Dr. Ibrahima Sangho: « Techniquement rien n'empêche Assimi d'être candidat, mais… »

30 Juillet 2023 - 06:11
30 Juillet 2023 - 06:11
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Dr. Ibrahima Sangho: « Techniquement rien n'empêche Assimi d'être candidat, mais… »
L'observatoire pour les élections et la bonne gouvernance était face à la presse, ce samedi 29 juillet. Le président de l’Observatoire, Ibrahima Sangho, a plaidé pour la poursuite des réformes avant les prochaines élections. Aussi, le conférencier a répondu aux questions sur le processus électoral dans son ensemble. - maliweb.net - «Le chronogramme de la transition ne tient plus », a indiqué Ibrahima Sangho, dans ses réponses aux questions des journalistes. Il faut un nouveau chronogramme établi avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de la transition. A la question de savoir si la Charte de la transition est en vigueur avec l’adoption de la nouvelle constitution. Le président de l’Observatoire répond par l'affirmative. «Tant que les institutions de la transition sont en place, la Charte de la transition est en vigueur », a tranché Ibrahima Sangho. Et de détailler: « c'est l'élection d'un président de la République qui va mettre fin à la Charte, et les institutions comme le CNT vont disparaître ». Sur la question de la candidature du colonel Assimi Goita à l’élection présidentielle, le conférencier explique: rien ne s'oppose à la candidature du Colonel Assimi Goita, même pas la charte révisée. Le document assure que le président peut démissionner pour quelque motif que ce soit. « S’il démissionne quatre mois avant les élections et qu’il quitte l’armée, il peut se présenter à la présidentielle », a exposé Ibrahima Sangho. Fort de ses explications, le président de l’Observatoire estime que « techniquement rien n'empêche Assimi d'être candidat, mais la parole donnée est sacrée », ajoute Ibrahima Sangho. Qui affirme que les autorités de la transition se sont engagées à ne pas être candidats à la présidentielle. Sans doute pour être les arbitres d’un jeu démocratique sain. Sur les réformes à faire avant les prochaines élections, l'observatoire attire l’attention sur la relecture de la Loi électorale. Car, la nouvelle constitution consacre la création d’un parlement à deux chambres. Cet état de fait n’est pas pris en compte par la Loi. Aussi, le nombre des députés 147 doit être révisé. Ce nombre est fixé après le recensement administratif de 1996, alors que le pays comptait moins de 10 millions d’habitants avec huit régions. L’observatoire demande aussi la révision de la Loi sur la charte des partis politiques pour plus de transparence dans le financement des partis et les campagnes électorales.   Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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