Mali : Mise en place d’une Coordination nationale des usagers du bassin de la Volta
Bamako a abrité, ce jeudi 26 juin, l’atelier national de mise en place de la Coordination nationale des usagères et usagers des ressources naturelles du bassin de la Volta au Mali. La rencontre, tenue à l’hôtel de l’Amitié, a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’Eau.

« Le présent atelier national permettra d'approfondir les réflexions de base et débouchera sur la mise en place de la première Coordination nationale des usagères et usagers des ressources naturelles du bassin de la Volta, celle du Mali », a indiqué Armand Houanye, Secrétaire exécutif du Partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), lors de l’ouverture des travaux. La nouvelle Coordination, a-t-il expliqué, devra désormais se positionner avec les capacités nécessaires en tant qu’acteur clé de l’utilisation rationnelle et judicieuse des ressources naturelles du bassin de la Volta au niveau local.
Au Mali, la portion nationale du bassin de la Volta (Sourou) traverse la nouvelle région administrative de Bandiagara, dont une importante délégation a fait le déplacement à Bamako. Cette délégation, conduite par Issaka Cissé, conseiller aux affaires économiques et financières du gouverneur de la région de Bandiagara. Ce dernier a salué la mise en place de la Coordination, qui favorisera le dialogue entre les populations, les élus locaux et les autorités nationales.
Intervenant en ligne depuis Ouagadougou, le directeur exécutif de l’ABV, Robert Dessouassi, s’est réjoui de la création au Mali de la première des Coordinations nationales des usagers (CNU). Il s’agit, a-t-il souligné, d’une étape importante dans la gestion des ressources du bassin de la Volta. Plus qu’un simple mécanisme de dialogue, la CNU est, selon lui, un outil d’alerte essentiel pour toutes les parties concernées par la gestion de ce bassin.
Prenant la parole pour lancer officiellement les travaux, le secrétaire général du ministère de l’Énergie et de l’Eau, Djoouro Bocoum, a replacé l’initiative dans son contexte. La mise en place des CNU s’inscrit dans le cadre du projet « Inverser les tendances de la dégradation des écosystèmes et de l’eau dans le bassin de la Volta » (REWarD - Volta River Basin). Ce projet est financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur de 7,1 millions de dollars américains pour une durée de cinq ans.
Mamadou TOGOLA / maliweb.net
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