Mme Sy kadiatou Sow : «Une prolongation de la transition conduit à des aventures…»

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Au moment où l’état de la nation semble remettre en cause les acquis du mouvement démocratique, «les acteurs politiques et la gestion de la crise institutionnelle et sécuritaire» était le thème d’une conférence débat organisée par l’Association Alliance pour la démocratie au Mali (Adema).

Mme Sy Kadiatou Sow

Cette conférence qui entrait dans le cadre des activités commémoratives du 22ème Anniversaire de ladite association, était animée par Mme Sy Kadiatou Sow, Présidente de l’Association, le Pr Ali Nouhoum Diallo et Abdoulaye Modibo Maïga, tous  vices présidents de l’Adema. En présence des représentants des institutions étatiques ou non, des regroupements de partis et associations, des élus, des organisations de la société civile, des chercheurs et  d’une foule nombreuse d’hommes et de femmes épris de paix. C’était le dimanche 18 novembre 2012 à la Pyramide de Souvenirs.  Objectifs : contribuer à l’amélioration du climat institutionnel et social favorable à la sortie de crise, dégager le rôle et la responsabilité des différents intervenants dans la gestion de la crise, rappeler le   rôle accru de sentinelle de la démocratie de l’Association Adema etc.  Faisant l’état des lieux, Abdoulaye Modibo Maïga, vice président de l’Association dira que ce 22ème anniversaire de l’association Alliance pour la démocratie au Mali(ADEMA) se tient dans un contexte caractérisé essentiellement par la remise en cause de l’intégrité du territoire national, le retour à l’ordre constitutionnel  normal après le coup d’Etat du 22 mars marqué non seulement par une bipolarisation des forces vives entre pro-junte et anti-junte. Mais aussi et surtout par une volonté réelle de certains acteurs politiques d’affaiblir les institutions de la République. Dans son exposé, Mme Sy Kadiatou Sow, principale conférencière a dégagé  4 périls qui planent sur la nation malienne. A savoir le péril sécuritaire, institutionnel, économique et social, et enfin le péril d’une partition du territoire. Et elle a, ensuite, focalisé son intervention sur les défis de la transition. Pour le Pr Ali Nouhoum Diallo, qui présidait les débats, à l’état actuel des choses, toutes les populations du Mali doivent être mobilisées pour la libération du nord et pas à autres choses. Après avoir fustigé le climat délétère qui entoure l’organisation des prochaines concertations nationales annoncées par le gouvernement de transition pour le week-end prochain, il a précisé que « Nous n’irons pas à ces concertations ». Autres préoccupations de taille de  l’Adema, l’organisation des élections le plutôt possible. Car une transition prolongée ouvre la porte, aux yeux de l’Adema-Association, à toutes les dérives. L’Adema rejette toutes négociations avec les bandits armés avant la libération du nord. Dans ces conclusions, la conférencière du jour, Mme Sy Kadiatou Sow, a invité tous les fils et filles du pays à soutenir les institutions de la République. Ce qui est, selon elle, une alternative à la création du Conseil d’Etat proposé par le président par intérim Dioncounda Traoré ou de toutes autres structures non constitutionnelles.

Abdoulaye Ouattara  

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6 COMMENTAIRES

  1. Quoi qu il en soit il faut que le Mali tire des lecons de cette crise. c est ca le plus important

  2. On t’a vu à l’oeuvre madame sy. Comment tu as géré le PRP puis le PADEC??! et mme fatoumata ciré à l’ambassade du mali à berlin la merde que tu as foutu,vous devez être entre les mains de la justice Bandes de voleurs professionnels.je demande au gouvernement de vous remettre vous mme fatoumata ciré traore et tous ce qui sont contre les négociation des armes pour au moins libéré la ville de douantza et l’armée vous suivra pour le reste

  3. On t’a vu à l’oeuvre madame. Comment tu as géré le PRP pouis le PADEC??! Bandes de voleurs professionnels.

  4. Continuez à rêver d’un ordre constitutionnel à présent alors qu’on est dans une transition qui n’est prévue dans aucune contitution au monde même pas celle du 25 février 1992 du Mali.La réalité est peut être désagréable pour certains d’entre nous mais elle est là, incontournable.

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