L'année 2014 a été déclarée par les autorités comme étant celle de la lutte contre la corruption et la délinquance financière. A cet effet, le président IBK a indiqué que personne ne serait au-dessus de la loi. S'il existe de nombreux dossiers flous à son entourage, il s'avère également que des actions sont en cours pour que certains répondent de leurs forfaits. Dont plusieurs ministres et directeurs régionaux ou nationaux.
Le Mali souffre de ses nombreux responsables plus riches que les opérateurs économiques. La raison, les administrateurs sont plus opérateurs que les préposés à ce travail. Ainsi, ils sont très nombreux à se taper des millions par jour, semaine ou mois sur le dos de l'Etat.
Elu, pour la réhabilitation du Mali et pour son renouveau, IBK n'est pas exempt de critiques pour certaines pratiques peu orthodoxes qui se font à son entourage. Cependant, ayant déclaré 2014 année de lutte contre la corruption et la délinquance financière, certains dossiers à notre possession prouvent que l'Etat est en train de joindre l'acte à la parole.
Ainsi, parmi les ministres actuels, ils sont plus d'une quinzaine à être appelés bientôt pour répondre de leurs forfaits. Selon le document, ils et elles ont eu à occuper souvent des postes juteux ou stratégiques. Certains, avant leur nomination, exerçaient dans des organismes internationaux.
Dans cette liste, les ministres les plus concernés sont : la ministre des Finances Mme Bouaré Fily Sissoko ; l'ancien ministre des Transports Général Abdoulaye Koumaré ; Mamadou Frankaly Keïta, actuel ministre de l'Energie ; Mme Berthé Aissata Bengaly : ministre de l'Artisanat et du Tourisme ; Malick Alhousseini Maiga, ancien ministre délégué auprès du ministre de l'Administration territoriale, chargé de la Décentralisation ; Général Sada Samaké, ministre de la Sécurité ; Cheick Oumar Diarrah, ancien ministre de la Réconciliation et du Développement des régions du Nord ; le DG actuel de l'ANAC ; l'ancien DG des impôts ; la Directrice de l'Anaser ; le DG actuel de l'INPS, le DG des Douanes, le PDG de l'Office du Niger, l'ancien DG de l'Opam, entre autres.
Cette liste n'est point exhaustive. C'est juste un avant-goût du dossier que nous avons sous la main.
Cependant, au Mali, souvent l'acte n'est pas forcément lié à la parole. Même si déjà tous les dossiers les concernant sont ficelés.
A suivre donc !
Boubacar DABO