"Arrangement sécuritaire autour de Ménaka" : Des hommes politiques se prononcent
Ils craignent pour la plupart que cela ne soit le point de départ véritable de la désintégration du Mali.
[caption id="attachment_1002492" align="alignleft" width="350"]
Honorable Mody N'Diaye[/caption]
Mody Ndiaye (VRD) : "Les germes de la dislocation de la nation malienne"
"Notre inquiétude sur le caractère sincère de toutes les parties vient d’être confirmée. Les faits nous ont donné raison. Après le fiasco du 15 mai dernier, l'Etat vient de faire une autre grosse erreur dans le processus de retour de la paix, pour, dit-il, la cessation des hostilités à Ménaka. Pour la énième fois, il signe sans l’apport de tous les belligérants. L’acte prouve à suffisance, sans préjudice les failles dans la démarche du gouvernement que nous avons toujours décriée. Nous le disons et nous réaffirmons que ce document renferme les germes de la dislocation de la nation malienne. Au-delà du document principal, il y a deux autres documents qui sont signés par les parties, sans la Plateforme et le Gatia. Il y a des choses qui paraissent incohérentes pour moi. Pourquoi la CMA veut à tout prix revenir à Ménaka ? La détermination des groupes armés cache une réalité bien triste : le manque de vision des autorités actuelles. En septembre 2013, quand on procédait à l'investiture du président de la République, il n’y avait d'hostilité. L’armée était déployée partout. Ce qui a facilité même la tenue des deux élections sur l’étendue du territoire. Mais, le gouvernement n’a pas mis à profit les atouts de la transition. L’Etat est le seul responsable du fait qu'on soit dans une situation de dégradation, d'affaiblissement de l'Etat face à cette question du Nord".
[caption id="attachment_161003" align="alignright" width="300"]
Modibo Sidibé[/caption]
Modibo Sidibé (Fare) : "Ce document va nous conduire au pire"
"Ce que nous avons connu dans notre pays de l'indépendance à maintenant c'est que vous êtes citoyens maliens de culture peul, bambara, dogon c’est-à-dire, citoyen malien avant d'être autre chose. Avec ce document, on va commencer à creuser les origines pour savoir qui est qui ? Toutefois s'ils peuvent bénéficier de la préférence ou s’ils ne peuvent pas bénéficier de la préférence. C’est nous conduire au pire. La République : c'est le garant, la citoyenneté et le patriotisme. La jeunesse qui est là, si elle ne croit pas à la justice, si elle ne croit pas à la démocratie, nous nous préparons de lendemain de violence. Donc nous veiller à ne pas brader les valeurs de la République. Il ne faut pas qu'un jour que d'autres nous disent si on savait. Nous rejetons cette compromission".
[caption id="attachment_204982" align="alignleft" width="250"]
Oumar Mariko[/caption]
Oumar Mariko (Sadi) : "Le salut du peuple se trouve dans une IVe République"
"Nous avons toujours estimé au parti Sadi qu'il n'y avait pas de dialogue entre les Maliens. Or, le dialogue est une chose fondamentale. Aucun accord qu'il soit signé à Bamako, à Alger ou à Paris n'aura pas de sens si les Maliens ne se parlent pas. Qu'ensemble nous puissions mettre fin à ce qui a été la déchéance de notre République. Ce qui se passe à Alger n'est pas le dialogue que veulent les Maliens. Il y a des échanges à Alger, mais c’est des dialogues sous les ornières de la communauté internationale. Moi, je parle du dialogue entre les Maliens. Donc pour nous, il y a eu dialogue ailleurs. Le parti Sadi est convaincu qu’aujourd'hui le salut du peuple malien se trouve dans une Quatrième République".
Propos recueillis par Bréhima Sogoba



Mots clés:
Quelle est votre réaction ?







Articles Similaires
Kidal. Le grand rocher « Houmaïssa » prend les couleurs nationales du Mali
4 Mar 2024 - 07:47 0
Tinzaouatène : L’enfer venu du ciel !
L'Aube 9 Déc 2024 - 01:50 1
-
malickdewereQue le mali appel ce groupe de bandits .les soit disant " milices auto defence qui sevicent à la raison. C ' est une conception très particulière laissent des souvenir odieux .ces gens incapables d assurer leur propre sécurité à l arrière du front ".percecutent les femmes et veillards .ou refusent de leurs octroyer le secour. ainsi la milice perd toute credibilité .sera consideré comme des semeurs de trouble .et le monde ne laissera pas faire .parceque cela se transformera en guerre civile .si le gouvernement ni prend garde. a moins ça ne soit une stratégie de guerre choisi. pousser ses propres citoyens a s entretuer c est de la désolaion.10 ansRépondreLike (0)
-
Guerre civileLes autorités maliennes sont effacées par leur incompétence et leur vices. Un groupe de bandits a eu raison d'elles puisqu'IBK est un jouisseur sans vision avec un gouvernement incompétent. Ils ont tout accepté par souci de conserver le pouvoir et leurs jouissance. Mais cette fois, IBK et son gouvernement de copains sont allés trop loin en vendant le Mali: prise en compte de toutes les doléances de la CEMA dans la mise en oeuvre, ce qui garantit leur application stricte contre la constitution, la souveraineté et l'unité du Mali. L'armée nationale, l'administration et le gouvernement seront embrigadés par les combattants et les membres de la CMA. L'armée au Nord sera constituée à 80% de nordistes touaregs, ce qui leur garantira le contrôle total du territoire au Nord et favorisera le narco-terrorisme et les crimes. Trop de pouvoir pour les présidents de région pour favoriser l'autonomie de fait des régions du nord avec autonomie de gestion, coopération étrangère, police, éducation, etc. C'est pire que le fédéralisme mais la guerre civile est inévitable car les populations se révolteront si ces mesures sont appliquées. Le vivre ensemble dépend des populations qu'IBK et ses suppôts essaient de manipuler pour accepter cette vente au profit de leurs assassins Peuple du Mali, ton jour de gloire est arrivé, ton honneur commande de te révolter pour déposer les traîtres qui te gouvernent, au prix de ton sang. Soundiata, Tiéba, Babemba, Fihroun, Sekou Amadou, Elhaj Oumar, Damonzon te regardent et attendent que tu sauve leur héritage. Le chat tué par la souris = IBK10 ansRépondreLike (0)
-
lalaLes maliens se sont trahis en choisissant ibk le bourgeois c'est bien fait pour eux en voilà les conséquences oui le matin non le soir quelqu'un qui n'a plus la faculté d'analyse je ne partage pas les idées de mariko mais cette fois ci je l'approuve les maliens ont besoin de se retrouver de se parler au Mali pas ailleurs la médiation a fini avec la signature du 15 tout le reste doit se dérouler sur le sol malien ou est passé le DAMBÉ l'Algérie ne fait pas partie des 1240000km2 WY WY!!! Dieu sauve le Maliba10 ansRépondreLike (0)
-
fadjalTémoignage des familles des victimes relatif à l’exécution de six personnes à Tin-Hamma, le 21 mai 2015, par les Forces armées maliennes (FAMA) et la milice GATIA. Contexte En janvier 2015, des éléments de la milice GATIA ont voulu créer une base à Tin-Hamma (Cercle d’Ansongo - Région de Gao). Sachant que les populations locales ne seraient pas favorables à leur dessein, la base fut d’abord établie à Tikanéssiténe, un site d’exploitation de manganèse, à environ 18 Km de Tin-Hamma, puis à Tahaghla , à quelques 7 Km de Tin-Hamma. Des personnalités du GATIA, dont le général Elhadj Ag Gamou et Fahad Ag Almahmoud ont fait le déplacement pour établir la base (vidéo disponible). Le 16 avril 2015, un convoi de vingt-six véhicules du GATIA, sous le commandement de Abdorrahmane, un chef militaire du GATIA, est arrivé à Tin-Hamma. Toute la population de la communauté Kel Essouk de Tin-Hamma (jeunes, adultes, vieux, leaders religieux et communautaires) fut convoquée en réunion et sommée d’adhérer au GATIA. Les Kel Essouk, connus pour leur pacifisme, refusèrent d’adhérer au GATIA. Malgré ce refus, une base du GATIA fut installée quelques jours plus tard dans le village même de Tin-Hamma. Des personnes, essentiellement issues de la communauté Idourfane, adhérèrent au GATIA. Des hommes Peulhs, s’identifiant comme membres du Ganda-izo, ont été vus aussi dans la localité de Tin-Hamma, cohabitant avec le GATIA. Au mois d’avril 2015, des responsables politiques du GATIA dont Azaz Ag Loudagdag (président d’honneur du GATIA) et Fahad ag Almahmoud (secrétaire Général du GATIA) ont visité différents sites de la commune de Tin-Hamma sans venir au chef-lieu de la commune. Ils ont tenu plusieurs rencontres avec des responsables de la communauté Idourfane, notamment à Tahaghla. Le mardi 19 mai 2015, Hamad-Baye Ag Amouzer, chef militaire du GATIA de la communauté Idourfane de Tin-Hamma, accompagné de Souleymane Ag Daoud dit "Handina" et Anoghmane Ag Almahmoud, combattants du GATIA, se sont rendus au domicile de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud, directeur du second cycle de Tin-Hamma et membre de la communauté Kel Essouk et lui ont dit qu’ils voulaient organiser une réunion avec tous les jeunes de la communauté Kel Essouk en un endroit isolé. Il leur a répondu qu’une campagne de distribution de vivres par l’ONG ACF Espagne était en cours et occupait plusieurs de ces jeunes. Moussa Ag Mohamedoune, agent humanitaire de ACF, était en mission à Tin-Hamma pour cette distribution de vivres. Le mercredi 20 mai 2015, vers 8 heures du matin, des combattants de la CMA ont attaqué les positions du GATIA et du Ganda-izo à Tin-Hamma. Triste bilan : trois morts dont un combattant de Ganda-izo et deux civils (un homme et une femme). Vers 14 heures, les combattants de la CMA se retirèrent de Tin-Hamma, emmenant avec eux des prisonniers dont le chef politique de la base GATIA de Tin-Hamma, dénommé Saye Ag Ahmad, de la communauté Imghad, et des combattants issus de la communauté Idourfane. Ces personnes furent libérées, peu après, à 5 km au nord-est de Tin-Hamma. Dans la même journée du 20 mai 2015, vers 17 heures, après le départ des combattants de la CMA, un convoi de onze véhicules de l’armée malienne est arrivé d’Ansongo. Il comprenait des combattants du GATIA chassés de Tin-Hamma par l’attaque de la CMA. Tous les hommes de "teint clair" du village, vus par l’armée, furent réunis et cinq d’entre eux furent arrêtés. Il s’agit de : - Mohamed-Iknane Ag Mahmoud, directeur de l’école du second cycle de Tin-Hamma, Kel Essouk, - Hayballa Ag Babahmed, agent au centre de santé communautaire de Tin-Hamma, Idnanes, - Lamana Ould Ghabidine, commerçant à Tin-Hamma, Arabe, - Mhaymid Ould Ahmad, commerçant à Tin Hamma, Arabe, - Almouner Ag Hamadou, commerçant de pièces détachées de motos, Dawsahak. Les deux Arabes, Lamana Ould Ghabidine et Mhaymid Ould Ahmad, furent relâchés par l’armée malienne le même jour au petit soir. Le commandant de cette unité armée malienne-GATIA, le commandant Mohamed Ag Oulamine dit "Idari", de la communauté Imghad, exigea de Mohamed-Iknane Ag Mahmoud de faire deux enregistrements vidéo des messages dictés : - un premier enregistrement en langue tamasheq, devant un véhicule avec le drapeau du GATIA, faisant dire à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud que toute la population de Tin-Hamma remercie le GATIA, adhère à ses idéaux et l’assure de son soutien constant. - un deuxième enregistrement, en français, devant un véhicule des FAMA (Forces armées maliennes), faisant dire à Mohamed-Iknane Ag Mahmoud que c’est grâce à l’armée malienne que la CMA a été chassée de Tin-Hamma et que les populations de Tin-Hamma sont reconnaissantes aux Forces armées maliennes. Les deux enregistrements ont été effectués par Mohamed-Oulamene Ag Ousmane dit "Ilbak", un Lieutenant des Forces armées maliennes, détaché auprès du GATIA depuis son installation à Tin-Hamma en avril 2015. Après ces enregistrements, le commandant des FAMA, le commandant10 ansRépondreLike (0)
-
JamolSoulard va te faire foudre. Cela ne va pas cacher k plus de 90% du nord mali ne veulent pas CMA. Alors k faire de cette population majoritaire du nord? Les forcer a vous suive? Croit moi ils vont pas vous laissez faire. ca prendra le temp kil faut ce jour va venir et cette population va vous boutez dehors de chez eux.10 ansLike (0)
-
-
sanoudjaVous pouvez tout dire en cherchant à accuser d'autres à la place de IBK, mais cela ne va pas marcher Qu'est ce qui reste à IBK et ses supporteurs débiles qui n'aiment pas le Mali comme lui, c'est de partir s'il lui reste un brin de dignité, il a trahi tous ses alliés, depuis Boue le grand trafficant de Nioro, au grand con de Sanogo, maintenant c'est le tour de Gattia et du Mali d'être vendu a l'ennemin a vil prix par l'homme de la situation. Une bande de délinquants, trafiquants de drogue, d'armes et d'être humain qui arrive à plier "je ne me mets pas au niveau des rebelles" et qui est tombé plus bas que ces délinquants rebelles en vendant notre patrie . puisse le bon Dieu trouver des voies et moyens de nous protéger de IBK en le faisant quitter la tête de notre pays Ou sont les O SC qui ont battu le pavé pour soutenir le 1er Accord d'Alger, qu'est ce qu elles attendent pour protester contre ce marchandage indigne ?pourquoi restent elles silencieusesdevant de telle forfaiture? Ont elle choisi leur camp?celui de la honte et de l'indignité . Au moment où le Digne fils quittait le pouvoir, le drapeau malien flottait partout sur toute l'étendue du territoire de notre patrie, et même pendant la transition, mais il a fallu que IBK qui n'est trimbale que par sa grand soif de voler de l'argent du peuple Tout peuple mérite le président qu il se donne Maliens vous n'avez rien vu e,ncore, il vous reste encore 3 ans d'enfer d'humiliation, de trahison, et de vol et brigandage a subir, vous l'avez cherché et vous l'avez eu en plein au visage10 ansRépondreLike (0)
-
MansaréVous vous attardez sur des détails enfantins. Nous avons besoin de vos arguments pour une résolution plus lointaine du conflit. Pleurnicher en racontant que tel devrait rester à Kidal,tel autre à Menaka ou à Bamako nous importe peu.Que feriez vous à la place IBK?Vous n'avez aucune idée!10 ansLike (0)
-
SikassoSanoudja tu a raison10 ansLike (0)
-
-
DjiguibaIl n'y a pas eu de decisions equitables.Kidal et Menaka auraient dud etre traites avec les memes mesures de guaranties.Il n'y a pas de securite a Kidal.Pourquoi faire du tintamarre a propos de Menaka.La Communaute Internationale a l'air de dire que Menaka appartient au territoire CMA.Si on poursuit un processus de pacification,c'est le moment de prendre des decisions courageuses en application des resolutions du Conseil de Securite.Le Conseil de Securite a demande le cantonnement,la desarmement et la demobilisation.L'avenir des rebelles ne peut etre decide qu'apres la paix retrouvee.Ce qui se passe maintenant est rempli de contradictions,de changement brusque de positions deja prises,et de destruction d'une paix qui se construisait sur base du consensus.Ici on veut prendre le Mali par surprise,on veut proteger de vrais criminels.On ne fait pas la paix avec des criminels!10 ansRépondreLike (0)