Djibril Sacko, Président de l'Association ‘’Salon des Médias’’ : ‘’Tout est fin prêt pour la tenue de la 4e édition’’

Après deux reports, la 4e édition du Salon des Médias se tiendra bel et bien du 31 juillet au 3 août prochain.

14 Juillet 2025 - 12:28
 0
Djibril Sacko, Président de l'Association ‘’Salon des Médias’’ : ‘’Tout est fin prêt pour la tenue de la 4e édition’’
Djibril Sacko

Dans une interview que l’initiateur de l’évènement, Djibril Sacko, nous a accordée, il donne l’assurance de la tenue de cette édition à date indiquée, fait le point de l’organisation et des différentes innovations pour cette édition.

Bonjour président, c’est quoi le Salon des Médias ?

Bonjour. Le salon des Médias est une initiative de jeunes journalistes et des acteurs de médias au Mali qui se sont réunis, qui ont décidé de l'organiser comme leur événement. C’est une initiative qui nous amène à parler de nos problèmes, de notre vision du Mali.

Dans un premier temps, c'était national mais, depuis la deuxième édition, le Salon des médias est devenu international puisqu'on a reçu des journalistes de la Guinée et du Burkina Faso dans un premier temps. La troisième édition aussi a réuni des journalistes de ces deux pays, plus le Niger et le Togo. Maintenant pour la quatrième édition, 15 pays doivent venir s'ajouter aux médias du Mali pour parler de la 4e édition.

Après deux reports successifs, la commission d'organisation a finalement retenu la période du 31 juillet au 3 août pour l’édition 2025 du Salon de médias. Peut-on enfin se rassurer quant au respect de ce rendez-vous ?

Cette fois-ci le salon aura bel et bien lieu à la date du 31 juillet au 3 août. Il est vrai qu’il y eu des reports du fait de difficultés organisationnelles et qu’en accord avec les plus hautes autorités de notre pays, nous avons décidé de le reporter pour mieux préparer l’édition.

A quelques semaines de l'événement, quel est le niveau actuel de préparation et d'organisation ?

C'est un événement très important. C’est pourquoi la commission d'organisation est à pied d’œuvre pour tenir tous les paris. Le président de la commission d'organisation, vous le connaissez déjà c'est Issa Kaba Sidibé. Nous avons travaillé de telle sorte que nous avons un comité de pilotage dirigé par le président de la Maison la presse, qui est constitué en outre du président du Groupement des agences de communication au Mali, Sidy Dagnoko, un nouveau partenaire du Salon des médias à travers ‘’Spirit Mc Eriksson’’, Hamidou Sampy à travers Créacom Afrique. Nous avons aussi ‘’Binthily communication’’ qui nous accompagne. Ce comité de pilotage chapeaute toutes les décisions du Salon des médias. La commission d'organisation a des démembrements tels que la sous-commission accueil-hébergement, la sous-commission restauration, la sous-commission santé et sécurité, la sous-commission scientifique, la sous-commission communication. Aujourd'hui, on peut dire que le Salon des médias est vraiment prêt à accueillir les participants du Mali et du monde entier au Palais de la culture Hampâté Bah.

Le Salon de média prend de l'ampleur à chaque édition. Quelles seront les principales nouveautés et particularités cette année ?

Cette année, nous avons renforcé ‘’L'école du Salon’’ avec d'autres partenaires. Elle portera sur plusieurs thématiques. Nous avons   revu aussi l'organisation en prévoyant des tables-rondes. Ainsi seront approfondies les différentes thématiques.

Il y aura de nombreux invités internationaux pour des échanges plus féconds par rapport aux préoccupations des medias. Nous avons d'autres innovations à travers le contenu même du Salon des médias. Nous avons un partenariat avec le Forum de la presse. Nous avons également intégré un concours de films documentaires qui sera un concours ouvert, sans thématique  définie. Cela pour permettre aux jeunes réalisateurs de venir compétir. Nous sommes déjà en train de travailler sur le jury qui va départager ces réalisateurs en herbe. Il y aura aussi une compétition de football entre les organisations de presse autour de ‘’Créacom’’, notre partenaire dans l'organisation.

Comme vous le savez, cette année a été décrété ‘’l'année de la culture’’ au Mali par nos plus hautes autorités. Donc le Salon des médias ne doit pas rester en marge. Aussi avons-nous décidé d'ajouter beaucoup d'aspects culturels. Il y aura une Nuit dédiée à la culture malienne et africaine. On est en train de travailler avec le Badema national et l'Ensemble Instrumental. Nous allons organiser une visite touristique dans quelques sites avec ‘’Mali Tourisme’’. En outre, nous avons décidé d'ouvrir une large fenêtre sur les activités de l’AES, parler du rôle que le Mali a joué durant sa présidence et faire aussi un peu le bilan du travail des départements qui sont là parce que le ministère de la Communication nationale et les directeurs des chaînes nationales de l'AES seront au rendez-vous avec la grâce de Dieu. Il faut signaler que l'invité d'honneur du Salon des médias de cette édition est la Maison de la presse du Sénégal. Elle sera là avec une forte équipe.

Quels sont les invités attendus pour cette édition. D’importantes personnalités et structures sont-elles annoncées?

Les invités attendus cette année sont les organisations de presse du Burkina Faso, du Niger du Sénégal aussi de la Côte d'Ivoire. Nous avons aussi invité quelques têtes d’affiches dans ces différents pays. Ces têtes d’affiches seront des surprises. Nous avons invité les instances de régulation de ces pays, la Haute Autorité de la communication du Mali est déjà avec nous. Seront également ici plusieurs  ministres, directeurs des télés nationales de l’AES et d’ailleurs. Par exemple, au Cameroun, il y aura ‘’Sonde plus TV’’ qui est une chaîne de télévision pilotée par  l'initiatrice du Salon international de l’audiovisuel du Cameroun. Le staff du Festival international de la liberté de presse et BFM TV au Burkina seront également de la partie. Nous avons invité la télévision guinéenne, la télévision nigérienne, celle du Gabon. Donc c'est dire aujourd'hui que nous mettons l'accent sur tout ce qui peut jouer un rôle important dans la vie des médias.

 Ne pensez-vous pas que c'est trop d’activités à la fois?

Le programme qu'on est en train d'élaborer prévoira des activités en amont du Salon des médias. C’est le cas de ‘’L'école du Salon’’ qui commence trois jours plus tôt. Il y aura les panels, les tables-rondes et les masters class. Je pense qu’on pourra tenir toutes les activités prévues.

Sur le plan des partenariats, le Salon a-t-il bénéficié de nouveaux soutiens ou de collaborations renforcées ?

Bien sûr. Le salon a commencé avec les agences de communication ‘’Créacom’’, puis ‘’Binthily communication’’. Ce sont les partenaires visibles en activité. Nous avons d'autres partenaires tels Dja communication qui était avec nous dès le début. Il y a l’ORTM qui a tout le temps été avec nous comme d’autres médias.   Spirit est venue renforcer l'équipe de la mobilisation. Cette année, il faut que le salon soit vendu. Le rôle de Spirit, c'est la vente des stands, en plus de la communication et de l'organisation matérielle du Salon des médias. S’y ajoute la Maison de la Presse du Sénégal, partenaire-clé du Salon des médias, puisque dans la convention entre la Maison la presse du Sénégal et le Salon des médias, il est dit que la Maison de la Presse accompagne SAM-Mali qui, en retour, l’accompagnera dans l'organisation du salon prévu au Sénégal en octobre prochain. Donc cette année, on peut dire fièrement que le Salon est en train d’avoir beaucoup de partenaires.

Est-ce que vous avez un message à l’endroit des participants, de la presse malienne, en particulier ?

Nous invitons les médias maliens à faire du Salon des médias, leur salon. Ce que nous demandons à la presse malienne, c'est de venir occuper les stands. Nous sommes en train de faire des stands ouverts, qui vont permettre à nos participants d'être visibles. Il ne s’agit pas de prendre les stands et ne pas les occuper. Nous demandons cette année aux médias de venir occuper les stands.

Des étrangers  viendront pour découvrir ce que nous faisons. Ils peuvent chercher à comprendre c'est quoi par exemple le journal ‘’Le Challenger’’ ?

Qu'est-ce qu’il fait ? Est-ce que le Challenger doit seulement venir afficher une bâche et puis partir ?

Non, ‘’Le Challenger’’ doit être actif et présent pour donner plus d’orientation aux visiteurs.  Les télés qui viendront doivent aussi être actives avec des émissions sur place. L’objectif du Salon des médias, c’est amener cette population à découvrir, savoir ce que nous faisons, ce que nous apportons. Donc, on demande aux médias d'être présents et de s’intéresser au salon au grand bénéfice de tous.

Qui est le parrain de cette édition ?

Le parrain de cette  4e édition est le président du Haut Conseil Islamique, Chérif Ousmane Madani Haïdara. Il est aussi le promoteur de Chérifla Télévision. Il a été choisi car le salon est un cadre de communication, d’échanges et de transmission de messages. C’est dire que les religieux et les médias peuvent aller ensemble car, chacun est transmetteur de message. Il a accepté  et s’est engagé pour que cette édition soit une réussite. C’est le lieu de saluer le parrain et la marraine des éditions passé dont, l’actuel Premier ministre, Général Abdoulaye Maïga et Colonel Assa Badiallo Touré.

Entretien réalisé par

Rokia Coulibaly et Fatoumata Djourté

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0