Grève des Transporteurs urbains à Bamako : La Capitale à pied

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Bamako est une très grande ville qui vit en se mouvant à l’instar de toutes les grandes capitales du monde. Et les moyens de transport jouent une importance capitale dans le développement socio-économique dans un pays.

Cela est connu de tous. Autant des transporteurs urbains que de ceux qui font usage de leurs Sotrama et Taxis en ce qui concerne le Mali.

C’est ce qu’ont compris ces transporteurs (Sotrama et Taxis) qui ont décrété une grève (lundi 3 et mardi 4) immobilisant leurs engins afin de se faire entendre.

Que voulaient-ils ? Attirer l’attention de nos gouvernants sur les tracasseries à eux imposées par les policiers et autres, maîtres absolus des rues et ruelles à Bamako.

Il s’agit notamment des abus de pouvoir, des rackets, des agressions dont ils sont victimes.

Nul ne peut nier cela et d’ailleurs, “élégants” pour une fois, ces transporteurs ont même eu la finesse d’adresser un préavis de grève depuis 2 semaines aux autorités maliennes en charge des questions de transport.

Hélas, n’ayant pas été entendus, à travers leurs syndicats, ils ont décidé d’observer une grève de 2 jours, quand bien même, ils savaient que cela est autant pénible pour eux que pour leurs clients.

Deux jours de calvaire pour l’écrasante majorité des habitants de la capitale, deux jours de manque à gagner pour eux-mêmes.

Devant l’indifférence de nos hautes autorités face non seulement au calvaire qu’ont vécu les habitants de la capitale par ces temps de crise politique et financière, ils ont dû finalement abdiquer.

Jusqu’à quand ?

 

Dieudonné Tembely

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