Lutte contre l’insécurité à Bamako : Arrestation d’Ousmane Kéïta dit KO, auteur d’une dizaine d’attaques à main armée
La traque menée par tous les commissariats de police du district de Bamako a abouti à l’arrestation de Salim Sanogo, le cerveau du groupe, survenu le jeudi dernier, suivie de celle d’Ousmane Kéita, le plus dangereux, hier...
La traque menée par tous les commissariats de police du district de Bamako a abouti à l’arrestation de Salim Sanogo, le cerveau du groupe, survenu le jeudi dernier, suivie de celle d’Ousmane Kéita, le plus dangereux, hier mercredi aux environs de 14 heures au niveau du cinéma VOX. Les trois autres membres du groupe courent toujours.
La bande constituée de quatre voleurs plus un chauffeur était, selon la police, bien structurée. Elle a à son actif dix attaques à main armée. Le Commissaire divisionnaire, Balla Traoré, du 1er Arrondissement a affirmé que la bande de malfrats en question a toujours opéré sans être inquiétée.
Salim était vivement recherché par la police pour la casse d’une boutique de téléphones portables au Grand marché appartenant à un certain Wagué. Ses deux complices ont été pris et envoyés en prison.
Lors de leur dernière attaque, perpétrée le 7 août dernier dans une boutique de pagnes «basin», la bande à Salim Sanogo a emporté des marchandises d’une valeur de 13 millions FCFA. C’est depuis cette date que la police a mis en branle tous ses éléments.
La traque a abouti à l’arrestation de Salim Sanogo le jeudi 17 août. Ce dernier, affirme le Commissaire divisionnaire Balla Traoré, a continué à nier en bloc les accusations portées contre lui jusqu’ au mercredi dernier où son complice, Ousmane Kéita, a été lui aussi appréhendé par la police mais non sans difficultés. Il avait déjà échappé de justesse, à deux reprises, à la police du 7e Arrondissement.
Lors de son interpellation, survenue aux environs de 14 heures le mercredi dernier, au niveau du cinéma VOX, Ousmane Kéïta s’est jeté sur le policier venu l’arrêter. Après une rude bagarre, au moment où il voulut faire usade du pistolet-mitrailleur qu’il portait caché sous son boubou, un militaire en civil, qui était de passage, vint prêter main forte au policier. C’est ainsi que notre malfrat fut maîtrisé et conduit au commissariat du 1er Arrondissement.
La perquisition de son domicile a permis aux policiers de mettre la main sur un pistolet de marque italienne, un boubou de chasseurs et plusieurs gris-gris qui, selon ses déclarations, lui permettent de devenir invisible pendant ses opérations. Les quatre voleurs, auteurs de plusieurs attaques à main armée appartenaient tous à une bande de criminels qui avaient longtemps semé la terreur à Bamako.
Ayant déjà à leur actif plus de 42 braquages, ils ont été arrêtés puis déférés en prison en 2004. Ce qui est difficile à comprendre, c’est comment ces mêmes voleurs se sont-ils retrouvés en liberté pour reconstituer leur bande, s’est exclamé le Commissaire-divisionnaire, Balla Traoré.
Pierre Fo’o MEDJO
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