Inondations dans le cercle de Kati : 48 concessions détruites, plus de 450 personnes sinistrées

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    La commune rurale de N’Gabacoro-droit, dans le cercle de Kati, a été frappée de plein fouet par une inondation, suite aux violentes pluies intervenues le mercredi dernier dans la localité. Le sinistre a, malheureusement, emporté 48 concessions, privant du coup plus de 450 personnes d’abris et de logements.

    Si l’abondance des pluies a été accueillie par bon nombre de nos concitoyens par un gros ouf de soulagement car condition sine qua non pour une bonne réussite des récoltes, toujours est il que cette réalité va, bien entendu, de pair avec certains inconvénients.

    En effet, c’est un petit village du cercle de Kati qui vient d’être  le théâtre d’une brusque montée des eaux.

    Situé à proximité de l’usine de carreau Stones, derrière le quartier de Moribabougou et tout juste à la lisière  de la forêt classée de Tienfala sur la route de Koulikoro, Djiconi II est un petit village d’environ 1200 habitants.

    C’est donc sous leurs yeux impuissants et face à des eaux incontrôlables débordant du marigot, que les habitants de ce village ont vu leurs maisons s’effondrer.

    Ce sont en tout 48 concessions et plus de 450 personnes qui ont fait les frais de cette volonté de la nature.

    Les sinistrés ont trouvé refuge dans l’enceinte d’une école coranique et vivent dans des conditions laissant vraiment à désirer.

    Désespérées et ne sachant surtout plus à quel saint se vouer, ces victimes ont décidé, aux dires d’une vieille femme qui nous a approché, de confier leur sort au bon Dieu et à toutes les personnes de bonne foi qui pourraient leur venir en aide. Aussi faut-il rappeler, qu’aucun blessé n’a été enregistré.

    La mairie rurale de N’Gabacoro a mis en place une commission d’urgence chargée d’apporter assistance et soutien aux familles affectées.

    Qu’à cela ne tienne, des inquiétudes planent toujours et surtout lorsque les bâtiments qui abritent ces personnes risquent très prochainement de recevoir d’autres locataires, notamment des élèves.

                   Fousseyni MAIGA

    Stagiaire

     

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