Religion : Onze recommandations du Groupement des leaders spirituels musulmans du Mali pour restaurer la liberté de culte
Le samedi 16 août 2025 dernier, le Groupement des leaders spirituels musulmans du Mali a organisé un colloque national pour discuter, échanger et proposer des solutions pour un islam tolérant dans un Mali de paix .
Ce colloque a été un véritable cri de cœur pour les membres du Groupement a interpellé les autorités à réagir rapidement pour mettre fin aux différentes dérives autoritaires .À l’issue de ce colloque onze recommandations ont été formulées par le Groupement des leaders spirituels musulmans du Mali.
Les recommandations du Groupement des leaders spirituels musulmans du Mali visent à restaurer la liberté de culte (notamment pour les manifestations Zihara et Maouloud), renforcer la sécurité, créer des instances et des structures institutionnelles durables (comme la commission nationale, le congrès, l’université), ainsi qu'encourager la cohésion au sein de la communauté soufie et islamique du Mali.
Nous vous proposons les 11 recommandations du groupement.
1. Mise en place d’une commission nationale au sein du ministère des Affaires religieuses, des Coutumes et du Culte, chargée du suivi et de la continuité des manifestations de Zihara et Maouloud à l’échelle nationale.
2. Renforcement des dispositifs sécuritaires autour des lieux de célébration des Zihara et Maouloud.
3. Organisation d’un atelier avec l’École de maintien de la paix portant sur la lutte contre le terrorisme.
4. Poursuite active des recherches pour retrouver le Calife de Nioro, Cheick Hadi Tall.
5. Restitution du forum par le bureau exécutif national du groupement dans les régions et communes.
6. Organisation rapide du congrès national du Groupement des leaders spirituels du Mali.
7. Réouverture des sites de Zihara fermés, notamment dans des localités comme Macina, Nioro du Sahel, Berta, Dili, etc.
8. Garantie de la liberté de culte dans tout le pays.
9. Promotion de l’enseignement islamique au sein du groupement.
10. Création d’une université islamique au nom du groupement.
11. Renforcement de l’union de la communauté soufie via le groupement.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net
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Fanga"Onze recommandations du Groupement des leaders spirituels musulmans du Mali pour restaurer la liberté de culte". / Ces religieux largement politisés font semblant de croire que les musulmans pourtant majoritaires au Mali sont empêchés par l'Etat ou d'autres de pratiquer leur religion. Or, le très grand problème au Mali est qu'une petite minorité appartenant à la majorité musulmane empêche d'autres musulmans et les autres personnes appartenant aux religions non musulmanes de pratiquer leur liberté de culte et même leur droit à la vie puisqu'ils tuent nos compatriotes par centaines de milliers sous le couvert de Djihad. / C'est sur le problème de mauvaise compréhension de la religion musulmane par une petite minorité appartenant à ce culte que devraient se concentrer les "leaders spirituels musulmans du Mali". Pas sur la création de l'"université islamique du Mali" (de langue arabe), puis de l'"Etat islamique du Mali". / Notre pays, le Mali, va vraiment très mal sur le plan identitaire. Voici un pays, terre des plus grands empires et royaumes noirs d'Afrique, dont la population a comme langues maternelles des langues typiquement africaines à plus de 90% que personne ni ne sait écrire ni n'apprend l'écriture à l'école, que pas grand monde ne considère comme des langues dignes du savoir scientifique et du savoir religieux. Et c'est dans ce pays qu'on s'entre-déchire et s'entre-tuent soit pour la culture et les valeurs occidentales, soit pour la culture et les valeurs orientales. / On ne dit pas assez que le Mali est un pays laïc où chacun est libre de pratiquer le culte qu'il veut et surtout qu'il faut que les Noirs du Mali sortent enfin de l’esclavage mental pour se battre afin de créer des écoles et des universités de sciences et des arts dans les langues africaines qu'on parle tous et qu'ont parlées nos ancêtres depuis plus des millénaires. / Les Maliens et les Africains en général devraient se battre pour sortir de l'esclavage occidental et oriental, pour vivre libres et prospères comme leurs ancêtres. Les religieux musulmans et chrétiens n'aident pas trop les Africains dans ce combat, faisant basculer leurs frères noirs soit à l'ouest, soit à l'est. Tout est fait pour que les Africains ne retrouvent jamais leurs identité et leur culture spécifiques qui leur ont permis dans le passé d'êtres puissants.
