Focus ! Réaction à la contribution du ministre Ibrahim Ikassa Maïga: transition et son Mali Koura comme «UDPM Koura»:
Une réaction à la remarquable contribution du ministre de la Refondation de l'État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga sur l’avènement du Mali Koura.

Certes, la nouvelle Constitution pour la deuxième République a été approuvée par référendum le 2 juin 1974, mais le congrès constitutif de l’Union démocratique du peuple malien (UDPM) s’est tenu à Bamako les 28, 29, 30 et 31 mars 1979 avec quelque 600 participants au Stade omnisports au lieu de 1976. Et les organismes affiliés à l’époque «les organisations démocratiques et populaires» ne sont pas l’UNJEM et l’UNFEM mais l’UNJM et l’UNFM orientées et contrôlées par le parti unique constitutionnel, l’UDPM, qui primait sur toutes les institutions du pays.
D’autre part, il faut éviter de tirer toute la couverture à soi en passant sous silence l’apport des doyens comme Cheick Oumar Sissoko dans l’avènement du Mali Koura, professeur Modibo Bah Koné, ancien Doyen de la Faculté des sciences humaines et des sciences de l’éducation (FSHSE) de l’ex-Université des lettres et des sciences humaines de Bamako, baptisée Université Yambo Ouologuem.
La France en Afrique: une équation sans solution ?
Face à cette situation, que peut faire la France ? Reprendre une politique d’intervention active ? Se retirer de l’Afrique ? Attendre que l’Afrique se libère de ses démons pour repositionner ses interventions ? Ouvrir davantage ses frontières ou au contraire canaliser et restreindre l’immigration africaine ?
L’Afrique ne peut vivre aujourd’hui sans aide et, de toute façon, quelle que soit l’ampleur de cette aide, les Africains continueront à émigrer vers les pays du Nord et notamment vers ceux qui leur offrent le meilleur rapport ressources, qualité de vie meilleure et sécurité, donc en premier lieu vers la France.
«La démocratie ne tue pas», disait Mobutu
Si on entendait par démocratie les signes extérieurs, les oripeaux donc l’ombre et non la proie, il était possible aux dictatures africaines de se maintenir. Le dinosaure pousse à la démesure ces oripeaux, à sa propre mesure à lui: une conférence nationale qui, au bout de six (06) ans, n’est pas encore terminée; plus de 400 partis dont la majorité était financée par lui-même. Corruption, détournements de fonds et dilapidation des fabuleuses richesses du sol et du sous-sol paupérisèrent une population.
En 1997, celui qui se faisait aussi appeler «le Guide» fut obligé de fuir devant les troupes d’enfants soldats de Kabila. Selon les estimations les plus faibles, la fortune de Mobutu atteignait 2,5 milliards de dollars, dont des millions proviennent comme chacun savait, du budget de l’État: «on pensait à l’avenir de son enfants».
Le Zaïre était le huitième pays le plus pauvre du monde. Des routes effondrées, pas d’eau potable. Chez Mobutu, un enfant sur trois mourait avant l’âge de cinq (05) ans.
Rassemblées par la Rédaction
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