Dans la nuit du mercredi 16 mai au jeudi 17 mai, dans le quartier de Sogoniko, un nouveau-né a été retrouvé abandonné sur le toit d’une chambre par sa mère âgée d’une quinzaine d’année. Issue d’une famille populaire, mais défavorisée, cette fille mineure aurait délibérément commis son acte. Aussi est-elle en train de cogiter sur son sort à la Brigade des mœurs avant de rejoindre ses compagnes de la prison pour mineures de Bollé.
Evoluant dans une famille défavorisée, cette fille mineure s’adonnait précocement à de très fréquentes relations sexuelles et cela, sans aucun contrôle parental. C’est ainsi qu’elle a été « engrossée » sans s’en rendre compte (vu son âge) et à l’insu de la plupart des membres de sa famille. Arès s’être finalement rendu compte de sa « bêtise », elle s’évertuait à chaque fois de cacher « la chose » à ses parents ; jusqu’au moment où l’inévitable s’est produit. Elle attendit alors une heure tardive de la nuit pour s’isoler quelque part pour accoucher dans la clandestinité.
Le miraculé
Mais sans aide ni assistance requise en pareil cas, la jeune mère n’était pas parvenue à se débarrasser du cordon ombilical de son nouveau-né qui se retrouva finalement... abandonné sur le toit d’une maison, dans une rue où logeait sa mère. Aussi, la question qui se pose logiquement, c’est de savoir : comment l’indigne petite mère était-elle parvenue à hisser le bébé sur ledit toit ? Avait-elle reçu une aide complice pour ce faire ?
Quoi qu’il en soit, c’est le lendemain, en rentrant de la mosquée vers 6 h du matin, qu’un membre de la famille a constaté la « catastrophe » : un bébé laissé à son triste sort sur le toit d’une maison Alors, celui qui l’a découvert appela aussitôt sa femme pour témoigner de la scène avant de prévenir le Commissariat de police du 7è Arrondissement. Mais aussi incroyable et étrange que cela puisse paraître, le nouveau-né était...encore vivant ! Alors après avoir récupéré l’enfant et coupé enfin son cordon ombilical, les éléments du Commissariat ont vite fait d’ouvrir une enquête. Le bébé est sauvé, mais pas sa mère qui a été appréhendée et conduite à la Brigade des mœurs.
Où mène une mauvaise éducation ?
Chez une personne juvénile, le manque de bonne éducation peut entraîner une déperdition totale et de graves perturbations de tous ordres (morale, mentale, psychique, psychologique, etc), et cela, durant une bonne partie de sa vie, voire durant sa vie entière. De nos jours, le phénomène de grossesse précoce frappe la plupart des jeunes filles. La plupart du temps, les raisons de ce phénomène laissent entrevoir la pauvreté et le manque d’une bonne politique d’éducation parentale.
Dans notre société actuelle, notamment au sein des familles dont la plupart vivent d’ailleurs au jour le jour, rare sont les filles qui échappent aux inconvénients de cette « épée de Damoclès » (la grossesse précoce) suspendue au-dessus de leur tête qui consiste à s’auto-satisfaire sexuellement à tout prix. C’est ce qui est malheureusement à la base de l’augmentation croissante du nombre de filles mères.
M. Bellem