Tentatives de déstabilisation du parti des héritiers de ATT : Le Pdes réaffirme son appartenance à l’opposition et envisage des poursuites judiciaires contre le bureau parallèle

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PDES
Le bureau exécutif du Pdes- (photo archives)

Face aux différentes tentatives de déstabilisation concoctées par certains de ses cadres à travers la mise en place d’un bureau parallèle, le Comité directeur national (Cdn) du Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes) a organisé, le samedi 26 mai à la Maison de la presse, une conférence de presse pour expliquer à l’opinion nationale et internationale le déroulement du congrès et dénoncer la volonté de ces cadres à nuire l’image du parti.

La conférence était principalement animée par le président du Pdes, Djibril Tall, en présence de la présidente des femmes du parti, Dandara Touré, de son 1er vice-président, Moulaye Haïdara, du 2ème vice-président du parti, Me Malick Ibrahim, du secrétaire général, Bakary Dena et de plusieurs responsables du parti.

Avant tout propos, les organisations ont jugé nécessaire de projeter le film de la cérémonie de clôture du congrès où on pouvait apercevoir clairement Me Malick Ibrahim en train de lire la liste du bureau issu des assises.

Ainsi, dans son intervention, il précisera que cette conférence de presse se tient pour élucider la situation difficile que vie le parti depuis la tenue du congrès. Avant de rassurer de la disponibilité des cadres du parti à répondre aux sollicitations des journalistes pour toutes les questions sur la vie du parti.

À sa suite, la présidente des femmes du parti, Dandara Touré, a remercié l’ensemble de la presse nationale. Et de rappeler que le Pdes a toujours organisé parallèlement à son congrès celui des femmes et jeunes. Elle a saisi l’occasion pour revenir sur les différentes étapes du déroulement du 2ème congrès du parti des amis de l’ancien président ATT. « Le congrès des femmes a regroupé, entre autres, les délégués venus de toutes les sections, les membres de l’ancien bureau des femmes ainsi que les élus du parti. Malgré les coups bas orchestrés par certains cadres, les femmes m’ont accordé leur confiance. Nous n’avons pas reçu un franc de qui que soit. Le Pdes est un parti responsable. À ce titre, nous exhortons les responsables à tenir compte de la ligne du parti car le Pdes est un parti libéral. Nous n’accepterons pas de mariage contre nature. Nous n’avons aucun problème avec le bureau issu du 2ème congrès du Pdes », a-t-elle ajouté.

Lui succédant au micro, le 2ème vice-président du parti et non moins membre de la Commission d’investiture lors du dernier congrès du Pdes, Me Malick Ibrahim, a expliqué que la commission a travaillé dans les locaux du Pdes de 9 heures à 16 heures avec tous ses membres, sauf deux. « Tous les postes ont été pourvus à l’unanimité par la commission d’investiture sauf le poste de président où un vote des membres de la commission a départagé les deux candidats, Djibril Tall et Mohamed Dibassi par 13 voix en faveur de Djibril Tall contre 1 voix en faveur de Mohamed Dibassi. Aussi, le vote pour le poste de secrétaire aux relations extérieures l’a été en faveur du candidat Sidi Ali Ould Bagna par 10 voix contre 3 voix pour la candidate Fatoumata Sacko dite Djina. Le dernier vote a concerné le poste de secrétaire général où le candidat proposé, Déna, a bénéficié de 10 voix contre trois pour le candidat proposé Abdoul Wahab Traoré », a-t-il précisé.

Selon l’avocat, par souci de cohésion, la commission a élu à l’unanimité Abdoul Wahab Traoré et Fatoumata Sacko au rang de vice-présidents. « Ce travail de la commission a été adopté par acclamations par les congressistes et chaque membre élu, à l’appel de son nom, a rejoint le présidium sauf deux qui ont levé leurs bras à l’assemblée, en étant à leur place, pour s’identifier. Le congrès a été clôturé à 19 heures 30 minutes », a-t-il poursuivi.

À l’entendre, « c’est après la cérémonie de clôture du congrès que certains cadres sont retournés dans la salle pour soi-disant tenir leur congrès sous une protection policière très importante. Au cours duquel, le bureau fantoche a exprimé son soutien à la candidature de IBK. Ce que nous déplorons, c’est la présence de l’Ortm, la chaine de télévision nationale, dans la salle pour assurer la couverture médiatique ».

Pour lui, c’est ridicule d’apporter son soutien à quelqu’un qui n’a pas déclaré encore sa candidature. Selon lui, il n’est pas question de soutenir la candidature de IBK à la prochaine élection présidentielle car cette question est en réflexion à interne. « Le Comité directeur national (Cdn) rassure que conformément aux résolutions du congrès, la candidature interne du parti est en cours d’examen. Les résultats de ces examens et consultations feront l’objet d’un communiqué ultérieurement », a déclaré le 2ème vice-président du Pdes.

À ses dires, pour mettre fin définitivement à ce désordre, le Cdn du Pdes envisage des poursuites judiciaires contre tous les contrevenants, auteurs de ces manipulations médiatiques au nom de son parti.

À le croire, le congrès a donné mandat au nouveau Comité directeur national du parti pour faire le choix de l’orientation et des alliances politiques les plus avantageuses pour le Pdes. Ainsi, dit-il, les dernières assises des héritiers de ATT ont pris une résolution demandant que le président ATT soit remis dans tous ses droits d’ancien chef d’État, notamment une résidence à Bamako. « Le Pdes est un parti de consensus qui n’a pour credo que le développement, l’entente, l’unité du Mali et le bien-être physique et moral de toute la nation. Il est construit sur la profession de foi du président ATT : retrouvons ce qui nous unit. Le nouveau Cdn travaillera à confronter cette profession de foi et de credo en s’investissant à unir tous les Maliens autour de la défense de la patrie », a précisé l’orateur.

À son tour, le porte-parole du parti, Nouhoum Togo, a précisé que les responsables du Pdes ne vont jamais accepter de monnayer leur dignité contre quelques billets de banque. « Le bureau présenté à l’Ortm n’est pas légal et le Parti n’a jamais exprimé son soutien au président IBK », a-t-il martelé.

Boubacar PAÏTAO

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Monuments Européens embéllis avec les trésors qu’ils ont pillé à l’étranger!

    Voyez comment ces parisiens chialent pour leur cathédrale!

    “J’ai cinquante ans. Il est donc fort probable que ces photos sont les dernières que j’aurai pu faire de Notre-Dame de Paris complète.

    Même si l’incendie s’avère purement accidentel (l’enquête a commencé), il y a du symbolique dans ces flammes qui mangent avidement notre Histoire

    Et moi, je m’en vais, sûr que ma vie parisienne n’aura plus jamais le même goût. Jusqu’à mon dernier souffle.”

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