Sobressauts politiques: Modibo Sidibé à la croisée des chemins, il dérange qui ?

17 Mai 2012 - 11:20
17 Mai 2012 - 11:20
 8
[caption id="attachment_55441" align="alignleft" width="310" caption="Modibo Sidibé"][/caption] Après avoir été minimisé par les ténors de toute la classe politique pendant un certain temps, au fil des périodes, surtout pendant la période la précampagne présidentielle du 29 avril, Modibo Sidibé, était devenu l’oiseau à abattre pour tous et par tous. Mais, Dieu faisant une mutinerie de jeunes militaires sans précédent se soulevait et emportait le président ATT et son régime, et tout le court changea brusquement, du moins pour le moment, et pour Modibo Sidibé que pour ses détracteurs de tous les bords.   Au directeur de publication  du journal le Coq « cocorico » : Je suis écœuré, à cause de la situation dans laquelle se trouve présentement mon pays, le Mali. C’est pourquoi, j’ai tenu à vous écrire ce texte, pour livrer mon point de vue en rapport avec ces crises qui ne font que retarder l’avancée démocratique de ma patrie, qui ne mérite pas une telle récompense. Je serai ravi, si vous publiez mon message. Merci d’avance à vous messieurs et mesdames du Coq cocorico. Avant de commencer mes propos, je salue le courage du Capitaine Sanogo et de ses compagnons du CNRDRE. Je soutiens, qu’ils ont sauvé le Mali d’une situation grave sur le plan politique. Vous savez, si les élections étaient organisées dans ces conditions, et qu’un candidat même indépendant venait à remporter la victoire finale, personne ne doute de qu’allaient faire ses politiques. Ils croient être les mieux placés à diriger le pays, alors qu’en réalité, ils ne pensent qu’à leurs poches et ne considèrent que leurs proches : leurs intimes. Cela m’amène à me plancher sur le cas d’un fils digne de ce Mali, qui s’appelle Modibo Sidibé. Pourquoi tous ces acharnements contre un  homme qui à ma connaissance ne gêne personne. Pourquoi le classer dans une loge aussi impropre ? Dans çà, je m’inquiète d’une chose, que l’on n’induise pas le capitaine Sanogo et ses compagnons dans l’erreur, pour ensuite chercher à les abattre un jour. Des nombreuses questions que je me pose aujourd’hui sont : Modibo Sidibé dérange qui ? Modibo Sidibé a fait quoi pour mériter toutes ces interpellations ? Qui pourrait tirer profit de toutes ces interpellations d’un homme qui ne semble déranger personne ? Autant de questions pourtant, qui n’ont qu’une simple réponse : Modibo Sidibé a compris qu’au Mali, il y a de quoi à sauver ; l’essentiel et cet essentiel n’est autre que le Mali. Pour des politiques qui sont présents sur le terrain depuis de longues années, ils ne pouvaient imaginer voir comprendre que quelqu’un qu’ils prenaient pour un profane politique puisse leur voler la vedette sur ce même terrain. Parti à la rencontre de ses ancêtres sociétales, Modibo Sidibé a écouté, a échangé et a compris ses pères, ses mères, ses frères et sœurs, bref les peuples du Mali profond. Un grand pas que certains ténors de la faune politique malienne n’ont pu franchir depuis les premières heures de leur entame politique. D’un constat, il ressort que Modibo Sidibé, qui a fait le tour du Mali en un mois, est et demeure, le premier personnage politique et administratif a avoir fait le déplacement dans certains villages, hameaux et autres coins et recoins du pays depuis le 22 septembre 1960. Des gestes, qui n’ont fait que lui donner plus de popularité et de notes positives auprès des maliens et des maliennes de l’intérieur comme de l’extérieur. Les détracteurs de l’homme auraient tout utilisé ; toutes sortes de sales mots du monde furent utilisées par ses détracteurs, rien que pour l’abattre, mais seul le bon Dieu détient l’arme finale d’un destin, d’une vie, etc. En tout cas, il est à retenir que le sort d’un vivant humain sur la planète terre ne se trouve que dans les mains du tout Puissant et Miséricordieux Allah, le bienfaiteur. On peut avoir la force de faire quelque chose, mais en ayant à l’esprit que l’on ne doit détruire ou chercher à détruire son prochain, on peut parvenir à se ressaisir. Le rêve est-il brisé pour un homme, qui ne pense qu’à sauver l’essentiel pour son pays ? Bien sûr que non. Je crois que c’est tout le contraire en dépit de tout ce dont il vient de subir, je trouve que l’homme s’en sort grandi. Car, d’une remarque, la plupart des grands dirigeants de ce monde ont passé des séjours entre les mains de leurs ennemis. Citons quelques uns et pas aussi lointain : Nelson Mandela d’Afrique du Sud, plus de 27 longues années passées en taule ; Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire ; Alpha Condé de la Guinée Conakry, Maître Abdoulaye Wade du Sénégal, eh bien j’en oublie certainement. Ils ont toujours fini par réaliser leur rêve ; devenir président de la république. Si les détracteurs de l’homme croient qu’ils ont réussi un coup, qu’ils se détrompent. Pour la conquête de Koulouba, personne ne sait ce qui sera le président du Mali demain. Sur un tout autre plan, ils semblent très nombreux parmi les fans de l’homme à penser que ces multiples interpellations de leur mentor ne pourraient l’être sans l’implication d’une main cachée ou d’une complicité probable de ses détracteurs. Mais, je ne sais de quelle main s’agit-elle et de qui s’agit-il ? La réponse à cette question peut ne pas être trouvée dans l’immédiat, surtout quand ont sait que les eaux de ces périodes sont à l’état de troubles fêtes. Mais avec le temps, les choses pourraient bien être éclaircies un jour et le peuple saura les vraies raisons de cet acharnement contre quelqu’un qui n’ambitionne qu’à sauver l’essentiel. Par ailleurs, c’est l’occasion de faire comprendre au Capitaine Amadou Haya Sanogo et aux membres du CNRDRE, que l’urgence pour les Maliens, est la reconquête du nord et non la quête du pouvoir exécutif. Les maliens et les maliennes ont soutenu la thèse ou le motif voir la justification du coup d’Etat du 22 mars dernier, parce qu’il leur a été dit, que la crise de la rébellion a été mal gérée et que l’armée malienne n’a pas d’armements pour faire face à des adversaires lourdement armés. Aussi j’interpelle les politiques, pour qu’ils comprennent de leur côté, qu’il est inutile de se bagarrer pour le fauteuil de président de la transition. La priorité aujourd’hui pour les maliens est l’unification de notre patrie, qui passe forcement par la reconquête de la partie nord du pays, aujourd’hui sous occupation de bandits armés, de terroristes et de rebelles. C’est avec amertume que je souligne ceci en disant que ces politiques étaient là quand les choses se dégradaient sous le régime ATT. Alors qu’ils comprennent que chacun d’eux a sa part de responsabilité dans le double chaos (politique et rébellion) qui secoue notre pays depuis les premiers jours qui ont suivi l’attaque de la ville de Ménaka par le MNLA. Messieurs du CNRDRE, le peuple vous regarde, faites quelque chose pour reconquérir les régions de : Kidal, Gao et Tombouctou. Par Moussa Mohamed Touré Enseignant en chômage Domicilié au quartier Sanoubougou II de Sikasso

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0