L’on se souvient qu’il y a un peu plus d’un mois une forte délégation du Conseil Malien des chargeurs (CMC), conduite par son président M. Ousmane Babalaye Daou, s’était rendue à Dakar pour rencontrer les autorités portuaires et tous les intervenants de la plate forme sénégalaise.
[caption id="attachment_30417" align="alignleft" width="400" caption="Le Port Autonome de Dakar"][/caption]
La dite mission souhaitée par les partenaires maliens sur ce corridor avait pour objectif essentiel d’évoquer, pour les aplanir et progressivement leur trouver des solutions pérennes, un certain nombre de difficultés constatées dans le traitement et l’acheminement des marchandises à destination du Mali. Dakar est le plus vieux port d’attache du Mali et à ce titre ne saurait rester indifférent aux doléances de la partie malienne dans le cadre d’une meilleure offre de services, de facilitations et de partenariat fécond toujours renouvelé et conforme aux besoins fluctuants d’un marché et d’une activité chaque jour plus exigeants.
C’est cette certitude qu’est venue transmettre et traduire dans les faits M. Bara Sady, le directeur général du port autonome de Dakar, entouré pour la circonstance d’une pléiade de techniciens. Qu’il s’agisse des services portuaires, des douanes, du transit ou du transport, au premier rang desquels le colonel Jean Baptiste Diouf représentant du directeur général des douanes du Sénégal. Ils sont venus nombreux aussi, dans la salle de réunion de l’hôtel de l’Amitié, les parties prenantes de la partie malienne pour entendre les réponses et les actions concrètes entreprises pour palier les situations déplorées lors de la mission du CMC à Dakar. Qu’il s’agisse du remboursement des frais indûment perçus du fait du dysfonctionnement du système de gestion dit du « GAÏNDE 2010 » mise en place pour optimiser la gestion de l’activité portuaire, de l’examen des frais d’acconnage et d’entreposage, du prolongement de la durée légale de la franchise portuaire, du chargement des containers et des difficultés liées à leur dépotage par la mise à disposition des espaces de surface chaque fois que cela s’avérera nécessaire. Bref des réponses concrètes à des situations urgentes et concrètes. En particulier celles relevant de la gestion des escortes et de la volonté affichée de Dakar d’en réduire, dans un délai très court, les coûts. M. Bara Sady le principal intervenant a rassuré ses partenaires maliens et a dit son optimisme à trouver des solutions chaque fois que cela est nécessaire, aux travers de dialogue franc et constructifs. Il a terminé en incitant les operateurs du corridor de Dakar à adhérer et à s’approprier le système « GAÏNDE 2010 » pour le gain de temps qu’il permet : boucler l’ensemble d’un processus de dédouanement des marchandises, en vingt quatre heures. Nous y reviendrons.
S.KOUNTA