Procès sur la mort de Modibo Kéïta : La Cour d'Appel pourra t-elle faire comparaître Moussa Traoré là où le tribunal a échoué ?
Le feuilleton judiciaire opposant le doyen Amadou Seydou Traoré dit Amadou Djicoroni aux héritiers de Dr Faran Samaké est loin de connaitre son épilogue. Amadou et Fanta Samaké qui avaient été déboutés de leur requête contre Amadou Djicoroni par le tribunal correctionnel de la commune III, ont interjeté appel auprès de la Cour d'Appel. L'audience qui s'était ouverte le lundi 27 février a été finalement renvoyée au lundi 16 avril. Si lors des audiences tenues en 2011, le tribunal n'a pas pu établir la responsabilité de Faran Samaké dans la mort de Modibo Kéïta, faute de preuve formelle, y a-t-il lieu de s'attendre, pour cette fois, à une certaine amélioration de la part de la Cour d'Appel ? Quand on sait que la justice a maille à faire comparaître à la barre Moussa Traoré considéré comme le principal témoin dans ce dossier.
A l'audience publique du 8 septembre 2011, le tribunal correctionnel de la Commune III statuant publiquement et contradictoirement, en matière correctionnelle et en premier ressort a déclaré le prévenu Amadou Seydou Traoré non coupable des faits de diffamation à lui reprochés.
Déboutant ainsi les parties civiles de leur demande. Ce qui n'était pas pour plaire aux enfants de Faran Samaké déterminés à laver le nom de leur père dans la mort de l'ancien président Modibo Kéïta. Ils ont interjeté appel auprès de la Cour d'appel. Qui, en date du 3 février 2012, a cité Amadou Djicoroni à comparaitre et se trouver devant la Cour d'appel de Bamako en son audience publique du lundi 27 février.
En effet, l'audience du lundi 27 février qui s'est ouverte sous la présidence de Mama Diarra, Conseiller à la Cour et en présence du conseil de la partie civile, Ousmane A Bocoum et des avocats de la défense, n'aura pas duré plus d'une demi-heure. Puisqu'après lecture de la citation, les deux parties ont aussitôt engagé une discussion sur le report de l'audience. Le camp de Amadou Djicoroni a proposé la date du 12 mars. Alors que celui des héritiers de Faran Samaké avait proposé celle du 16 avril. C'est justement cette date qui a été maintenue.
Faut-il rappeler que les enfants de feu Faran Samaké ont porté plainte contre Amadou Djicoroni, à qui, ils reprochent d'avoir accusé injustement leur père, à l'époque médecin traitant de Modibo Kéita, d'avoir assassiné ce dernier par empoisonnement. Lors des audiences qui s'étaient déroulées dans le courant de l'année 2011, beaucoup de témoins se sont succédé à la barre à l'exception du Colonel Youssouf Traoré et de l'ancien président le Général Moussa Traoré. Ces deux membres influents du CMLN avaient pourtant été cités à comparaitre.
Le tribunal n'est jamais parvenu à les trainer à la barre.
Abdoulaye DIARRA

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fasodeQui peu m’expliqué que ce que cela veux dire négocier avec quelqu’un qui t’attaque ? A mon avis cela veux dire que le Mali doit accepter les propositions du mnla ? et de la f :?:13 ansRépondreLike (0)
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waritikiil y a déja préscription pour la mort de modibo keita13 ansRépondreLike (0)
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wkURD est il un parti creé uniquement pour les Sonrays ? . Je dirais oui a New York . Dans le but de tout contoler les sonrays de New York ont d’abord fait transferer le bureau de campagne de URD chez l’un de leurs . Et pire l’or des reunions les idees des non sonrays son violenment attaqueés et rejettés. Tout le monde connait les sourays . Ils pensent qu’ils sont superieurs aux autres. Un exaemple frappant l’or d’une reunion une femme sonrays refuse d’enlevever ses gans a la mains pour saluer les gens . URD de New York parti des sonrays rien que des sonrays13 ansRépondreLike (0)
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MalidjiguiC'est pourquoi tu dois voter pour Zorro2012, car Zorro est le seul candidat a la magistrature supreme qui porte sa patrie dans son coeur et qui a demontre a maintes reprises qu'il sait aimer tout le peuple malien.13 ansLike (0)
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VIRGULEVoila un vieux pervers qui avec sa milice ont assassiné nombres de valeureux fils du Mali et les ont enterrés sans cérémonies dignes on ne saura jamais où, qui revendique la justice.13 ansRépondreLike (0)
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MalidjiguiVirgule tu reecrits l'histoire du Mali, de grace meme si tu veux reinventer l'histoire du Mali force est de reconnaitre qu' Amadou est un homme de valeur qui croit en la verite et rien que la verite.13 ansLike (0)
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moribayassaVOUS OUBLIEZ LE PRINCIPAL AMADOU AG TOUMANI TOURE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU MALI POUR INTELLIGENCE AVEC L'ENNEMI .LA PEINE CAPITALE A LA MALIENNE ARTIICLE 320 THANKS A LOT13 ansRépondreLike (0)
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VIRGULEAMADOU AG WALET TOURE tu veux dire?13 ansLike (0)
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BengSystemNe dormons pas sur le guêpier: Amadou Seydou Traore n’est pas souillure ni adepte de mensonge. Il nous est enseigné qu’une phrase est composée d’un sujet, d’un verbe et d’un complément. Si l’un entre d’eux manquait à la phrase, elle se verrait dépourvue de sens. Comme sans l’un d’eux, la phrase ne vivra point, alors notre procès, qui assume son ridicule du moment ne devrait pas connaitre d’appel. Soyons un peu sérieux. Ce tiraillement judiciaire qui Oppose les ayants droit du Docteur traitant de L’ancien et Premier Président du Mali indépendant au Professeur Amadou Traore, ne valait pas cette chandelle. Cette vadrouille de faire une lumière sur les circonstances d’un décès, ou de laver de toute souillure, l’image d’un père, qui pourtant a joué un rôle dans l’histoire récente du Mali, ne méritait pas à être traine devant une cour d’appel respectable. Les deux parties à ce procès sont directement liées, et les appelants et l’intimé. Cette honte, n’en valait pas la chandelle parce que vivant toujours, il est, celui sur qui tous les violons se sont raccordés et qui de droit, s’il faut le dire, devrait être le tendon d’Achille de ce procès, reste manquant à l’appel, du moins, le sera toujours. Appelons le chat, chat et la souris, souris. Alors manque et manquera toujours à cette barre le principal indexé. Celui que tout le monde sait l’ordonnateur du crime, ou du moins des crimes, car dans cette mise a fin de vie d’autrui, Moussa Traore, en a fait une pierre deux coups. Eh oui, 23 ans de déluge durant lesquels, l’incrédulité et infamie rimant avec ignorance et bassesse ont assiégé un peuple pourtant lucide et reconnue pour sa vigilance. Moussa Traore oublia comme tout dictateur que si un homme use de la bassesse et le physique pour se maintenir, il ne dormira d’un œil, ne sera jamais en sécurité. Consacrant tout son temps à son maintien au pouvoir, il ne croira et verra jamais venir les choses nouvelles. Choses que mettent, son peuple, durant des années à construire à son encontre et à son insu, pour retrouver leurs souffles et de leurs libertés. Le peuple est l’échine du pouvoir. Tout chef ignorant que la nature des peuples est changeante, ignorera forcement par usure du temps, que l’on ne peut éternellement les persuader de sa tyrannie. Celui-là même que le Mali, ses fils et filles, ont dans leurs intimités totales et comme il est de coutumes chez nous, pardonné pour une première et si je peux dire pour de bon, vigilance oblige. Qui du Premier Président du Mali ou de son jongleur de vie, le Docteur Frahan pouvaient s’attendre à une telle fin de cycle. Leurs vécus coïncidèrent avec les temps démoniaques que connu le Mali. Ce procès devrait par honte ne pas depasser l’intance, puisque l’objet de l’assignation devant la cour est connu. Il ne date pas d’aujourd’hui. Ce qui se trame, s’est dit, redit et lu dans tous les coins et recoins, donc connu du dernier des Maliens né. Alors ne rallumez pas la brèche, que difficilement des cœurs meurtris ont mis du temps à éteindre. Ce procès ne rime en rien avec la sacralité de nos mœurs et valeurs africaines, spécifiquement maliennes. L’informel et le bouche à oreille ont toujours été pour africains, des compagnons et amis de longue date. N’est-il le fer de lance de notre quotidien? Car chez nous, le cloisonnement social fait qu’il n’y a pour soit, que ce que l’on mange pour raviver nos nerfs et continuer de vivre. La question qu’on devrait se poser sans détour pour couper court, reste pourtant celle-ci: pourquoi le Docteur Frahan Samake s'est-il donné la mort par pendaison pendu. A cette date précise? Ce Mardi noir, Mardi 18 Octobre, veille d’un imminent procès d’hommes pris aux gosiers par les hameçons de leurs propres filets dans cette rivière dont eux seuls en avaient la maitrise ? Procès du mercredi 19 Octobre 1978. Ne connaissait-il, le docteur, des tenants et aboutissants de ce procès? De quoi avait-il peur? La pendaison n’est pas chose aisée et l’homme la choisi en dernier recours s’il se trouve désaxé et perdu espoir. Soit elle est volontaire soit on le lui impose comme châtiment suprême. Alors par définition, la pendaison est un acte de violence extrême par laquelle le corps est pris par le cou, par un lien attaché à un point fixe et abandonné à son propre poids, ce qui exerce sur le lien suspenseur une traction suffisante pour entrainer la mort. De tout temps les pendaisons comme d’ailleurs la plus célèbre que cite les doctrines, surtout celles volontaires sont dues à des pertes d'espoir avec envies de ne plus vivre, des pertes significatives dans la vie d'une personne, telles que la mort d'un être aimé, la fin d'une importante relation, la perte d'un emploi ou de l'estime de soi, une douleur émotionnelle ou physique insupportable. La plus célèbre des pendaisons reste ainsi celle que la sainte Bible nous enseigne. Elle date des premières lueurs de notre ère. Judas, l’un des douze Apôtres de Jésus Christ, se donna la mort par pendaison, après avoir constaté13 ansRépondreLike (0)