Janjon pour : le Bembeya Jazz National de Guinée ou la mélodie de la libération
La rubrique hebdomadaire « Janjo » renaît pour sa passion de célébrer le mérite, du vivant de ceux et celles qu''elle a l''honneur de désigner. A l''affiche aujourd''hui : le Bembeya Jazz National. Et ça tombe bien ! Le groupe mythique des progressistes africains est dans nos murs pour la deuxième fois en six ans, et cette fois-ci pour signer toute sa complicité avec le Club Ahmed Sékou Touré. Le nom est lâché. Une maestria sur laquelle le temps ne semble pas avoir eu de prise, et nous nous en sommes rendu compte il y a seulement quarante heures au Centre International de Conférence de Bamako. Mais, au-delà de la magie de celui qu''on a surnommé à juste raison Diamond Finger, et des classiques impérissables que demeurent les Allaké, Beni Bara, et autres Ballaké, c''est l''engagement patriotique d''hommes exceptionnels qu''il faut saluer ici. Leur musique fut une puissante tribune pour l''Afrique du refus.
On peut même dire qu''elle fut le principal avocat de la cause guinéenne et des combattants de l''ordre juste. De ce point de vue, si l''Amérique latine a donné au monde la théologie de la libération, on peut dire que le Bembeya Jazz, lui, a inventé la mélodie de la libération. C''est à notre avis, pourquoi, les hommes qui l''animent, sont autant de soldats aguerris. Qui méritent une clairière à part entière pour voir et entendre danser Janjo. Pour eux et rien que pour eux aujourd''hui.
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