Issa Kaou NDJIM, Coordinateur général de la CMAS: ‘‘le 7 septembre sera un tournant décisif dans la vie politique de notre pays’’

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L’événement très attendu du week-end prochain, c’est bien le lancement officiel des activités de la Coordination des Mouvements, des Associations et sympathisant (CMAS) de l’imam Mahmoud DICKO. En prélude à ce rendez-vous dit de ‘’l’année’’, nous avons rencontré son principal organisateur, Issa Kaou NDJIM, coordinateur général de la CMAS. M. NDJIM évoque les enjeux de ce meeting qui aura lieu, ce samedi 7 septembre 2019, au Palais de la Culture Amadou Hampathé BA. Pour le coordinateur général de la CMAS, ce 7 septembre 2019 va marquer un tournant décisif dans la vie politique de notre pays.

Info-Matin : Quels sont les objectifs du meeting de ce 7 septembre 2019 ?

Issa Kaou NDJIM : Ce meeting s’inscrit dans la logique de la déclaration qui été divulguée devant la presse le 1er août 2019, à la Maison de presse de Bamako. Depuis 2012, notre pays vit une crise multidimensionnelle. À cet effet, nous avons constaté que l’imam Mahmoud DICKO s’est impliqué dans la crise pendant cette période. Il a continué à s’impliquer en tant que président du Haut conseil islamique du Mali ; notamment dans la mission de bons offices. L’approche qu’il avait préconisée était de dialoguer avec tous les acteurs, y compris Iyad et Koufa. Malheureusement, d’autres agendas sont passés par là pour dire qu’il faut une lutte implacable contre les terroristes. Nous sommes d’accord ; mais il ne faut pas faire l’amalgame. Même si nous déplorons qu’ils aient pis des armes au nom de la religion, alors que cette religion, c’est la paix, c’est le vivre ensemble, ils restent certes des Maliens. Nous pensons dans ce cas que lorsqu’il y a une crise, il faut discuter avec tous les fils du pays et voir comment on peut aller à l’essentiel qui est de retrouver la paix et le vivre ensemble. À l’époque, on n’a pas écouté l’imam Mahmoud DICKO.

Info-Matin : Vous pensez que le temps a donné raison à l’imam ?

Issa Kaou NDJIM : Le temps lui a donné raison. Après la mission de bons offices, on a vu que le centre s’est embrasé. Du coup, il y a eu cette question du vivre ensemble qui s’est fortement entamée par les différentes attaques perpétrées çà et là. Cela nous a amené à réfléchir. Notamment quand il y a eu la tentative, à l’insu du peuple, de l’introduction dans notre système d’enseignement le module de l’éducation sexuelle complète. Normalement, les lois doivent passer par l’Assemblée nationale, on écoute le peuple et le peuple souverain se prononce, puisse que c’est de l’éducation de nos enfants qu’il s’agit ; et nous avons un droit de regard sur les programmes enseignés à l’école. Mais, sur cette question, on a vu que le gouvernement, à travers son projet, a tenté en catimini d’introduire cette question de sexualité complète qui est en réalité l’enseignement de l’homosexualité. Donc, le 10 février 2019, l’imam Mahmoud DICKO a alerté le peuple qui s’est soulevé contre ce projet et qui a amené le gouvernement à renoncer à cette tentative. Et par la suite, nous avons vu l’imam Mahmoud DICKO s’impliquer fortement quand il y a eu des massacres dans le centre. Je ne dirai pas entre peul et dogons, mais tout simplement des Maliens massacrés. Alors, il appelé le 5 avril 2019, c’était pour un appel patriotique, à se soulever contre la tentative de nous dresser les uns contre les autres. Parce que nous sommes des Maliens d’abord ; à ce titre, nous devons préserver le vivre ensemble, la quiétude et la paix. L’imam Mahmoud DICKO a été l’acteur principal de cet appel du 5 avril et qui nous amené au renversement du gouvernement.

Info-Matin : Qu’est-ce qui s’est passé après ?

Issa Kaou NDJIM : Du coup, les politiques se sont retrouvés comme ils savent le faire, pour trouver un accord qu’on appelle accord de gouvernance qui est un accord politique inclusif qui devrait donner des contenus par rapport aux élections, à la réforme, à la crise politique. Du coup, on s’est posé la question à savoir, est-ce qu’aujourd’hui, quelques dirigeants qui n’ont pas la légitimité, peuvent, au nom de la démocratie, décider à la place du peuple. Quand on voit aujourd’hui qu’on a une Assemblée qui a des problèmes de légitimité, car elle n’est ni légale ni légitime. Quand on voit les problèmes du centre, du nord ; quand on voit ces grèves à répétition ; quand on voit même des routes vitales, tel que la route de Nioro, Kayes, j’en passe, dans un état de dégradation inquiétant, alors que c’est le poumon de l’économie ; avec 70 % du trafic ; du coup il y a une question qui se pose sur le fond. C’est la question de gouvernance, la question de démocratie, des élections, qui sont le socle même d’une démocratie.

Info-Matin : Donc, le combat de la CMAS est un combat pour la démocratie et la bonne gouvernance ?

Issa Kaou NDJIM : Oui, on sait rendu compte aujourd’hui que face à tous ces problèmes, les acteurs de 1991 à nos jours nous ont parlé de démocratie. Nous sommes d’accord que la démocratie, c’est la meilleure approche. Mais, on s’est rendu compte que parler de démocratie ne fait pas de quelqu’un un démocrate. Et ceux qui sont à la tête du Mali à tous les niveaux aujourd’hui, je crois qu’ils doivent rendre compte de ce qu’ils ont fait avec la démocratie au Mali. Parce qu’on sait rendu compte qu’après près de 30 ans que nous sommes dans ce système dit démocratique, on s’interroge sur la démocratie, sur la gouvernance, sur le vivre ensemble, la paix, etc. Et même la Constitution, qui doit garantir l’état de droit, la démocratie, les élections régulières, est mise entre parenthèses. Alors, si nous continuons comme ça, c’est la dislocation du pays. Pour cela, nous avons compris qu’un homme aussi important que dévouer pour la cause nationale, qui est l’imam Mahmoud DICKO ; qui joue aujourd’hui un rôle important, un leader, une personnalité incontournable sur le plan moral, le plan de la vie tout cours, est incontournable.

Info-Matin : Donc, il faut créer une structure qui porte son combat ?

Issa Kaou NDJIM : Alors, la question qui s’est posée, est : ce que l’imam, la casquette qu’il avait, qui était le président du Haut conseil islamique, et qui s’est libéré de cette fonction, doit rester ne rien faire ? Ou alors, doit-il apporter son expérience, son expertise, et surtout aussi sa caution morale au débat politique ?

Parce qu’aujourd’hui, le peuple est désemparé, le peuple est déçu de ces dirigeants, de ces hommes. Ne serait que le partage de gâteau qu’ils se font entre eux. La preuve en est que plus de trois milliards de F CFA sont partagés entre les partis politiques qui n’arrivent même pas à faire des élections. Donc, toutes ces questions nous ont amené à créer un cadre formel, politique au service de l’imam Mahmoud DICKO. Ce sont les raisons qui nous ont amené à créer la coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud DICKO. Parce, vous avez aujourd’hui des mouvements politiques qui se réclament de l’imam Mahmoud DICKO ; des associations politiques d’autres religieuses qui se réclament toutes de l’imam Mahmoud DICKO. Il y a également d’autres associations de soutiens qui se réclament de nos valeurs sociétales ainsi que d’autres sympathisants qui ne sont ni attaché à des partis politiques, ni à des associations ; mais qui sont des Maliens qui croient en l’homme. Alors, comment fédérer l’ensemble de ces synergies pour en faire un outil ? C’est cet outil que nous avons créé pour aider notre pays à aller de l’avant derrière le leadership l’imam Mahmoud DICKO. Voici les raisons fondamentales qui nous amener à créer la CMAS pour venir au secours de notre peuple contre les maux que je viens de citer.

Info-Matin : La CMAS compte aujourd’hui combien associations et partis politiques ?

Issa Kaou NDJIM : Aujourd’hui, on ne peut pas vous dire exactement combien il y en a, tellement qu’ils sont nombreux. Nous avons dit, d’accord, nous allons recenser les associations. Mais au-delà des associations, nous voulons le peuple. Nous allons faire le lancement, créer des organes représentatifs dans les régions et différentes localités ; c’est vrai. Mais en réalité, c’est le peuple qui est visé parce que c’est un mouvement populaire. Je le dis, les mouvements existent, les associations existent, mais le peuple n’est ni dans les mouvements ni dans les associations. Prenons l’exemple du gouvernement, vous avez une trentaine de personnes qui parlent au nom du pays. Tout le monde ne peut pas participer au Conseil des ministres. Vous allez à l’Assemblée nationale, vous avez 140 députés. C’est l’émanation du peuple s’ils sont élus. Ce mouvement veut être une émanation du peuple. Vous avez un pays où il n’y a pas d’Assemblée nationale, vous avez un pays où les élections mêmes posent problème ; vous avez un pays où à partir du centre, vous avez des difficultés de joindre le nord ; vous avez un pays où aujourd’hui, même le vivre ensemble est devenu un problème. Vous avez un pays aussi où la gouvernance est devenue un problème. Donc, du coup, nous ne sommes pays, dans une logique de soutenir un pouvoir ou de le contester. Non ! Nous ne sommes pas là non plus ni pour pouvoir encore moins pour l’opposition. Nous nous voulons inscrire dans la logique du pays. Il s’agit de donner à César ce qui appartient à César.

Le peuple, le peuple est souverain et légitime et la souveraineté du peuple doit s’exprimer dans le dialogue qui va être mené. Donc, nous attendons seulement la ligne de conduite de l’imam Mahmoud DICKO. Ce que dira l’imam, c’est ce qu’engagera la CMAS.

Info-Matin : L’imam est connu comme étant une personnalité religieuse. Aujourd’hui, avec tous ces mouvements, toutes ces associations de soutien qui se mobilisent, beaucoup d’observateurs pensent qu’il se positionne pour les élections présidentielles à venir ?

Issa Kaou NDJIM : Moi je ne parlerai pas des élections, moi je parlerai de l’existence du pays. On parle des élections quand le pays existe. Est-ce que vous pouvez aller à Kidal ?

Info-Matin : Pas sûr… ?

Issa Kaou NDJIM : Vous ne pouvez pas. Aller même à Tombouctou et Gao si vous n’êtes pas MINUSMA ; vous êtes obligés de passer par le Burkina, le Niger pour y arriver. Moi je pense qu’il faut qu’on arrête de parler des élections. Qu’on parle des problèmes du pays. Pour les Maliens, la préoccupation, c’est quoi aujourd’hui ? Leurs problèmes aujourd’hui, c’est assurer la sécurité des personnes et des biens. Ce n’est pas trop demander. Leurs problèmes, c’est de créer des conditions qui permettent de booster l’économie pour que les gens puissent trouver de l’emploi. Les problèmes des Maliens aujourd’hui, c’est l’école ; c’est des milliers de personnes qui travaillent difficilement pour joindre les deux bouts alors que d’autres sont en train de nous dire que les avions sont cloués au sol.

Alors, je pense que la vraie question, c’est la survie de notre pays qui est en jeu. Nous exigeons la démocratie, la transparence, la bonne gouvernance, etc. Et ça, pour cela, je pense que ce n’est pas trop demander. Le dialogue aujourd’hui, c’est bien, mais le résultat du dialogue, c’est pour résoudre des problèmes. Et le problème du Mali, c’est connu de tout le monde. C’est les acteurs qui gèrent l’État, ce sont eux-mêmes qui doivent se remettre en cause. Je crois que cette question doit être posée, elle sera posée et le peuple s’en appropriera. Aujourd’hui, le peuple s’exprime à travers ses leaders dont fait partie Mahmoud DICKO. Le 7 septembre prochain, je vous dis que c’est un rendez-vous qui sera un tournant dans la vie politique de notre pays.

Info-Matin : Ce meeting verra que le déplacement de l’imam Mahmoud DICKO qui va lui-même s’adresser à ses partisans. Selon vous quel message important va-t-il délivrer ?

Issa Kaou NDJIM : L’imam Mahmoud DICKO en lui-même, ce n’est pas exagérer de le dire, fait partie des recours sinon, le recours du peuple. J’ai parlé du 10 février, j’ai parlé du 5 avril. Avant cela, j’ai parlé de 2012 ; j’ai parlé aussi de la mission de bons offices. Alors, pour le peuple, ce n’est pas normal, c’est inacceptable, inadmissible que l’imam ne se préoccupe pas du devenir de notre pays. Ce que le peuple attend de l’imam DICKO, c’est ce qu’il propose pour que le peuple le suive. Et le 7 septembre prochain serait décisif. Parce que ce jour, je vais vous dire, en ma qualité de coordinateur général, que de la CMAS est un instrument, un outil politique. Et cet outil politique imposera qu’il plaise à Dieu, la volonté du peuple. Et la volonté du peuple est connue. C’est de ramener la paix, le vivre ensemble, une démocratie qui prend en compte nos valeurs sociétales ; mais aussi des élections propres. Et pour cela, ils ne peuvent pas faire des réformes de fonds sans qu’il n’y est pas une légitimité. Et la légitimité, c’est le peuple qui la donne. On crée un cadre formel pour que le peuple réclame son dû, qui est sa légitimité. Nous ne laisserons jamais un groupuscule d’hommes, au nom de ce maquillage politico-juridique, s’accaparer de l’État au nom du peuple qui ne les a pas mandaté.

Info-Matin : En plus de l’imam est ce que d’autres personnalités seront au rendez-vous ?

Issa Kaou NDJIM : Bien sûr, nous le faisons dans le cadre de la république ! La preuve en est que nous avons invité le ministre chargé des Réformes institutionnelles et des Relations avec la Société civile pour présider. Nous n’avons rien contre personne. Si vous voulez parler avec l’État, il faut que le représentant de l’État soit là. Nous allons inviter tous les partis politiques de l’opposition comme de la majorité ; nous allons inviter les personnalités religieuses, de la société civile, des intellectuels, des hommes de culture. Nous allons inviter aussi des délégués venant de partout. Pour nous, il s’agit de trouver un échantillonnage du peuple ce jour-là. Et ce message-là marquera un tournant décisif. Par ce que ce que je vais vous dire, c’est qu’il n’y a jamais deux sans trois. Il y a eu le 10 février, il y a eu le 5 avril et il y aura le 7 septembre 2019. Et le 7 septembre, le peuple va reprendre sa souveraineté. Ça veut dire quoi, on ne peut pas continuer à berner un peuple. Aujourd’hui, tout le monde est conscient que ça ne marche pas. Alors, démocratiquement, il faut trouver la solution.

Info-Matin : Vous êtes un mouvement politico-religieux. Mais la question qui se pose aujourd’hui est : est-ce que le religieux doit se mêler de politique ?

Issa Kaou NDJIM : Alors, on ne veut pas que ce soit le musulman qui se mêle de politique où le religieux ? Parce que, eux-mêmes, leurs mentors, les Occidentaux, il y a des partis d’obédience chrétienne. Il y a de ces partis qui gèrent aujourd’hui le pouvoir en Europe. Vous avez le cas de MERKEL en Allemagne. En Italie, vous avez des partis politiques chrétiens ; aux États-Unis, vous avez des leaders politiques qui s’expriment au nom de leur religion ; en Inde, ça existe dans les grandes démocraties. Les chrétiens, je n’ai rien contre eux ; mais les chrétiens ont statut politique au Mali. Le cardinal, il a un passeport diplomatique. Il répond au nom du Vatican. Le Vatican est considéré comme un État. Je pense qu’il faut qu’on respecte les musulmans dans leur pays. On est des musulmans, on ne s’en cache pas. Alors, celui qui dit qu’il n’est pas musulman, il fait la politique, on le tolère. Et celui qui est musulman, il veut faire la politique, on dit qu’il ne doit pas faire la politique. Vraiment, je pense qu’il faut qu’on arrête cette comédie qui a trop duré.

Info-Matin : Où aura lieu cet événement ?

Issa Kaou NDJIM : ce sera au Palais de la Culture. Peut-être que je profite de l’occasion, pour appeler les invités au sens du patriotisme et surtout à la compréhension, parce que nous savons que nous ne pourrions pas accueillir tout le monde. Mais nous allons faire en sorte que dans les alentours du Palais, il y ait des baffles de sonorisation pour permettre à tout le monde d’écouter ce qui se dira. Parce que nous invitons le peuple. Nous n’avons pas voulu aller au 26 Mars, au boulevard de l’indépendance pour ne pas donner l’impression que c’est pour aller en découdre… non. Nous ne sommes pas dans la logique de contester, nous sommes dans la logique de ce qui fait la solution. Le Mali a besoin de paix, de bonne gouvernance, de justice sociale, de démocratie de vivre ensemble. Aucun homme, aucun parti, aucun religieux ne peut avoir la prétention d’avoir à lui seul la solution. Mais nous voulons nous inscrire dans la logique de la volonté du peuple. Le peuple veut aujourd’hui la bonne gouvernance, l’alternance démocratique, le peuple veut une Assemblée légitime, un pays réunifié. Le peuple veut un dialogue franc pour trouver des solutions. Pour cela, nous voulons que l’imam Mahmoud DICKO soit le guide qu’il nous faut. Et nous sommes un instrument politique, je dis biens politique, qui sera mis à son service.

Info-Matin : Un appel ?

Issa Kaou NDJIM : J’invite tout peuple malien à se mobiliser pour le Mali, pour la paix, pour le vivre ensemble, pour réconciliation. Je l’invite également à rester vigilant et de dénoncer les maux qui minent notre pays et de s’impliquer aussi pour trouver des solutions. Les maux, c’est la mauvaise gouvernance…

Propos recueillis  par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info-Matin

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6 COMMENTAIRES

  1. Sarki, sans cautionner les comportement des gouvernants actuels, je ne fais pas plus confiance à ces religeux politiques. C’est facile d’embobiner une population majoritairement analphabète avec la religion. Mais ce serait que pour accéder au pouvoir. La suite sera les mêmes abus mais sous d’autres formes.

  2. Je crain que le Mali deviens L’Egypt des Freres Musulmans. Ceux sont tous des Khariji(des musulman descendant d’un homme du nom de Zoul-Quouweissara qui c’etait revolter contre le Prophet(SAW)). Il y aura jamai de “vivre enssemble” entre Terroristes et n’importe quel citoyen(Musulman ou non-Musulman).

  3. Gouzno, ce sont ces comportements attentistes qui risquent de nous mener vers le malistan. Donc, bouge au lieu de te réfugier derrière Dieu. Cries ton ras le bol, sans effusion, sans haine, parle, écris, car si tu te tais, ce que tu cautionne tous les mauvais comportements qui nous gouvernent.

  4. Que Dieu préserve le Mali et les Maliens. Je ne souhaite pas que nous devenions comme l’Afghanistan

  5. Si ce monsieur et son patron Dicko se prennent pour le nombril du Mali, il faut les laisser descendre dans l’arène politique pour qu’ils réalisent leur valeur réelle

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