Financement de l’économie nationale : la Bceao et l’Apbef font le point

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La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et l’Association des professionnels de banques et établissements financiers (APBEF) du Mali étaient réunis, hier, sur le rapatriement des recettes d’exploitation. Etaient aussi inscrits à l’ordre du jour de la rencontre trimestrielle, le nouveau dispositif de « Reporting » des établissements de crédit et la situation de la microfinance. Il était également question de la contribution de la BCEAO à la fiabilisation des données macroéconomiques et financières et à la conduite des analyses sectorielles. La rencontre s’est déroulée à l’agence principale de la Banque centrale à Bamako, sous la présidence de son directeur national, Konzo Traoré, et en présence du président de l’APBEF, Moussa Alassane Diallo. A l’issue de la séance, les deux responsables ont animé un point de presse. « Nous sommes satisfaits de nos réunions trimestrielles. Nous avons examiné toutes les préoccupations qui ont été soulevées », s’est réjoui Konzo Traoré, qui expliquera ensuite que les exportateurs mettent des devises à la disposition de leurs banques qui, à leur tour, les cèdent à la Banque centrale. Il a rappelé que notre monnaie est arrimée à l’euro sur la base d’une parité fixe. Le soubassement de cette parité fixe est le système de centralisation des réserves de change. « Les agents économiques de tous les pays exportateurs doivent céder à la Banque centrale les devises issues de la vente de leurs produits. En contrepartie, quand un agent économique veut importer, la Banque centrale met à sa disposition, via sa banque, les devises nécessaires à ses opérations d’importation », développera-t-il. La Banque centrale produit des données économiques et financières. C’est à ce titre et à la demande de l’APBEF qu’elle contribue à la fiabilisation des données et à la conduite des analyses sectorielles. Konzo Traoré a précisé que cette participation s’effectue dans les domaines comme le produit intérieur brut, les comptes nationaux, à travers des outils de collecte d’informations dont elle dispose au niveau de chaque direction nationale.

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Journée de réflexion sur les contours du retour du Royaume du Maroc au sein de l’Union Africaine

Dans le cadre de la commémoration du centenaire du Président Modibo Keita, père de l’indépendance malienne et grand panafricaniste, l’Ambassade du Royaume du Maroc au Mali en partenariat avec la Fondation  Balanzan  pour la Gouvernance et la Stabilité a organisé le samedi 3 décembre 2016 une journée de réflexion sur les enjeux du retour du Maroc au sein du l’Union Africaine. L’objectif de la rencontre qui a eu lieu à l’hôtel Radisson Blu de Bamako était de cerner tous les contours et les implications afin d’accompagner ce retour au sein de l’Union Africaine d’un partenaire africain stratégique, comme le Maroc. Et cela à quelques semaines du Sommet de janvier 2017.  La rencontre a aussi permis de contribuer à sensibiliser quant à l’opportunité  du retour du Maroc au sein de la grande famille africaine. Le tout avec comme résultat attendu, la mise sur le devant de la scène  publique africaine du retour du Maroc au sein de l’UA. Les participants  à cette rencontre avec à leur tête le Pr. Dioncounda Traoré, étaient constitués d’officiels représentant les institutions de la République du Mali, des  personnalités maliennes  de divers bords politiques,  de représentants des partis politiques, des principales organisations de la société civile, des Parlementaires et Conseillers nationaux. Ont également pris part à cette journée de réflexion des experts consultants  maliens, marocains et africains et les anciens ambassadeurs du Mali au Maroc.  Il importe de souligner que la cérémonie d’ouverture  a été marquée entre autres par la projection d’un film sur la genèse de l’intégration africaine, l’intervention de l’Ambassadeur du Maroc au Mali, SEM. Hassan Naciri et l’exposé inaugural du Pr. Dioncounda Traoré sur les défis et enjeux de l’intégration africaine, surtout sur les opportunités du retour du Maroc au sein de l’Union africaine. Après, les participants ont eu droit à des Panels comme  le rôle du Maroc et du Mali dans la genèse, l’intégration africaine, le Maroc au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) ou encore la position et le rôle du Maroc au sein de l’OUA. Autres  panels à l’ordre du jour, les forces et limites des relations bilatérales  entre le Maroc et les pays africains, le partenariat économique Maroc-Mali, le Maroc et l’avènement de l’Union Africaine. Les conséquences de l’absence du Maroc  pour l’Union Africaine et pour le Maroc ont été aussi débattues  avec les enjeux, les défis et les procédures du retour du Maroc au sein de l’Union Africaine.

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Lancement de la 1ère édition de la Fête des sciences

Le lancement de la 1ère édition de la fête des sciences a eu lieu le jeudi 1er décembre 2016 dans l’Amphithéâtre de la Faculté des Sciences des Techniques et des Technologies de Bamako, FSTTB. Initiée par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, cette cérémonie a été présidée par le Secrétaire Général du dit département qui avait à ses côtés les représentants de l’UNESCO, le  Recteur de l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies, ainsi que le Président de la Commission d’organisation. Toutes ces personnalités ont tour à tour pris la parole devant un parterre de chercheurs, d’experts,  d’étudiants et d’élèves venus nombreux pour la circonstance. Elles ont ensuite salué cette heureuse initiative qui vient d’ailleurs à point nommé surtout dans un monde marqué par le réchauffement climatique, un environnement dégradant et des problèmes majeurs liés à la science et auxquels l’humanité est confrontée. Le public a été égayé par une démonstration scientifique de M. BECI Sakho. La cérémonie de lancement s’est achevée par la visite des stands d’exposition.

La Rédaction    

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