Présidentielle 2018 : Dr. Oumar Mariko interpelle la cour de justice de la CEDEAO pour annuler la nouvelle loi électorale

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Le président du SADI, Dr Oumar Mariko
Le président du SADI, Dr Oumar Mariko

Le mercredi 20 juin 2018, le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance a organisé une conférence de presse pour attirer l’attention du peuple Malien et de la communauté internationale sur deux thèmes principaux à savoir: « la saisine de la cour de justice de la CEDEAO en vue de l’annulation de la nouvelle loi électorale » ; « les inquiétudes sur le déroulement du processus électoral dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Taoudéni, Gao, Kidal, Ménaka et Kayes ». Le parti SADI remarque que le régime d’IBK et de Soumeylou est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir.

D’entrée de jeu, le président du SADI, Dr. Oumar Mariko n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour signaler la saisine de la cour de justice de la CEDEAO en vue de l’annulation de la nouvelle loi électorale. Selon lui, le groupe parlementaire ADP-Maliba et SADI n’a jamais été consulté, ni associé à quoi que ce soit au cours du processus de l’élaboration de la nouvelle loi électorale. Il a déclaré que lors du vote de la dite loi à l’assemblée Nationale, l’opposition solidairement a proposé une dizaine d’amendements qui ont été rejetés et s’est opposé à une dizaine d’amendements introduits par la majorité qui ont été adoptés.

« Nous avions été désagréablement surpris par l’attitude de nos camarades de l’opposition qui ont décidé de s’abstenir lors du vote portant adoption de la nouvelle loi électorale. Car la nouvelle loi permet la circulation simultanément de deux types de carte d’électeurs : la carte NINA et la nouvelle  carte d’électeur dite biométrique. Il s’agit là pour nous des facteurs qui créent la confusion et favorisent la contestation, car ce système hybride est potentiellement  porteur de fraudes. Par rapport à la notion d’assesseurs pris en charge par l’Etat, l’un pour la Majorité et l’autre pour l’opposition est une injustice flagrante à moins qu’il s’agisse déjà d’un début de codification de la bipolarisation de fait de notre espace politique entre le RPM et l’URD, aussi la limitation du nombre d’électeurs minimum à 50 par bureau de vote  cela aussi n’a pas été comprise », a-t-il déclaré.

Par rapport à l’inquiétude sur le déroulement du processus électoral dans les régions, l’honorable Mariko dira que la situation sécuritaire dans cette partie du pays est caractérisée aujourd’hui par des affrontements permanents entre les forces armées maliennes et les groupes armées terroristes. A ses dires, dans la même partie du pays, le phénomène des affrontements intercommunautaire, est en train de s’amplifier au point de représenter aujourd’hui la principale menace à l’unité de notre Nation. Aussi l’absence de l’administration dans plus de 75 arrondissements ne permet pas d’envisager la tenue d’un scrutin sur la totalité du pays. Selon le président du SADI, le régime d’IBK et de Soumeylou est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, confiant en sa capacité de répressions dont un échantillon a été servi au peuple malien le 2 juin 2018 et une des faces rugueuses est apparue à Kéniéba les 12 et 13 juin 2018. Pour lui, le parti SADI attire l’attention du peuple Malien et de la communauté internationale sur le danger que font planer IBK et Soumeylou sur notre pays en préparant des conditions de fraudes massives et en se préparant à la répression de toute contestation.

M.O. COULIBALY

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1 commentaire

  1. La seule alternative qui nous reste est de retirer nos cartes d’électeur et de procéder à un vote sanction contre le Président sortant. Allons-y retirer nos cartes d’électeur sinon ils l’utiliseront contre nous. A bon entendeur salut. Qu’Allah protège le Mali. Amen!!!

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