Sanogo et l'armée malienne prêts à porter le coup final aux islamistes

[caption id="attachment_70336" align="alignleft" width="350"] Des soldats maliens (photo archives)[/caption] L'armée malienne serait plus que jamais déterminée à libérer le nord du Mali et attendrait de pied ferme la livraison des armes retenues notamment en Guinée par la Cedeao.  A en croire le porte parole du CNRDRE qui s'est confié à KOACI.COM ce mardi, le Capitaine Sanogo, discret médiatiquement depuis plusieurs mois, serait depuis plusieurs mois à la manoeuvre pour que tout soit prêt au jour "J" au niveau de l'armée malienne pour, une fois le feu vert de l'Onu donné, l'intervention soit la plus efficace possible. "Espérons que ça ne dure pas trop, cette situation n'est plus vivable pour nous, on en peut plus de voir cette situation au nord, on a qu'une envie, en finir avec une bonne fois pour toute avec ces islamistes, les soldats sont motivés, on attend nos armes et vous allez voir, ohhh; beaucoup même sont originaires de Gao ou Tombouctou, les tenir dans les casernes est de plus en plus dur" livre I. Sidibé rencontré au camp militaire de Kati. Selon nos informations, le capitaine Sanogo serait en constante liaison avec les armées françaises et américaines qui de leur côtés s’apprêtent, notamment depuis le Burkina voisin, à mener l'offensive aérienne et aider logistiquement l'armée malienne qui serait chargée d'occuper les positions au sol une fois les islamistes chassés. Une discrète réunion se serait tenue à cette égard lundi soir à Ouagadougou. Pour l'heure la confirmation de la participation du Capitaine Sanogo ne nous a pas été confirmée mais des représentants de l'armée malienne, sous son contrôle, y figuraient. Ce mardi, le capitaine a reçu cinq experts "internationaux" au camp de Kati à Bamako pour, selon les indiscrétions recueillies, faire le point et s'assurer de la bonne utilisation des armes bloquées sur ordre de la Cedeo qui pourraient, sous peu, être livrées. Vendredi dernier, le président de la commission de l'Union africaine Dlamini-Zuma annonçait à Bamako l’intervention militaire possible d'ici au mois de novembre. Ib / LE 23 OCTOBRE 2012 © koaci.com