Conflit malien: le ministre burkinabè des Affaires étrangères rencontre le président du Mali
6 Mar 2012 - 13:06
6 Mar 2012 - 13:06
14
Après une visite en Algérie, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, était ce lundi 5 mars 2012 au Mali. Il a été reçu par le président Amadou Toumani Touré. Au centre des discussions, le conflit dans le nord du pays, qui inquiète tous les États de la région. Djibril Bassolé juge impératif d'obtenir un cessez-le-feu et propose un agenda de sortie de crise qui devrait permettre la tenue de l'élection présidentielle malienne, le 29 avril prochain, et éviter les risques d'un vide constitutionnel.
Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso
L'agenda du MNLA, (l'indépendance régionale), est hors de portée. La communauté internationale n'est pas prête à soutenir un tel agenda. Je pense qu'il faut sauvegarder la stabilité, l'unicité, la cohésion nationale mais nous pouvons envisager d'aider les Maliens à discuter de ces questions pour pouvoir trouver des compromis.
Beaucoup d'acteurs régionaux ou internationaux interviennent dans le conflit entre les rebelles du Mouvement de libération nationale de l'Azawad et les autorités de Bamako. Le ministre des Affaires étrangères burkinabè estime que l'enjeu de la paix et la stabilité en vaut la peine : « Il n'y a pas d'initiative parallèle. Toutes les initiatives doivent converger (...) d'où la nécessité de se concerter très régulièrement ».
Tous les pays de la bande sahélo-saharienne n'ont qu'une seule envie c'est que la guerre s'arrête, ne serait-ce que pour des besoins humanitaires.
Par RFI
Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
Les brèves de Rouky : Ça monte
Le Challenger 29 Avr 2025 - 01:40 0
Brèves SYNABEF :
Mali Tribune 12 Mar 2025 - 01:24 0
SNESUP : menace de grève
Mali Tribune 26 Mar 2025 - 08:43 0
Quid du statut de président et de mandat d’Assimi ?
Le Témoin 6 Mai 2025 - 09:23 0
Brèves : CMDT : Pus de 250 millions de F CFA de perte de balles de coton
Mali Tribune 19 Mar 2025 - 02:17 0
Le prix de l’essence reprend l’ascenseur à Gao et à Menaka
Le Témoin 15 Avr 2025 - 14:37 0
-
RafaleVous avez la solution livrez nous d'abord Djimi le rebelle qui est ouagadougou retourne a paris pour dire a sarko qu'aucun français n'a negocier quoi que ce soit avec les indépendantistes corse!! foutez nous la paix. dit a la Mauritanie de nous livrer le pseudo président de l'azawad et son état major et les négociations sont terminés.Notre ATT fait honneur a la démocratie naissante en afrique et Blaise compaoré n'est qu'une honte pour toute la génération montante Vue qu'il n'a fait que servir les intérêts français pour ce maintenir au pouvoir.13 ansRépondreLike (0)
-
AzertyuiopDites au ministre burkinabé que les armes se sont tues... que la guerre est finie... a bana... Regardez sur la carte du Mali, on ne voit plus de points rouge... il n'y a plus d'attaque de bandits dans les petites villes sans défense... La guerre est finie... :-D :-D :-D :-D Mais seulement, notre armée ratisse sur le territoire national... comme c'est sa mission... Que l'on fiche la paix à notre armée... pour qu'elle fasse son job, à huis clos... Chuuuuuutttttt ! :-D :-D :-D13 ansRépondreLike (0)
-
FifianribanaLe Burkina est le porte-parole de la France en Afrique francophone,la Côte d'Ivoire sa "terre d'investissement" et la Mauritanie son valet.13 ansRépondreLike (0)
-
KassinNon on ne négocie pas avec des criminels! En 51 ans d'indépendance, la nation malienne vit la question Touareg à travers les guerres de rébellion à répétition comme un drame qui meurtrit son cœur. Au Sud, aussi très pauvre rappelons le, on n'a du mal à comprendre la persistance d'une attitude belliqueuse et d'une haine viscérale qui sévit au nord contre la nation malienne, malgré le pacte national, l'agence du développement du nord, ADN, la flamme de la paix, les vastes programmes d'intégration à l'armée, et de recrutement dans la fonction publique et des services déconcentrés de l'état (souvent sans diplômes et sans compétence) des ressortissants du nord, le Pspsdn (programme spécial pour la paix la sécurité et le développement au nord),... C'est vrai que les impacts et les retombées de ces programmes et actions sur les conditions de vie des populations du nord se font attendre. Mais c'est tous nos compatriotes au nord qui vivent les mêmes conditions de mal vivres de la même manière qu'ils soient Touareg, peuls, Behlla, arabe, sonrhai, ou autres. Il y a longtemps qu'on devrait faire l'audit des actions entreprises au nord pour le développement pour savoir pourquoi les programmes mis en oeuvre sont aussi inefficaces à changer le quotidien de nos compatriotes du nord. Mais la responsabilité dans ce manque de vigilance incombe d'abord aux ressortissants du nord car après le départ d'Alpha sur les dix ans du régime ATT, ils ont fait au moins quatre ans au pouvoir. Tour à Tour, Ag Amani, Ousmane Issoufi Maiga, Mariam Kaidama Sidibé, trois chef de gouvernement sur quatre du régime ATT viennent du Nord. Mieux, toutes les circonscriptions du nord sont représentées à l'assemblée nationale (où elles peuvent à tout moment interpeller les ministres et le gouvernement sur toutes les questions touchant leurs circonscriptions) avec en prime un vice président de l'assemblée national et un président du haut conseil des collectivités territoriales sans compter les ministres et autres cadres ressortissants du nord. Il ya eu une démission collective des leaders à répondre efficacement aux aspirations du peuple malien, mais la responsabilité des problèmes du développement du nord incombe plus aux ressortissants du nord que quiconque. Je n'ose même pas imaginer le boom du développement que Banamba et les autres villages Sarakolés de la région de Kayes auraient fait s'ils avaient bénéficié du même armada de dirigeants et de programmes pendant la même période. Alors le développement n'est pas arrivé au nord mais il n'est pas non plus clinquant au sud. Le gâchis nous a avons tous plein la figure. Le traumatisme des guerres précédentes, les rivalités entre les communautés du nord, ont marqué des générations entières de nos compatriotes au nord à telle enseigne que ce n'est plus le nord mais les nords qu'il faut voir. Puisque ces populations sont loin d'avoir la même vision, les mêmes attitudes et les mêmes préoccupations quoi qu'elles vivent sur le même territoire. Nous avons de très bons citoyens au nord (touareg, arabe, sonrhai, peul, behla, et autres) très attachés à la république malgré leurs conditions de vie difficiles. Mais nous avons aussi des bandits de grands chemins qui ne respecteront rien même si notre niveau de développement atteint celui du Canada. Mais franchement pendant tout le temps que certains d'entre eux côtoient Khadafi et ses montagnes pétrodollars qu'est-ce qu'ils ont fait pour changer les vies à Kidal, Menaka, Abeibara, Andaramboukane, Aguelhoc, Tessalit... "Reponsez moi"? Ce sont ces personnages qui ont aujourd'hui pris les armes contre nous. Pour qui connait la bande à Najim, Ag Ghali, et autres Bamoussa, il n'y a aucune autre alternative viable que la solution militaire, et l'armée malienne va s'affirmer. C'est cette fermeté qu'a manqué le régime ATT face à des énergumènes écervelés de la trame d'Ag Bahanga. Ceux qui s'activent à trouver autres solutions que la solution militaire ne le font pas pour le bien et la quiétude du peuple malien. Car aujourd'hui si on négocie sur Kidal il faudrait pas s'étonner demain que ce sera sur Mopti et Ségou. Cela est tout simplement inacceptable. Car si le problème du nord est une maladie de la nation malienne, le laxisme d'état, les compromis et compromissions aux détriment de la majorité de ceux qui vivent au nord, en sont de dangereux calmants et non des vaccins. Malheur et drame à celui qui essaie de négocier avec ces malfrats de grands chemins au nom du peuple malien! Aux pseudos chercheurs de négociation et de cessez-le-feu, je dis NO, NO, NO. Pour reprendre les termes de Margaret Thatcher qui est l'incarnation même de la fermeté et de la rigueur en politique. Toute chose qui a manqué au Mali depuis longtemps et dans tous les domaines. 1 franc voté pour le nord doit être 1 franc effectivement investi au profit de toutes les populations du nord. Sur 1 millimètre du13 ansRépondreLike (0)
-
Veritate7Le burkina n'est qu'un bra de la france dans la sous la regions, mettant le feux et jouant au pompier. By the way, Blaise degage!13 ansRépondreLike (0)
-
barryJuste une continuation des actions francaises. Si le Burkina ou la France veulent la fin de la crise, qu'ils extradent les criminels d'AQMI=MNLA qui vivent chez eux sous protection et promotion d'Etat. Qu'ils aident le Mali avec des armes et des renseignements militaires utiles. Le Mali n'a plus droit a l'erreur. Il faut reconnaitre et defendre ses interets, il faut avancer vers la solution militaire: AIDE TOI LE CIEL T'AIDERA.13 ansRépondreLike (0)