Ouverture à Bamako des travaux de la rencontre des experts de l’Observatoire des Fonctions publiques africaines
En prélude à la 12e conférence des ministres de l’Observatoire des Fonctions publiques africaines (OFPA) prévue le 23 août, la rencontre des experts s’est ouverte le jeudi 21 août à Bamako. La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Dr Fassoum Coulibaly.

Les experts de l’Observatoire des Fonctions publiques africaines (OFPA) sont depuis ce jeudi en conclave à Bamako pour deux jours (les 21 et 22 août). Une rencontre, qui précède à la 12e conférence des ministres de l’OFPA, vise à débattre des difficultés que traversent l’institution, les défis à relever afin de lui donner une nouvelle impulsion. Elle permettra aux pays membres de donner un nouvel élan à l’institution afin qu’elle joue son rôle avant-gardiste pour des fonctions publiques productives.
Les travaux de la 12e conférence des ministres de l’OFPA vont porter sur l’examen et l’adoption du compte rendu de la 11e session tenue en 2018 à Cotonou (Bénin), l’adoption du budget 2025-2026, la présentation de l’état de contribution des Etats membres, l’examen et analyse du rapport financier du secrétaire exécutif 2019-2024, le recrutement d’un nouveau secrétaire exécutif et enfin la date et le lieu de la prochaine session.
Cette 12e conférence de l’OFPA se tient dans un contexte marqué par des difficultés d’ordre structurel. « Notre organisation est devenue ce grand malade pour lequel, il nous est demandé de proposer la thérapie adaptée », a souligné le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Dr Fassoum Coulibaly. Parmi les difficultés qui assaillent l’organisation figurent en grande place le non-paiement des cotisations des pays membres, la non-tenue régulière des instances de l’organisation et le démembrement de son Secrétariat exécutif.
Cette 12e conférence sera un cadre d’échange pour chaque pays membres de décliner ses priorités dans les domaines d’intervention afin de trouver des solutions idoines aux difficultés qu’ils rencontrent. Selon le ministre Coulibaly, elle doit être l’occasion pour donner une nouvelle dynamique à l’organisation afin qu’elle puisse relever les nombreux défis auxquels les fonctions publiques africaines sont confrontées. Il a, parmi ces défis, cité le défi de la digitalisation de l’administration pour garantir une meilleure prestation aux usagers, une meilleure gouvernance et renforcer la transparence.
Il convient de rappeler que l’Observatoire des Fonctions publiques africaines est une institution régionale créer le 05 novembre 1991 à Cotonou et regroupe 26 Etats dont le Mali. Il a pour mission essentielle de participer aux réflexions sur l’évolution du rôle de l’Etat face aux défis du respect de la gouvernance, de la démocratie, de l’Etat de droit et des droits de l’homme ainsi que la modernisation de l’administration et, dans le respect de la souveraineté des Etats.
Il est à cet effet chargé entre autres : de collecter les informations sur l’état des fonctions publiques africaines et constituer des banques de données et un fonds humanitaire, d’identifier les problèmes communs aux Fonctions publiques africaines et proposer des solutions adaptées. Enfin, c’est en 2018, lors de la conférence des ministres, tenue à Cotonou que la présidence de l’OFPA a été confiée au Mali.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
Quelle est votre réaction ?






