Nation: Meeting de soutien à l'Accord d'Alger : la paix magnifiée

Pour les jeunes leaders d'opinion et les maires du District de Bamako, l'Accord d'Alger marque un tournant important pour tout le Mali. Afin de soutenir l'esprit dans lequel cet...

14 Août 2006 - 12:28
14 Août 2006 - 12:28
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Pour les jeunes leaders d'opinion et les maires du District de Bamako, l'Accord d'Alger marque un tournant important pour tout le Mali. Afin  de soutenir l'esprit dans lequel cet accord a été signé, ils ont organisé  un grand meeting au Pavillon des Sports du Stade Modibo Kéïta, le samedi dernier.

Les organisateurs de l'événement ont, de prime à bord, placé la  Rencontre sous le signe du patriotisme. Ainsi, c'est l'hymne national du Mali qui  a ouvert le bal, un choeur mêlant des voix aussi différentes que celle  des centaines de jeunes et la poignée de personnes âgées placées en  première ligne.

La cérémonie qui s'est déroulée en Commune II a mobilisé du monde au  point de donner à son Maire, Gaoussou Ly, de quoi se réjouir. Selon M. Ly, la paix est un facteur de développement et chaque fois que les Maliens se sont engagés ensemble, ils réussissent le pari. Aujourd'hui, a estimé  le Maire de la Commune II, "nous devons vaincre notre propre ego pour préserver la devise du Mali, à savoir : Un peuple un But une Foi". Même son de cloche de la part de l'association des jeunes leaders d'opinion, principale initiatrice de la rencontre. Son Secrétaire  général,

Djibi Diawara, a déclaré haut et fort son attachement à l'accord  d'Alger. "Je me réjouis de la signature de l'accord d'Alger, manifeste de la volonté d'une solution négociée", a expliqué le Secrétaire général des jeunes leaders d'opinion. Il ne saurait en être autrement, a estimé M.

Diawara, car de nombreux projets de développement sont entrepris dans

Le nord du Mali, comme le pont de Wabaria, le barrage de Tossaye et la  route transsaharienne. Pour ces raisons, les jeunes leaders d'opinion ont  lancé un appel afin que la mise en oeuvre de l'application ne puisse  connaître la moindre difficulté.

Au-delà des différences d'appréciation, les intérêts du Mali nous recommandent d'accepter l'application de l'accord, a sollicité Djibi Diawara.

Le collectif des maires du District de Bamako, co-organisateur du  meeting, a également abondé dans le même sens. Le représentant des maires,  Issouf Coulibaly, 2e adjoint du maire du District de Bamako, a salué la  Signature de l'Accord d'Alger. "Nous demandons l'acceptation de l'accord pour que Le sang ne coule pas au Mali", a déclaré Issouf Coulibaly parce qu'il n'y a pas de gagnant dans la guerre. Sûr de ses propos, le 2è adjoint de  Moussa Badoulaye Traoré a affirmé que le Mali a d'autres guerres à mener  contre notamment le chômage. Le représentant des chefs de quartier, Bamoussa Touré, rappelant la fierté des Maliens d'être reconnus comme un peuple épris de paix, a affirmé que "celui qui apporte la paix aux autres ne  peut que l'apporter aux siens". Car pour cette raison, "ATT a été élu par la Communauté internationale pour exporter la paix partout où le continent

En avait besoin".

Au nom des leaders religieux, le prêcheur Ousmane Madane Haïdara a expliqué que la religion n'exclut personne et que la guerre ne saurait être voulue que par des méchants. "La chance du Mali est la sérénité",  a commenté Haïdara.

Ainsi a-t-il demandé aux hommes politiques, aux intellectuels et à  Toutes les bonnes volontés d'aider le Mali à éviter la guerre.

Soumaïla T. Diarra

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