AN I de Baba Diarra à la tête de la FEMAFOOT : Un bilan désastreux !

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Le président de la Femafoot

Violations flagrantes des statuts et règlements, dilapidations de fonds sans précédent, népotisme, exclusion, mensonges grotesques, fuite de responsabilité, sabotage, surfacturation, incompétence notoire, médiocrité en règle de promotion, déconstruction des acquis précédents, intimidations, menaces, voilà autant de maux qui ont émaillé l’AN I de Baba Diarra à la tête de la fédération malienne de football. 

Elu le 8 Octobre 2013 à Mopti, l’Inspecteur Général de Police Boubacar M’Baba Diarra était considéré à l’époque par la majorité des amoureux du ballon rond comme un homme providentiel qui allait faire mieux que son prédécesseur Hammadoun Kolado Cissé. C’était mal connaitre le vrai visage de l’homme qui s’est avéré être un grand théoricien et un spécialiste dans le double jeu et cela dans son propre clan. En effet tout ce que Baba Diarra avait déclaré lors de la campagne électorale (à savoir la fin de la chasse aux sorcières, la réconciliation des acteurs de football et la promesse d’offrir 10 millions à chaque ligue régionale) s’est avéré comme un boucan car une fois élu ce fut diamétralement le contraire et pire tous les acquis obtenus par son prédécesseur et son équipe ont été mis dans l’eau.

Une gestion sans précédent dans les annales de la FEMAFOOT depuis 1960

De mémoire des observateurs du ballon rond au Mali, un tel passage d’un  président de fédération n’a aussi défrayé la chronique et de surcroit en une année  seulement sur une gestion aussi calamiteuse que désastreuse tant sur le plan humain que sportif. En effet  sur le plan humain, une fois élu à la présidence, Baba Diarra  va trahir le chef de file du collectif du 11 juillet qui n’est d’autre que le président de la ligue de football de Tombouctou lors de la composition du bureau du comité exécutif. Pourtant c’est grâce à Salaha Baby que Baba Diarra doit le maintien de sa candidature et surtout sa présence à Mopti. Ainsi une fois ce premier passage d’examen réussi, le natif d’Ouolofobougou met en branle son plan machiavélique. C’est ainsi qu’il décide d’humilier 7 employés  en les licenciant injustement tout simplement ils sont proches de l’ancien bureau fédéral. Et depuis ces 7 employés tous des chefs de famille courent derrière leurs droits malgré les assurances du locataire de la maison grise. Et pour mieux assouvir sa libido financière, Baba fait appel à un véritable dinosaure en la personne d’El Hadj Yacoubadjan Traoré en lieu et place de Me Thierno Diallo, limogé. Et c’est le début de la déstabilisation, des manigances, des coups foirés. A noter que ces deux hommes (l’un vice-président et le second secrétaire général) connaissent parfaitement pour avoir poignardé Salif Keita, président d’alors de la fédération de 2005 à 2009. Du coup une première victime est tombée à savoir, le chargé de mission Moussa Bah qui est renvoyé comme un malpropre car jugé trop gênant. Une 2e victime s’en est suivi à savoir le président de la commission des finances, Yéli Sissoko pour avoir refusé d’être complice de l’installation d’une mafia de détournements de fonds. Conséquence directe, le président de la commission juridique, Bassalifou Sylla a claqué la porte du comité exécutif avec fracas en démissionnant pour violation flagrante des statuts. Pour masquer son incompétence notoire à maintenir la flamme léguée par l’ancien bureau fédéral, l’ancien chef de cabinet de Kafougouna Koné de 2002 à 2012, tombe dans son jeu favori à savoir le lynchage médiatique contre deux anciens membres de l’ancien bureau fédéral en les accusant de détournements de fonds. Ce qui est surtout déplorable voire dramatique c’est que la déstabilisation de la fédération malienne de football est créée et entretenue par certains membres du comité exécutif et non de l’extérieur. Il n’est un secret de polichinelle pour personne que certains membres du comité exécutif ont tout mis en œuvre pour que les équipes nationales Cadets et Juniors ne se qualifient pas à leur phase finale de CAN. Le match retour des Aiglons contre le Burkina Faso à Bamako ; les insultes contre les Cadets après avoir gagné(2-0) contre la Tunisie à Bamako, les tentatives de limogeage  avorté des entraineurs Baye Bah(Cadets) et Fagnéri Diarra(Juniors), la signature du contrat de l’adjoint et non celui du principal sont une parfaite illustration. Aujourd’hui les  nombreux scandales financiers sont mis à nu en témoigne les déclarations du président de la commission des Finances, actuellement suspendue, du désormais ancien président de la commission juridique. Pour la première fois depuis l’arrivée d’un sponsor, les clubs se voient offrir un chèque sans provision. Pour la première fois on apprend que le fils du président de la fédération ait obtenu un marché.  Pour la première fois on apprend qu’un voyage de 2 à 3 membres du comité exécutif a coûté 9 millions de FCFA. Pour la première fois qu’on apprend que les frais de transit de 2 à 3 cartons contenant les maillots Airness sont facturés à  4 à 5 millions de FCFA. Pour la première fois qu’on voit un président de fédération assister à un tirage au sort de la coupe UEMOA, une compétition politique qui n’est pas reconnue par la CAF. Pour la première fois qu’on constate qu’un président de fédération a effectué autant de voyages en une année que l’ensemble des voyages au cours des quatre années des autres présidents. Pour la première fois on voit que c’est la première fois qu’un président de fédération ordonne que les équipements sportifs offerts par la FIFA au football féminin, soient gardés au domicile d’un membre du comité exécutif en la personne de Mme Traoré Fatou Camara fut-elle présidente de la commission du football féminin alors qu’il existe plusieurs bureaux sécurisés à la fédération. Allez-y savoir le reste ? Le bilan d’une année du président a été aussi marqué par une violation flagrante des statuts en s’entourant de plus de 22 conseillers (dont la majorité est composée de retraités et ‘’d’arracheurs de dents’’) alors que les statuts limitent le nombre 3à5 seulement. Sur le plan sportif ce fut la désolation avec la mauvaise programmation du championnat, le retard chronique du payement de l’argent offert par le sponsor officiel, le mépris total envers certains clubs et ligues jugés proches de l’ancien président de la fédération, des arbitres manipulés pour fausser les résultats. Conséquence directe la baisse de niveau du championnat, le désintérêt total du public, le parcours sans gloire des clubs maliens dans les compétitions africaines de clubs, l’élimination précoce vde l’équipe nationale féminine du Mali. Le président de la fédération  donne l’impression qu’il a été élu uniquement pour s’occuper des Aigles Seniors. La preuve c’est la première fois qu’on voit un président de fédération à tous les matches officiels et amicaux disputés par les Aigles du Mali. Or l’équipe nationale n’appartient pas à une seule personne mais à tous maliens. La preuve c’est sous l’ère de l’ancien bureau fédéral que les Espoirs ont obtenu leur qualification au CHAN qui s’est disputé en Février 2013. Autre inquiétude c’est que personne ne sait que sont devenus les fonds issus des matches amicaux des Aigles contre la Guinée Conakry, du Sénégal, de la Croatie, de la Chine et surtout des ristournes(le montant serait de 125 millions de FCFA) de la participation du Mali aux éliminatoires de la Coupe du Monde qui sont tombés le mois de Septembre dernier. Ce qui fut catastrophique c’est la succession de maladresse dans la prise de certaines décisions telles que l’ouverture du marché des transferts alors que le championnat n’était pas clos, la décision unilatérale d’augmenter les tarifs des transferts avant de se rétracter sous la menace des clubs et des ligues. Aussi le monde sportif a pu mesurer la méchanceté et la rancune féroce du président de la fédération suite à son projet machiavélique d’électrification de certains terrains de football en discriminant les terrains du CSK et de l’ASB. Et personne n’a aussi compris pourquoi le président de la fédération a refusé d’assister à la cérémonie de remise de la légion d’honneur à Salif Keita, le 14 juillet 2014 à l’Ambassade de France au Mali alors qu’il a été personnellement invité par l’icône vivante du football mondial. Au moment où nous étions sous presse, le champion déclaré n’a pas réussi son trophée. Mais hélas on a l’impression que le président de la fédération est toujours en campagne car  la presse proche de lui continue à égrener son Curriculum Vitae alors que le football malien attend de lui des actes concrets.  Que Dieu protège  vraiment le football malien !

Saïd

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1 commentaire

  1. M. le journaliste, les partisans de Baba te traiteront ”d’acheté”, journaleux, mais croyez-moi, je n’ai jamais rencontré un homme aussi machiavélique, calculateur et suspicieux dans ma vie. tu as oublié que mentionner son ton 1er acte à savoir faire remplacer 09 membres du comité exécutif avant l’AG. Il devait attendre l’AG pour débarquer qui il veut. Ce qui est une violation flagrante des statuts et règlement de la femafoot alors qu’il se disait défenseur des textes avant son arrivée. Toute l’instabilité dans le Djoliba aujourd’hui est dû à Baba et à quelques lèche-cul qui le suivent aveuglement pour des intérêts personnels sordides. Baba est également plus qu’ingrat car il doit son élection à quelques personnes comme Salaha Baby, Yeli Sissoko, Mahamadou Cissé et Moussa Bah que je ne porte pas du tout sur le coeur. Ces personnes citées ci-dessus sont ses 1ers ennemis aujourd’hui au profit de Kolon et de son clan. La femafoot est une vraie mafia maintenant. Hélas…

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