Récrutement massif des agents de sécurité : Diminution du chômage, mais pas de l’insécurité à Bamako

Les autorités politiques et administratives ont opté  pour la sécurité de tous les maliens  sur toute l’étendue du territoire national. C’est pour quoi, ils ont procédé à de nombreux recrutements des jeunes pour concrétiser cette volonté politique.

Contrairement aux attentes des uns et des autres, la criminalité persiste à Bamako particulièrement et tout le pays en général. En commune VI du district de Bamako, elle a pris des proportions inquiétantes. Chaque nuit que le tout puissant fait, il y a des cas de vol ou de criminalité dans ladite zone. On peut dire sans se tromper que c’est dû à l’absence des forces de sécurité dans cette localité pendant la nuit. Désormais, il est interdit à toutes de circuler avec les motos Djakarta à partir de 22heures, car les bandits armés circulent avec toute sorte d’arme. Le samedi dernier, Cheick Oumar Sangaré a été victime d’un cas de vol dans l’ACI de Lafiabougou. Au moment où il quittait ce quartier huppé, trois jeunes le suivaient avec une voiture 4x4 sans numéro d’immatriculation, et les deux autres étaient en moto. Arrivé  vers le pont Woyowayanko, les bandits sont allés coincer le petit dans un caniveau. Sur le champ, ils l’ont braqué une arme et l’ont demandé la clé de sa moto Djakarta.Le petit voulait refuser  mais les bandits ont tiré un coup de fusil l’air et ont  récupéré la moto. Cette action n’était pas la première dans cette zone, car  on se rappelle encore de plusieurs cas similaires dans la commune VI du district de Bamako. Il est temps que les autorités prennent des mesures pour lutter contre ce fléau. Autre constat, pendant la nuit, Bamako devient le nid de l’insécurité totale, car à partir de 00heure toute la circulation est libre pour les malfrats. Les policiers et les autres corps sont absents, on peut dire que c’est la seule raison pour expliquer cette recrudescence de la criminalité.
Sery Diarra