « Oui an sonna » rebaptisée  en un mouvement patriotique dénommé «Arc-en-ciel» étaient le samedi 9 septembre 2017 face aux hommes de médias. Cette rencontre avec la presse avait pour but d’informer l’opinion nationale et internationale de la création du mouvement patriotique « Arc-en-ciel » et sur ses orientations. Au cours de cette conférence de presse, les responsables du tout nouveau mouvement, présidé par Ismaila Diallo, ont expliqué les raisons de ce changement de nom.

Pour rappel, la plateforme «Oui an sonna» a été créée pour soutenir le projet de révision constitutionnelle, initié par le président de la République. Ses responsables ont expliqué que cette plateforme s’appellera désormais « Mouvement patriotique Arc-en-ciel ». Cela, suite à la décision du président IBK de surseoir au projet de révision constitutionnelle. M. Ismaila Diallo, président de la défunte plateforme et président du nouveau mouvement, dit avoir pris acte de la décision du président de la République, dont le souci principal est d’instaurer un climat de paix, de cohésion sociale et de défendre l’intérêt supérieur des Maliens. Il dit être fier d’avoir informé les Maliens de l’intérieur, comme ceux de l’extérieur des vrais enjeux de la révision constitutionnelle. Il n’a pas manqué de remercier les uns et les autres de leur contribution pour avoir désamorcé la tension née de cette tentative de révision constitutionnelle.  «Dans ce jeu démocratique, la plateforme constituée exclusivement de jeunes issus de la société civile s’est rebaptisée à la plus grande demande de ses militants en ‘’Mouvement patriotique arc-en-ciel’’. La symbolique de l’arc-en-ciel réunit toutes les couleurs de la nation qui doit demeurer un et indivisible, avec un cœur qui bat au même rythme pour le grand Mali », a laissé entendre M. Ismaila Diallo.

Avec ce changement de nom, les membres du nouveau mouvement entendent rassembler les Maliens autour de l’essentiel, dans un cadre de convergence, sans considération politique, ethnique, de sexe et de religion. «Le mouvement patriotique Arc- en- ciel est un mouvement de tous, sans exception qui sera au service du peuple. Il se donne comme mission d’aller à la rencontre des Maliennes et des Maliens, des identités nouvelles pour  débattre et défendre ce qui nous unit, gage du développement du Mali. Si pour le Mali, aucun sacrifice n’est de trop, le mouvement Arc-en-ciel se veut rassembleur. Il sera la bouche de ceux qui n’ont point de bouche », a indiqué M. Diallo. Le nouveau mouvement se donne comme mission de soutenir le Mali dans ses engagements internationaux, dans la bonne gouvernance, de former et d’informer la jeunesse malienne sur les valeurs de la République, de la démocratie, des projets de développement et autres. Sa mission s’étendra aussi dans la lutte contre la corruption, le népotisme, le clientélisme, l’incivisme et la pauvreté.

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MALI-METEO : Les administrateurs ont fait le point à mi-parcours des actions planifiées

L’Agence nationale de la météorologie (Mali-Météo) a tenu, vendredi dernier à son siège, la 9ème  session ordinaire de son Conseil d’administration (CA) qui a fait le point de l’exécution à mi-parcours des actions planifiées lors des sessions ordinaires de décembre et extraordinaire de février 2017.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre des transports, Me Baber Gano, président du CA, a rappelé que les actions planifiées visent, entre autres à : soutenir les infrastructures de base, équiper le Centre de prévision métrologique moderne, poursuivre les opérations de pluies provoquées et l’assistance au monde rural. « En vue de contribuer davantage à la prévention et la gestion des risques de catastrophes naturelles, assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, améliorer les productions agricoles », a justifié le ministre des transports. Avant de préciser : « Cet objectif s’inscrit dans le cadre de la vision du président de la République de faire de notre pays une puissance agricole exportatrice ». Selon le PCA de Mali – Météo, les objectifs fixés pour « l’exercice en cours seront atteints avec satisfaction ». Me Baber Gano a fondé son argumentaire sur le taux élevé des engagements budgétaires au 30 juin dernier (73,49 % cette année, contre 20,87 % en 2016). Des accords de financement sont finalisés ou sont en cours de l’être avec la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale, dans le cadre, par exemple, du renforcement de son réseau d’observation métrologique, a-t-il illustré.  Entre autres raisons soutenant l’atteinte des objectifs, assignés pour l’exercice en cours, le ministre des transports a également cité le bon déroulement des opérations de pluies provoquées et l’assistance au monde rural, contribuant au bon démarrage de la campagne agricole 2017-2018 et la diversification des applications pour la sécurité des utilisateurs du fleuve des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou. Du côté de la direction de Mali-Météo, rien n’a filtré ni sur les montants alloués aux activités réalisées durant la période à évaluer, ni sur le montant global des engagements ou leur nature.  Interrogée à cet effet, une source administrative a indiqué qu’il est impossible de les communiquer en l’état. Car, les projets et actions soumis à l’analyse peuvent ne pas être validés par les administrateurs, a-t-elle argumenté.

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LUTTE CONTRE LA PROLIFERATION DES ARMES LEGERES : les acteurs en conclave pour une meilleure sécurisation des stocks d’armes et de minutions au Sahel

L’hôtel ONOMO abrite, le mardi 12 septembre 2017,  une session de validation des procédures opérationnelles standards (Sops) et procédures administratives pour la sécurisation physique et la gestion des armes. L’ouverture de l’atelier était présidée par le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, l’inspecteur général Moro Diakité. C’était en présence de plusieurs responsables des services de sécurité et des représentants des partenaires techniques et financiers.
L’objectif global de cette rencontre est de contribuer au renforcement de la sécurité dans la région du Sahel et ce, grâce à une meilleure sécurisation physique et gestion des stocks gouvernementaux d’armes et de munitions. Cet objectif ne sera atteint qu’en disposant de meilleures outils et en se conformant aux normes de gestion.
Dans son discours d’ouverture, le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection civile a rappelé que dans le cadre du programme d’action 2001 des Nations-Unies pour prévenir, combattre et éradiquer le trafic illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC) et de la stratégie de 2005 de l’Union européenne pour lutter contre l’accumulation et le trafic illicite des ALPC et leurs minutions, le conseil de l’Union européenne a mis en place un projet d’une durée de 36 mois. Ce projet qui couvre six pays dont le Mali, est financé par le bureau de l’ONU pour les affaires de désarmement (UNODA) et mis en œuvre par le Centre régional de la paix et le désarmement en Afrique (UNREC).
Par ailleurs, l’inspecteur général Moro Diakité a souligné que le Mali n’est pas resté à l’abri du phénomène de la prolifération et du trafic illicite des ALPC. «Le trafic de ces armes à feu illicite alimente le terrorisme et le crime organisé, devenant de sérieuses menaces à la paix, à la sécurité et au développement», a-t-il soutenu. Avant de terminer son intervention, le représentant du ministre en charge de la Sécurité a salué les efforts et l’implication de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (CNLPAL). «Je reste convaincu que les travaux que vous allez réaliser dans les jours à venir apporteront une contribution significative dans le renforcement de nos capacités de gestion et de sécurisation des armes dans notre pays», a conclu l’inspecteur général Moro Diakité.

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