Pourparlers inclusifs inter-Maliens à Alger : Faut-il croire à un accord définitif et global ?

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Démarrés le 1er septembre 2014 à Alger, les pourparlers inclusifs inter-Maliens ont pris fin le 25 Septembre 2014  sans aucune avancée notoire ne soit enregistrée. Si  pour les uns  ce fut un mi-échec, pour les autres ce fut un véritable échec à cause des nouvelles doléances proposées par les groupes séparatistes. Aujourd’hui toutes les deux parties ainsi que les observateurs ont leurs yeux rivés sur le médiateur Algérien qui va proposer un plan de  sortie de crise sur la base des propositions formulées par les uns et les autres.

 

La question qui taraude tous les esprits c’est de savoir si réellement les émissaires du gouvernement malien ont –ils été à la hauteur de leur mission surtout vu la pléthore de cette délégation avec son lot d’égos. Il n’est un secret de polichinelle entre le ministre des affaires étrangères, le ministre de l’intérieur, le ministre de la réconciliation nationale, le ministre de la solidarité que chacun voulait se tirer le chapeau en cas de succès de ces pourparlers. Et plus grave encore il ressort que le président de la république, le chef du gouvernement et les émissaires dudit gouvernement ne sont pas au même diapason. Ce qui serait très grave pour le pays si cela s’avérait une réalité.  Premier ministre  Ayant compris cela les groupes séparatistes à savoir le MNLA, le HCUA, le MAA, le CPA ont voulu retarder l’échéance en incluant certaines propositions contraire aux accords d’Ouagadougou confirmés par la feuille de route d’Alger. A la lumière de tout cela, le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita doit s’engager personnellement en rencontrant les responsables des groupes séparatistes avant le début de ce troisième round prévu ce mois-ci. On peut dire que le président de la république a bel et bien tiré les leçons en réduisant cette fois-ci la taille de la délégation gouvernementale. Une manière de dépassionner les débats et de se focaliser sur l’essentiel à savoir la signature d’une paix définitive et global en vue de s’occuper du développement harmonieux du pays et plus particulièrement des régions du Nord. Il n’est un secret de polichinelle pour personne que tous les pourparlers que ça soit inter-inclusifs ou inter- étatiques sont préalablement discutés et conclus en amont entre les différents premiers protagonistes directs. En tout cas tous les observateurs avertis sont convaincus que les propositions de ces groupes séparatistes sont irréalisables et leurs responsables ont tout simplement besoin d’une certaine garantie de respect strict de l’accord de paix.

Moussa Bamba

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