Dégradation des routes : Où est donc l’Ageroute ?

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Depuis quelque temps, les routes de Bamako sont dans un état de dégradation inqualifiable. L’on se croirait à la triste époque de Moussa Traoré, où pour circuler à Bamako, l’on était « obligé de choisir ses trous ».

Hélas ! La capitale malienne est aujourd’hui devenue une ville en ruine. L’humiliante image est visible à chaque coin de Bamako, faute d’entretien des routes. Depuis l’arrivée au pouvoir d’IBK, aucune infrastructure ni routière, ni d’aménagement n’a été réalisée. La capitale se dégrade.

Pis, les infrastructures existantes (œuvres des présidents Konaré et ATT) se détériorent de jour en jour. Et les populations se posent la question de savoir où est donc passé l’Ageroute, cette  agence chargée de l’exécution et l’entretien des routes. Dans un passé récent, cette structure  réalisait de belles choses. Mais, aujourd’hui, elle n’est  ni visible, ni audible sur la place. Or,  son budget se chiffrait à des  centaines de milliards… En attendant, les usagers de la capitale souffrent le martyr. Et les seules routes bien tenues et sans le moindre trou sont celles empruntées par le cortège présidentiel. Dire aussi qu’au même moment, des ministres de la République et de hauts responsables ont fait « couler » le goudron devant leurs domiciles pour leur propre confort…

Assemblée nationale :

Benson Diakité nommé…

Abdoulaye Benson Diakité vient d’être nommé dans le cabinet du président de l’Assemblée nationale, en qualité de conseiller en communication. Il remplace Sidiki N’Fa Konaté.

Ancien animateur à RFI pendant de longues années, Benson a aussi occupé le poste de conseiller spécial à la présidence de la République sous ATT.

 

Communales :

L’opposition demande le report

À l’issue de sa rencontre avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, s’est dit favorable à un report des élections municipales du 20 novembre, en raison de l’instabilité dans le centre et le nord du pays.

Selon le chef de file de l’opposition, il y a encore beaucoup d’incertitudes, en particulier dans le nord et le centre de notre pays. « Nous allons rentrer dans des phases électorales qui créent encore de nouvelles perturbations », estime-t-il. Pour l’opposition, les dates prévues pour la tenue des communales sont à revoir. Aussi, a-t-il ajouté, la loi électorale n’est pas satisfaisante.

« Nous souhaitons bien sûr que des élections, si elles se font dans tout le pays, mais je crois qu’il ne faut pas être grand devin pour se rendre compte que d’ici novembre ce sera difficile que partout les choses puissent bien se passer. Nous le souhaitons, mais nous ne le croyons pas », a-t-il souligné. Les élections municipales qui auraient dû se tenir en 2014, constamment repoussées depuis en raison de l’instabilité au Mali, ont été fixées au 20 novembre lors d’un Conseil des ministres le 10 août.

Spéciale biennale :

Du folklore pour détourner l’attention des Maliens…

Au moment où la localité de Kidal est aux mains de bandits armés, au moment où l’insécurité gagne le centre du pays, au moment où les soldats maliens et étrangers payent le prix fort pour faire face aux assauts répétés des terroristes ; les autorités maliennes, à travers le ministère de la culture, viennent encore de faire preuve d’une maladresse inqualifiable en organisant une folklore dénommée “Biennale Spéciale”. Elle a été lancée le 21 septembre dernier au Cicb sous la présidence du chef de l’Etat.

Comment dans un pays en guerre et meurtri, l’on peut penser organiser une fête ? Se moque-t-on des populations qui souffrent dans les nombreuses localités, toujours sous occupation des rebelles ? Qui veut-on tromper ? Ce sont là, entre autres, des questions qui se posent aujourd’hui.

Le ministère de la culture, visiblement en manque d’initiative et de vision, aurait rendu un énorme service au peuple malien s’il avait initié d’autres activités, autres que l’organisation d’une biennale en ces moments sombres de l’histoire du Mali. Aussi, le gouvernement malien pouvait rendre un énorme service à la nation, s’il avait orienté vers le secteur de la défense les ressources financières mises dans l’organisation de cette biennale.

Un folklore qui n’a d’autre objectif que de détourner l’attention des Maliens des vrais problèmes de l’heure. Mais, l’objectif est raté, car le peuple malien n’est pas dupe.

La Rédaction

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