Affaire «maîtresse du président» : Un contentieux vidé en janvier 2012

38

Dans notre chronique «Tour de Lassa» parue la semaine dernière dans l’hebdomadaire Le Reporter (N°206 du 11 Mai 2016), nous nous posions des questions sur le dénouement de l’Affaire dite «Maîtresse du Président» et qui, en 2007, avait opposé le ministère public à un enseignant ainsi qu’à des confrères, dont quatre Directeurs de publication.

Grâce au concours de notre ami et confrère Sacré Issa (Issa Seydou Doumbia) de l’AMAP, nous sommes en mesure de confirmer que c’est un contentieux bien vidé. En effet, en janvier 2012, la Cour d’Appel de Bamako avait statué sur cette affaire. La décision finale avait été la relaxe des journalistes et de l’enseignant. L’affaire est ainsi éteinte comme l’ont signalé Les Échos (quotidien N°3803 du 5 janvier 2012,  P.5); Le Scorpion (hebdo N°996 du 11 janvier 2012, Pages Une et 2); et Le Prétoire, (bihebdomadaire N°097 du 12 janvier 2012). Mais il faut néanmoins souligner que nos confrères ont attendu plus de quatre ans avant cette issue heureuse pour une affaire qui était devenue embarrassante pour tout le monde, notamment le régime démocratique du Général Amadou Toumani Touré (ATT).

Une affaire déclenchée suite à un article intitulé «Lycée Nanaïssa Santara : la Maîtresse du président de la République», publié le 1er juin 2007 dans les colonnes du quotidien Info-Matin. Un enseignant, un journaliste et quatre Directeurs de publication avaient été par la suite embastillés par le Procureur pour offense au chef de l’Etat et complicité. Il s’agissait notamment de Mahamane Hamèye Cissé (Le Scorpion), Birama Fall (Le Républicain), Alexis Kalambry (Les Echos), Sambi Touré (Info-Matin), Seydina Oumar Diarra (Info-Matin) et Bassirou Mintha (enseignant).

À l’issue d’un procès tenu à huis clos le 26 juin 2007, les cinq journalistes avaient été condamnés à des peines de prison ferme, pour l’un (Seydina Oumar Diarra), et avec sursis, pour les quatre autres. Des condamnations assorties d’amendes pour tous. En accord avec le Collectif de leurs avocats, les cinq journalistes injustement condamnés avaient interjeté appel. Ils ont donc attendu près de 5 ans pour que le Parquet enrôle leur affaire et que justice leur soit rendue. Même si ce fut en «catimini». C’est ainsi mieux pour tous !

Moussa BOLLY

Commentaires via Facebook :

38 COMMENTAIRES

  1. Le grand Mali où personne ne respecte personne au nom d’une soit disante “démocratie ” ou d’une liberté d’expression reconnue et garantie par la loi ; la même qui a comme garant le Président de la République (respect et considération) dont on passe la journée à parler de lui comme un camarade du quartier. Un écrivain dont je me garde de citer le nom disait ceci : de nos jours , chaque personne doit recevoir trois types d’éducation : celle de la famille, de l’école et enfin de la rue. J’ai cité dans l’ordre. Si la première n’est pas à hauteur de souhait le reste est ….. . C’est cela qui nous amène à la perte de nos valeurs. Respectons le chef de l’Etat. Ma contribution.

  2. vous journaliste votre bouche cherche quoi dans affaire de maîtresse d’un président. ATT vous à rater cela vous apprendra d’avoir un peu de retenu lorsqu’il s’agit des hautes personnalités du pays.

  3. c’est bien qu’on enferme souvent ces maudits journalistes corrompus qui prennent leur temps à fouiller dans la vie privé d’un Chef d’Etat. c’est vrai qu’on parle de liberté d’expression mais que cela se fasse dans la vérité et non chercher à nuire au bonheur d’une personne.

  4. je pense que la presse malienne est très corrompue car pour des miettes des opposants ils sont capables de te tuer. il faut que nos journalistes soient des professionnels car cela paye mieux et rend un journaliste capable.

  5. la vraie démocratie c’est sous le régime du président IBK et aussi la liberté d’expression bat son plein temps car des journalistes se permettent de raconter des mensonges fabriqués pas des opposants dans le seul but de nuire le régime.

  6. Si les journalistes passent leur temps à écrire des sottises de part et d’autres; elle ne peut donc que recevoir des coups de ce genre. Ils passent leur temps à dire qu’il n’y a pas de liberté de presse ou que la presse est intimidée mais si vous ne vous occupez de la vie privée des gens. C’est ce à quoi vous vous exposez!

  7. Il n’y a plus de réelle presse dans notre pays. Celle même qui est censé être impartiale et objective dans ses informations et analyses est celle-là même qui s’est laissé emporter par la subjectivité et le fanatisme. Nos journalistes ne nous exposent que leurs sentiments au lieu de réellement nous informer. Si elle est fustigé; elle l’aurait donc mérité.

  8. Ces “mercenaires de la plume” méritaient encore plus que la peine à eux affligés. Si c’est professionnel de salir la réputation des uns et des autres en publiant des bêtises sur leur vie privée. Il faut qu’on aille pas du dos de la cuillère avec ces diffamateurs.

  9. Ici au Mali, les journalistes sont laissés pour compte à cause de la mauvaise organisation de leur milieux. Il est temps qu’ils se forment et respectent l’éthique et la déontologie de cette noble profession.

  10. Les autorités du pays sont conscientes de que la liberté d’expression est l’oxygène de la démocratie et en tant que démocrate ils n’ont jamais attenté à la liberté d’expression qui force est de le constater de nos jours est devenu le libertinage d’expression. Si nos journaleux ne veulent pas recevoir des coups de ce genre; ils ne doivent pas désinformer le peuple.

  11. C est très bien que ces gens la soit libérés je crois qu’ils prendrons beaucoup de leurs erreurs et qu’ils pourront bien conseils leurs confrères.

  12. C’est vrai que la démocratie interdit l’emprisonnement de journalistes. Mais cela ne doit pas être une occasion pour eux d’injurier les hautes autorités à travers des histoires montées de toutes pièces.

  13. La liberté de la presse de nos jours est de nature à tendre vers le libertinage de la presse. Des hommes de médias vont jusqu’à injurier ouvertement les plus hautes autorités de ce pays sans que personne ne dise mot. Ce n’est pas du tout normal pour un pays qui se veut respecter.

  14. La justice ne fais que son travail si vous commettez ce genre de connerie la justice est la pour trancher

  15. Nous remercions ce régime, pour sa justice et par contre le régime précédent n’avait pas de temps avec les journalistes, on a tous vu le cas de HAMIDOU DIARRA dragon de la radio kledu.

  16. Affaire de maitresse du président ATT moi je pensais pas pourquoi vous vous êtes mêlés de cette affaire pour avoir ce genre de probleme.

  17. C’est une bonne nouvelle que ces journalistes aient retrouvé leur liberté.Il faut dire aussi qu’ils ne sont pas exempts de tous reproches dans cette affaire.Respecter son président est un droit pour tout citoyen.

  18. Que ces journalistes se professionnalisent au lieu de manquer du respect à nos chefs d’état. Le Mali est une grande nation donc nous avons besoin de journalistes professionnels et non des journaleux qui se font payer pour écrire des ragots sur le président.

  19. Ces journalistes et cet enseignant devrait être enterrer vivant, comment révéler la vie privée d’un président, il ne devait pas être libérer.

  20. Il faut que les journalistes maliens respectent l’éthique et la déontologie qu’exige la profession.La liberté de la presse est devenue problème dans notre pays.Il a été très déplacer de dire de telles choses sur la première personnalité de son pays.

  21. Il faut reconnaître que les journalistes maliens en font trop avec la liberté d’expression. La vie de la première autorité du pays ne doit pas être exposée comme celle d’une simple personne. Cela doit cesser s’ils veulent aspirer à une belle carrière en journalisme.

  22. Ces journalistes ne méritaient pas de passer tout ces temps en prison oublier que ce sont des chefs de famille.Ce fut triste de passer tout ces temps en prison pour ce genre de connerie.

  23. Toute les vérités ne sont pas à dire.Ces journalistes l’ont appris à leur dépend.Il faut que les journalistes sachent faire le discernement entre ce qui est à dire et ce qui est à taire.

  24. Il faut que ces journalistes aillent à ‘école du journalisme, pour qu’il enseigne un peu la déontologie et l’éthique, il y a de certain article qu’on doit écrire, à plus forte raison sur un président.

  25. C est très bien fait pour ces journalistes qui aiment mettre leurs bouche dans tous les choses maintenant ils saurons mieux se comporter.

  26. Je suis content pour ces journalistes qui retrouvent la liberté.Mais il faut qu’ils écrivent désormais sur les faits de société et laissent la vie privée des personnes publiques.

  27. La liberté d’expression ne veut pas dire, la liberté de dire la vie privée des gens dans vos journaux, il faut de l’éthique dans ce métier de journalisme.

  28. Je pense que les journalistes maliens confondent liberté de la presse à l’libertinage médiatique.Sous le couvert de cette liberté les journalistes écrivent souvent des choses insensées.Ces journalistes apprendront de cette incarcération bien que cela soit en tort.

  29. Ces journalistes se sont enfermé sur le faux, ou est partie la liberté d’expression, en ce moment la justice était elle, la justice du plus fort.?

  30. Il faut reconnaître que la justice malienne a repris ces lettres de noblesse avec l’avènement IBK. Une fois de plus merci au procureur qui vient de libérer les journalistes.

  31. La vie privée de tout citoyen est top secret. On ne doit pas au nom de quoi que ce soit se permettre de raconter de fariboles allant dans le sens des offenses ou des atteintes à la vie privée de la personne. Je me demande pour cette affaire a fait son réapparition dans les médias ?

  32. Les journalistes maliens pensent que la liberté d’expression est la liberté d’exposition d’une personne sans preuves du fait révélé. Cette affaire a été un casse-tête. Les personnes ayant révélées cette affaire de maîtresse ont eu ce qu’elles voulaient.

  33. A l’époque ces journalistes avaient raison car le président de l’époque était un chef de l’Etat qui avait des maîtresses. La liberté d’expression ne doit pas nous permettre aussi de diffamer sur certains faits.

  34. Les éditeurs maliens sont habitués à publier des informations sans aucune preuve à l’appui et irréfutable pouvant les épargner à toute poursuite judiciaire pour diffamation. Mais cette affaire était vraie car la décision de la Cour d’Assise a donné raison aux personnes accusées de diffamation dans cette affaire.

  35. Certains journalistes maliens ont besoin des notions de bases sur la liberté d’expression pour ne pas qu’ils s’exposent tous les jours à des situations pareilles. Cette affaire était une intox qui s’est mal tournée pour ces quatre personnes.

  36. Voilà des gens qui devraient être décorés chevalier du désordre national du Mali: A quand la maîtresse du journaliste, de l’enseignant?

    • Tres bonne remarque. On veut devier l’attention des gens, et je ne serais pas surpris dans les jours a venir de voir un autre scandale, un nieme encore, qu’on veut nous cacher avec ces betises.

Comments are closed.