Flambée du prix et pénurie du charbon :Le gouvernement prend encore des mesures impopulaires !

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Pour bien connaïtre cette flambée et cette pénurie du charbon, nous avons sillonné quelques marchés de Bamako. Notre rédaction s’est entretenue avec des vendeurs et vendeuses de charbons. Partout, nous avons relevé trois raisons susceptibles d’expliquer la problématique. Lire notre dossier.

Beaucoup de choses se disent sur cette situation de hausse et de pénurie de charbons, parmi lesquelles nous avons essentiellement retenu trois points. Premièrement, il s’agirait de l’interdiction de l’abattage des arbres par les agents des eaux et forets. Deuxièmement, on a appris que les agents des eaux et forets de Sanankoroba ont été agressés par la population de Sanankoroba. Leur voiture de service aurait été même brulée. La troisième raison la plus plausible est que des commerçants seraient en complicité avec les autorités pour imposer à la population l’utilisation du gaz dont le prix ne fait que monter en flèche.

S’il est vrai que l’interdiction de couper les arbres est bien pour la protection de l’environnement, mais pourquoi coïncide-t-elle avec la flambée du prix des bonbonnes de gaz? Si réellement l’Etat veut stopper la production du charbon pour bien protéger la nature, la meilleure solution consiste à subventionner le gaz. Ainsi, les commerçants pourront à leur tour le vendre à un prix abordable à tout le monde. Si on donne le gaz à la population à un prix moins élevé que celui d’un sac de charbons, personne n’osera acheter le charbon. Et ses producteurs seront même découragés à se livrer à cette activité qui leur permet d’avoir du pain à manger.

d’ailleurs, les femmes aiment le gaz plus que le charbon n’eut été la cherté de son prix. «Avec le gaz on fait la cuisine sans être Sali. Mais, avec le charbon tes mains et tes habits sont toujours sales», soutient une ménagère. Alors l’arrêt de la production du charbon ne dépend que de la volonté du gouvernement et des opérateurs économiques.

Malheureusement pour la majorité de la population Malienne, comme dit un proverbe Bambara : «on ne sait plus où se laver et où s’essuyer le corps».

 

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A suivre…

 

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Dognoumé Diarra


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