Clin d’œil : Le destin dirige-t-il nos vies ?

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Fuir, toujours fuir ! D’une façon générale, la condition humaine qui ne nous satisfait jamais peut presque nous y pousser.

L’homme est donc, à ce qu’il paraît toujours en train de dénier ses responsabilités en pointant un doigt accusateur sur une soi-disante force qui l’aurait condamné d’avance : le destin !

C’est, selon le point de vue quasi général, cette force invisible qui régente nos vies et prédestine de quoi demain sera fait. Cette réflexion suscite de ce fait deux questions : Pourquoi le destin qui, dit-on, est régit par Dieu favoriserait-il certains abandonnant d’autres à leur triste sort ? Tous les humains étant les enfants de Dieu, ne méritent-ils pas tous une vie heureuse ?

Les réponses logiques à ces questions nous ramèneraient, si l’on s’en tient au constat, à la conclusion selon laquelle, l’homme est maître de son destin, il est ce qu’il se fait. Il ne sert donc parfois à rien de se sentir condamné d’avance ; il ne sert à rien de se résigner car, quoi que l’on dise, l’aventure humaine ne saurait se limiter à une existence triste, morne et de surcroît déterminée. L’homme soit se prendre en main en ne laissant une quelconque notion le guider.

Ce proverbe africain est très illustratif à plus d’un titre : «Celui qui prend la peine de se courber, ne se relève jamais sans rien» ! Lorsque nous désirons ardemment une chose, même les forces de la nature se mettent ensemble pour nous la donner. Et tout semble indiquer qu’elles sont toujours du côté de la personne qui s’est fixée un but et qui travaille jour et nuit pour l’atteindre.

Les obstacles de la vie ne signifient pas qu’il faut fuir, bien au contraire, c’est une sonnette d’alarme qui rappelle qu’il est temps de se mettre ou remettre au travail. Ne dit-on pas souvent «Aide-toi et le ciel t’aidera» ?

Au lieu de se laisser bercer tout le temps par des paroles de résignation telles que «c’est mon destin» ou encore «c’est Dieu qui l’a voulu», l’Homme doit devenir maître de son bonheur et porteur de fraternité. Il sera ainsi pèlerin de sa propre vie.

Après cette courte réflexion, la question posée au départ à savoir, le destin dirige-t-il nos vies ?, demeure plus présente que jamais dans nos esprits. Il revient à chacun d’y répondre selon sa propre vision des choses.

Serges Kooko

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