Message de la présidente de Hera Foundation à l'occasion la journée panafricaine des femmes 2025 : Réparer les femmes, réparer la justice
À l’occasion de la Journée panafricaine des Femmes, célébrée chaque 31 juillet, Me Nadia Myriam Biouelé a publié un message intitulé «Réparer les femmes, réparer la justice ».

En tant que Fondatrice de HERA Foundation, et en tant que femme africaine qui a traversé des épreuves profondes, je ne peux rester silencieuse en ce 31 juillet.
Chaque année, la Journée Panafricaine des Femmes célèbre le combat et la résilience des femmes africaines. Mais cette année, les mots choisis vont plus loin. Ils parlent de justice sociale et économique, de réparations, de droits environnementaux.
Des mots puissants, que nous devons traduire en actions concrètes. Car la vérité est que les femmes africaines attendent depuis trop longtemps.
Réparations : voilà un mot qu’on associe souvent aux conflits, aux crimes coloniaux, aux violences systémiques. Mais ce mot, nous devons aussi l’associer à nos mères, à nos sœurs, à nous-mêmes. Car nous sommes trop nombreuses à avoir tout donné à nos sociétés sans rien recevoir en retour.
Et pourtant, les femmes africaines bâtissent des nations. Elles assurent la paix, nourrissent les familles, prennent soin des communautés. Et ce, souvent au prix de leur santé, de leur liberté, voire de leur vie.
Au Mali, faire avancer la justice sociale, économique et environnementale pour les femmes, ce n’est pas un projet abstrait. C’est :
– Assurer un accès équitable aux ressources économiques pour les femmes rurales et entrepreneures.
– Garantir la protection juridique contre toutes formes de violences.
– Reconnaître le rôle stratégique des femmes dans la gestion de l’environnement et l’adaptation au changement climatique.
En créant HERA Foundation, j’ai voulu offrir un espace où les femmes peuvent retrouver leur voix, leurs droits, leur dignité. Et je continuerai, malgré les obstacles personnels, professionnels ou politiques, à m’engager pour qu’aucune femme ne soit plus jamais seule.
Ce 31 juillet, je n’appelle pas seulement à la célébration.
J’appelle à la responsabilité collective.
Car réparer les femmes, c’est réparer l’Afrique.
Réparer les femmes maliennes, c’est réparer le Mali.
Me Nadia Myriam Biouelé
Avocate au Barreau du Mali
Présidente de la fondation HERA FOUNDATION
Présidente de la Commission Fondation du Club Rotary Bamako Challenge
www.fondationhera.org
Quelle est votre réaction ?






