Bataille judiciaire à Huicoma: L’arroseuse arrosée

La cession de l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma) par le gouvernement au Groupe Tomota en juin 2005 n’a pas fait que des heureux, y compris au sein de la société où des...

11 Sep 2006 - 12:33
11 Sep 2006 - 12:33
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La cession de l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma) par le gouvernement au Groupe Tomota en juin 2005 n’a pas fait que des heureux, y compris au sein de la société où des groupuscules de travailleurs à la solde de concurrents déchus ont continué la guérilla par des actes de sabotages et d’entraves à la liberté du travail.
Reprise par le Groupe Tomota (avec 84,13% des actions) dans des conditions qui frise la tromperie sur la marchandise, la société d’Etat qui a été cédée à la bagatelle de 9 milliards de nos francs n’est pas encore au bout de ses peines. A peine installée, la nouvelle direction faisait l’objet d’Intifada de toutes sortes. Pour ramener le calme et la sérénité, elle fut obligée de se séparer des services de certains employés et cadres qui manifestement n’ont pas digéré la cession au Groupe Tomota.
Tenez, on se rappelle, pour faire payer, au propre comme au figuré, à l’acquéreur son limogeage au poste de Directrice générale Adjointe et directrice commerciale qu’elle cumulait, Mme SIDIBE Oumou DIALLO, avait traîné le Conseil d’Administration de Huicoma devant les tribunaux et espérait lui imposer une longue et harassante épreuve judiciaire. La bataille, on le sait, tourna court et s’est soldée par un Waterloo pour l’ex-directrice commerciale, devenue pourtant après la reprise Directrice générale adjointe de Huicoma.
Déboutée et condamnée au franc symbolique à l’issue de la procédure, ce qu’on ne savait pas, c’est que l’ex-directrice commerciale qui s’attendait à des faramineux dommages et intérêts, pourrait désormais à son tour faire face à la même justice sur sa gestion à la tête de la direction commerciale. En effet, après un audit sur cette gestion qui aurait révélé plusieurs centaines de millions de déficit, le Conseil d’Administration, selon des sources proches du dossier, a suffisamment de quoi l’inquiéter sinon la faire passer à la caisse. Une requête, selon les mêmes sources, est en cours pour la traduire à son tour devant les tribunaux pour mauvaise gestion et abus de bien sociaux. N’est-ce pas là une arroseuse arrosée ?
Affaire à suivre

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