Elections 2007 : Les géomanciens prédisent la violence

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Ils sont nombreux, très nombreux ces maîtres de la poussière et des cauris à prédire des élections très perturbées et ponctuées de violences au Mali en 2007. Voici ce que voit le maître de la poussière de Sirakoro-Méguétan, l’inspecteur de police Seydou Diakité dit « Polisi Seydou. »

Réunis autour de la poussière un dimanche de ce mois de décembre 2006, le sorcier de Sirakoro-Méguétan et sa cour géomantique annoncent des élections très enflammées dans notre pays. L’on assistera toujours à la transhumance des hommes politiques suite à des désaccords autour des programmes de société ou pour des intérêts. Car, il faut le noter, il y a peu d’hommes politiquement convaincus : l’intérêt tue l’idéal. Le géomancien prévient que les femmes constituent une force imbattable.

Alors, les candidats doivent mettre un accent particulier sur cet aspect en ayant avec eux le plus de femmes possibles. Ce qui n’empêche pas la violence qui émaillera les élections au cours desquelles une femme d’une réputation légendaire pourrait être victime d’un irréparable accident. Dans la mêlée, des fortunés du pays (opérateurs économiques) créeront une association pour soutenir un candidat. Ce qui est de nature à poser des obstacles à celui qui est déclaré favori. Pourront-ils y arriver ? Seydou Diakité conseille aux candidats désireux d’atteindre le Palais de Koulouba dans la paix de sacrifier un taureau blanc. Le bovidé sera égorgé dans la cour du quartier général du candidat. La tête, les pattes et les boyaux de l’animal seront enfouis sous la terre dans la cour. Ce sacrifice permettra de lénifier la tension au cours des élections. Voilà le message de la poussière de Sirakoro-Méguétan à l’endroit des politiques du Mandé. Ce n’est pas à négliger.

D’après des informations, plusieurs sont les voyants de notre pays qui prédisent la violence lors des prochaines élections. Un policier des renseignements généraux ayant pris la chose au sérieux, s’est personnellement transporté à Koulouba pour informer un proche du président de la République. Ce dernier, pour des raisons qu’il connaît, n’aurait pas pris le policier au sérieux. Le plus important, c’est la prévention, car notre pays n’a pas besoin de feu et de sang pour des intérêts calculés des hommes qui n’ont d’ambitions que pour leur famille. C’en fout le peuple !

O. BOUARE

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